dimanche 24 janvier 2010

Depeche de la ronde infinie du 24 janvier 2010 15:03

Ce 22 janvier, le CA de Lyon 2, comme les 3 conseils de Paris 8, ont considéré que la réforme de la formation des enseignants est inapplicable dans les conditions fixées par les ministères de l'Éducation Nationale et de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, pendant que le CNESER refusait de voter le budget proposé par le gouvernement...


lundi 25 janvier, après la Coordination Nationale des Universités, venez retrouver la ronde de 18 à 20h devant le MESR, 1 rue Descartes.


source: larondeinfinie

mardi 12 janvier 2010

Lyon 2 appelle ses etudiants pour se financer

Edito:
Tous les étudiants de Lyon 2 ont reçu hier ce mail étrange. L'université semble chercher de l'argent a tout prix. Face à la nouvelle reforme dit LRU que l'université a signé cet été, ce mail peut être compris comme un premier rappel au fait que l'université doit aujourd'hui gérer ses rentrées d'argent et donc ses dépenses. Mais cet appel laisse aussi présager un changement radical dans la prise en compte du coût des études par les étudiants. On peut ainsi voir dans ce mail un appel a la contribution des étudiants afin que dans l'avenir les frais d'inscriptions ne soit pas trop élevés.
Il est alors étonnant de voir un tel mail arriver après les évènements de l'année dernière. Les étudiants sont aujourd'hui appelés à juger l'efficacité de l'université et la compétence des enseignements mis en place alors que l'année universitaire s'est réduite à 24 semaines et qu'une grande partiez des enseignants ont délibérément réduis le 1er semestre 2009-2010 en donnant les examens avant la semaine de révision. Lyon 2 semble aujourd'hui être dans une situation nouvelle qui n'est pas encore roder.

Mail envoyé aux étudiants:

Cher(e)s étudiant(e)s,

Votre université perçoit chaque année la taxe d'apprentissage, un impôt obligatoire versé par les entreprises. Son objectif est de faire participer le monde économique au financement des organismes de formation. Chaque entreprise choisit ainsi librement l'organisme auquel elle destine cet impôt.

L'Université Lumière Lyon 2 est habilitée à recevoir la taxe d'apprentissage pour ses 19 licences professionnelles et ses 72 masters professionnels.

La taxe d'apprentissage est ainsi devenue un enjeu central du financement de vos études à l'université.

A quoi sert la taxe d'apprentissage ?

En 2009, l'Université Lumière Lyon 2 a perçu près de 985 000 euros au titre de la taxe d'apprentissage, dépensée à votre service dans les secteurs suivants :

11% > achat de livres et de documentation
17% > réfections de salles de cours
22% > achat d'équipement informatique
50% > interventions de professionnels dans les formations

Comment soutenir votre université ?

Vous pouvez contribuer à soutenir votre université en incitant les entreprises de votre entourage à verser leur taxe d'apprentissage à l'Université Lumière Lyon 2 :

> 3 étapes simples > Chaque entreprise doit :

* Contacter son organisme collecteur. Ce dernier lui fournira un bordereau de versement.

* Préciser sur ce bordereau la somme qu'elle désire verser à l'Université Lumière Lyon 2, en spécifiant bien l'intitulé du ou des diplômes concernés.

* Informer l'Université Lumière Lyon 2 de ce versement en remplissant le formulaire suivant > Formulaire déclaratif de versement (.pdf, 96 Ko)

La date limite de versement de la taxe d'apprentissage 2010 a été fixée au 28 février 2010.

Faire verser la taxe d'apprentissage à l'Université Lumière Lyon 2 est un geste citoyen, en faveur d'un service public d'enseignement supérieur de qualité, des compétences solides et professionnalisantes.

Faire verser la taxe d'apprentissage à l'Université Lumière Lyon 2, c'est soutenir la mobilité sociale et l'égalité des chances.

Nous comptons sur votre soutien,

Avec nos sincères remerciements,

L'équipe présidentielle


> Simplifiez-vous la taxe d'apprentissage :

Université Lumière Lyon 2 > voir la suite

Délégation générale à l'Emploi et à la Formation Professionnelle > voir la suite

Liste des organismes collecteurs > voir la suite

Liste des premières formations technologiques et professionnelles susceptibles de bénéficier de la taxe d’apprentissage en Rhône-Alpes pour l’année 2010 > voir la suite

jeudi 7 janvier 2010

Revue de preese du 7 janvier 2010

La majorité des universités autonomes au 1er janvier

De Emmanuel DEFOULOY (AFP) – 29 déc. 2009

PARIS — La majorité des 83 universités françaises seront autonomes à partir de vendredi, 33 d'entre elles passant ce cap au 1er janvier après les 18 devenues autonomes en 2009, mais elles manquent encore de moyens pour devenir "les meilleures du monde" comme le souhaite Nicolas Sarkozy.

"Les payes seront prêtes en janvier", a assuré à l'AFP le président de Rennes-2, Marc Gontard. "Il y a eu un gros travail pour former les gens aux ressources humaines et au contrôle de gestion", a confié Louis Vogel, celui de Paris-2 Panthéon-Assas.

Comme 31 autres, ces universités vont gérer elles-mêmes dès janvier leur budget (dont les grands axes ne seront plus prédéterminés par l'Etat) et leurs ressources humaines (notamment la masse salariale), au titre de la loi Pécresse de 2007, qui prévoit l'autonomie de tous les établissements d'ici 2012.

Si certains syndicats y voient une possible concurrence généralisée entre universités, la loi donne aussi des marges de manoeuvre budgétaires pour fixer des priorités locales.

"L'augmentation annuelle des moyens, la prime de passage à l'autonomie et les marges de manoeuvre vont nous permettre d'augmenter de 30% les primes des personnels Biatoss (personnels de bibliothèques, administratifs, techniciens, etc., ndlr) au 1er janvier et on va créer en 2010 des emplois d'enseignants et de Biatoss", a affirmé à l'AFP Jean-Loup Salzmann, président de Paris-13 Nord à Villetaneuse (Seine-Saint-Denis).

Les universités autonomes depuis un an ont parfois aidé leurs consoeurs, comme Paris-Est Marne-la-Vallée qui a servi de "poisson-pilote" à Paris-13 et Paris-12 via des "groupes de travail" communs, a-t-il ajouté.
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Congrès de l'université : le PRES, ça presse

LE 14 DÉCEMBRE DERNIER, LE CONSEIL MUNICIPAL DE PAU A VOTÉ LA CESSION GRATUITE À LA COMMUNAUTÉ D'AGGLOMÉRATION DE PAU-PYRÉNÉES D'UN TERRAIN D'UNE VALEUR DE 353 000 EUROS, DESTINÉ À L'EXTENS, CAMPUS. Les trois conseils de l'université se réunissent pour parler du pôle de recherche

L'heure est grave et l'avenir de l'université de Pau et des pays de l'Adour est en train de se jouer. Si l'on en croit les responsables de l'université qui ont décidé d'organiser un congrès, cette instance solennelle réservée aux sujets profonds et engageants.

Convoqués à 15 h 30, les membres des trois conseils de l'université - conseil d'administration, conseil scientifique et conseil de des études et de la vie universitaire - soit une centaine d'enseignants, d'étudiants et de représentants des collectivités locales, se pencheront sur l'exception aquitaine qui veut que la petite université paloise (11 000 étudiants tout de même sur quatre sites : Pau, Bayonne, Mont-de-Marsan, Tarbes) ne soit pas rattachée au Pôle de recherche de l'enseignement supérieur (PRES) de Bordeaux comme l'est par ex...
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La ronde infinie des obstinés retournera

Chers rondeurs, chères rondeuses,
Dans son numéro spécial du genre "ce qui aura compté sur les 10 premières année du millénaire" (janvier 2010), l'Humanité Dimanche ne nous oublie pas :
"Universités en lutte. La ronde des obstinés.
Tout au long du premier (!) semestre, le plus long conflit jamais vu enflamme les universités françaises, concernant le statut des enseignants chercheurs et la loi sur l'autonomie des universités. Le gouvernement ne lâche rien." (p. 75)
Dans Siné-Hebdo du 30 déc. un dessin de Chimulus représente une table ronde d'universitaires en rogne, lisant un papier l'un d'eux déclare "Valérie Pécresse nous cherche !", un autre répond "eh bien, elle va nous trouver". Un naïf se retourne vers son camarade de gauche pour rétorquer :"elle cherche mieux que nous alors ??"
Nous souhaiterons une exécrable année à notre ministre lundi prochain, R/V à 18h devant le Ministère, 1 rue Descartes. Venez nombreux et à l'heure, car nous ne tournerons pas peut-être pas très longtemps...
Amitiés à tous,
Christine Roquet (Paris 8)

mardi 24 novembre 2009

Revue de presse du 24 novembre 2009

La mobilisation pour l'Education est peu suivie

Selon le ministère, les taux de grévistes étaient à mi-journée de 13,39% en primaire et de 12,26% en collèges et lycées, alors que la FSU faisait état de respectivement 20 à 30% et 40% de grévistes. Les salariés de la Poste étaient également appelés à se mobiliser.

Défilé d'enseignants grévistes à Nice le 24 novembre (AFP)

Défilé d'enseignants grévistes à Nice le 24 novembre (AFP)

La première mobilisation dans l'Education nationale depuis la rentrée a été peu suivie mardi 24 novembre, en l'absence d'unité syndicale. Les manifestants à Paris et en province ont pointé "l'asphyxie" du système éducatif.
Selon le ministère de l'Education nationale, les taux de grévistes étaient à la mi-journée de 13,39% en primaire et de 12,26% en collèges et lycées, alors que la FSU faisait état de respectivement 20 à 30% et 40% de grévistes.
"Ce n'est pas une grève majoritaire mais c'est une base suffisante pour montrer qu'il y a un mécontentement réel. C'est un coup de semonce", a déclaré à Paris Gérard Aschieri, le patron de la FSU, seul grand syndicat de l'éducation qui appelait à cette journée, aux côtés de la CGT et Sud.
Ces organisations ente...
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Educ: Les mille et une raisons de manifester

Luc Chatel avait promis le dialogue et au début cela lui avait plutôt réussi. Mais aujourd'hui toute une partie du monde de l'Education ne le croit plus, dénonce des réformes imposées et un simulacre de consultations. Il affronte ainsi sa première grande mobilisation qui sonne comme un avertissement. Retour sur les principaux motifs de mécontentement.

Manif à Nice le 24 nov 09 (reuters)

- La réforme de la formation des enseignants, ou masterisation C'est l'un des grands sujets qui cimente les différentes organisations: toutes la jugent mauvaise. On ne compte plus les prises de position. Pour le supérieur, cela va de la Conférence des Présidents d'Université (CPU) au Snesup-FSU et à Autonome Sup (plutôt à droite) en passant par SLU (Sauvons l'Université), SLR (Sauvons la Recherche), les étudiants de l'Unef, etc. Pour l'enseignement scolaire, même si les critques sont parfois divergentes, il y a une quasi unanimité contre, des syndicats de la FSU comme le Snes (pour le secondaire) et le Snuipp (pour le primaire), de l'UNSA, du Sgen-CFDT, etc.

Le sujet est potentiellement plus explosif. Avec la réforme du statut des enseignants-chercheurs, il avait été au coeur de la contestation universitaire de l'an dernier. Devant la mobilisation, les deux ministres concernés - outre Luc Chatel, Valérie Pécresse à l'Enseignement supérieur et la Recherche - avaient dû reculer et accepter de la reporter. Cela avait d'ailleurs été l'un des succès la plus tangibles du mouvement.

Les deux ministres ont rendu leurs arbitrages sur les questions-clé qui restaient en suspens. Et cela a provoqué un tollé. Pour résumer, les con...
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Les projets d’entreprises sur le site de l’ANR : un nouvel outil pour faciliter la rencontre entreprises et laboratoires

plateformerpe.jpgAujourd’hui 24 novembre, a été lancé sur le site web de l’Agence Nationale de la Recherche, l’espace “Appels à projets d’entreprises”, nouvel outil de facilitation des rencontres et partenariats entre entreprises et laboratoires publics.

Ce nouvel espace constitue l’étape intermédiaire avant lancement d’un portail unique sur les partenariats en janvier 2010, annoncé en juin 2009 par Valérie Pécresse et présenté comme le futur “Meetic de la recherche” et qui regroupera toutes les ressources et outils disponibles en France ainsi qu’une cartographie des compétences de la recherche publique française.

Cet espace dédié doit permettre les rencontres entre les besoins des entreprises en matière de recherche & développement et l’offre de compétences des laboratoires publics.

Les entreprises peuvent proposer des appels à projets en complétant un formulaire téléchargeable puis transmettre le dossier par mail pour validation et mise en ligne...

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jeudi 1 octobre 2009

La coordination nationale des universités du 30 septembre 2009

Par le Monde :

La Coordination nationale universitaire appelle à une journée de manifestations le 17 novembre

La Coordination nationale des universités (CNU), en partie à l'origine du mouvement universitaire de l'hiver dernier, s'est réunie mercredi 30 septembre, pour la première fois depuis la rentrée. Elle a d'ores et déjà appelé à une journée de manifestations le 17 novembre.

"Nous avons encore plus de raisons d'être en colère et de nous battre que l'an dernier", a déclaré cette douzième coordination réunie à l'université de Paris-VIII Saint-Denis, en "réaffirmant son refus de la loi LRU [loi relative aux libertés et responsabilités des universités]" d'août 2007 sur l'autonomie des universités.

Elle a aussi appelé à "bloquer l'élaboration et la remontée des maquettes" des futurs masters "métiers de l'enseignement", liés à la réforme de la formation des enseignants, qui prévoit de recruter à l'avenir ceux-ci au niveau "master 2" (bac + 5).

Une nouvelle réunion de la CNU est prévue le 27 octobre dans une université parisienne qu'il reste à choisir. Depuis le vote de la loi LRU, dix-huit universités sont déjà passées à l'autonomie et trente-trois nouvelles y passeront à partir du 1er janvier 2010, sur un total de quatre-vingt-t...
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Par Fabula.org

Motion de la 12e CNU et appel : "nous avons encore plus de raisons d'être en colère et de nous battre..."

Points de vue et débats

Nous avons encore plus de raisons d'être en colère et de nous battre que l'an dernier.

Communiqué de la 12e Coordination Nationale des Universités, réunie à l'université Paris 8-St Denis le 30 septembre 2009.

En convoquant ce 30 septembre une nouvelle Coordination Nationale des Universités en lutte, nous réaffirmons notre refus de la loi LRU que, depuis deux ans, le gouvernement cherche à nous imposer. Les raisons de notre engagement persistent, le mécontentement de toutes les composantes de la communauté universitaire est demeuré tel qu'il était en février 2009 lorsqu'a été lancé le mot d'ordre d'arrêt de l'université. Le maintien de la Coordination Nationale des universités en lutte apporte ainsi un premier démenti aux efforts de propagande orchestrés par le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche. La CNU continue à dénoncer cette réforme qui contrevient fortement à l'idée que nous nous faisons des missions de l'université, qui affaiblit le service public de l'enseignement supérieur et de la recherche et qui, au-delà, contribue au démantèlement de l'édu...
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dimanche 27 septembre 2009

Le vote éléctronique en question

Le vote électronique à l'université, un texte polémique
Cette proposition de loi vise à relever le nombre de votants dans les élections universitaires

Le député UMP, Arnaud Robinet (son site web ici), présentera lundi à l'Assemblée nationale un projet de loi sur le vote électronique pour les élections dans les universités. Il s'agit de « permettre le recours au vote à distance par voie électronique lors des élections des membres de conseils des établissements publics à caractère culturel, scientifique et professionnel ».

Elle a été mise sur pied pour relever le nombre de votants aux élections universitaires. Arnaud Robinet a déclaré : « Pour vivre, la démocratie universitaire requiert une forte participation ». Or c'est loin d'être le cas avec une participation de 15 % maximum lors de ces élections.

Alors qu'elle n'a pas encore été discutée par l'Assemblée cette proposition crée déjà une polémique. On lui reproche d'être bâclée et surtout de favoriser les inégalités étant donné que tous les étudiants ne sont pas équipés en informatique.

Le président de l'Unef, Jean-Baptiste Prévost, a déclaré à l'AFP : « Nous pensons que ce texte est bâclé, partiel, partial et qu'il utilise la question de la participation des étudiants comme un alibi ». L'organisation étudiante souhaite que le texte soit retiré de l'ordre du jour et reprit « en main avec sérieux, en ouvrant de véritables concertations ».

L'Uni, la troisième organisation étudiante estime pour sa part que ce projet de loi est une « piste intéressante à étudier ». L'organisation affirme : « Nous sommes favorables à tout ce qui favorisera une meilleure participatio...
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Message de la presidence de Lyon 2: olivier Christain declare : "Je partirai évidemment avec des sentiments mêlés"

Cher(e)s collègues, cher(e)s étudiant(e)s,

Dans quelques mois, je cesserai mes fonctions de président et quitterai notre université, après plus de 12 ans passés à Lyon 2. Cette décision n’a pas été facile à prendre et je ne m’y résous qu’avec la conviction que les grandes fondations dont nous avions besoin sont déjà posées à travers notre participation aux projets du plan campus, la réflexion sur la requalification de Bron pour laquelle nous venons d’obtenir une somme importante de la Région, et les axes de notre projet quadriennal. J’ai la certitude que la politique de rénovation engagée se poursuivra. Celle-ci n’était en effet pas mon bien propre, mais un projet collectif porté par une large majorité au sein des conseils et animé par une équipe à laquelle je veux dire aujourd’hui ma gratitude pour son dévouement et son désintéressement.

Je partirai évidemment avec des sentiments mêlés. Fierté d’avoir présidé cette belle université, espoir devant les réformes engagées en matière de démocratie interne et de dialogue social, de formation et de recherche, confiance dans la capacité de notre communauté à se mobiliser. Mais perplexité aussi. Dans un contexte politique difficile pour les université de lettres et de SHS, où l’emballement des réformes ne dissimule pas la remise en cause du modèle universitaire auquel beaucoup d’entre nous étaient attachés, j’ai accepté en juillet 2008 de mettre entre parenthèse mes projets professionnels et personnels pour aider notre université à sortir d’une impasse mais surtout par conviction. A mes yeux, un président ne devait être ni un chef d’entreprise ni un mandarin autoritaire et j’ai tout mis en œuvre pour conforter la collégialité, la transparence, le pluralisme, regrettant qu’aucune autre liste que la mienne ne rejoigne l’équipe présidentielle. Cette conception de la présidence et au-delà de la vie politique de notre établissement rend pour moi incompréhensibles les violences, les menaces et les diffamations de l’année écoulée. Elles n’ont pas servi le débat démocratique ou notre capacité à répondre aux défis qui attendent notre institution ; elles nous ont simplement rendus collectivement moins forts et moins crédibles. Si j’ai ainsi eu le sentiment de ne plus pouvoir défendre mon université, ses personnels et ses étudiants, les disciplines qu’elle abrite, comme je le souhaitais et de ne plus pouvoir remplir le mandat que vous m’avez confié, je suis certain que Lyon 2 peut à nouveau aller de l’avant et poursuivre le renouveau engagé.

Je veux pour cela former tous les vœux pour que mon successeur réussisse à surmonter ces conflits superflus et à rassembler notre communauté. Il pourra compter sur mon soutien, car l’avenir de Lyon 2 ne me laisse bien entendu pas indifférent.

D’ici quelques semaines, le calendrier des opérations électorales sera annoncé : cette nouvelle élection par le CA, dans le plus strict respect de nos statuts, doit être l’occasion de débattre et de nous préoccuper de notre avenir commun.


Olivier Christin,
Président de l'Université Lumière Lyon 2

jeudi 24 septembre 2009

Coordination Nationale la semaine prochaine

La 12ème Coordination Nationale Universitaire se tiendra à l'Université Paris 8 le mercredi 30 septembre, elle sera exceptionnellement ouverte à tous. Venez nombreux !

A partir de 10h, amphi D.
Université Paris 8, métro ligne 13, arrêt : Saint-Denis Université

lundi 21 septembre 2009

Revue de presse du 21 septembre

Le président de Toulouse II - le Mirail tente d'étouffer le feu qui couve

«Il y a toujours des étudiants qui sont prêts à se mobiliser contre la réforme de l’université, la Bourse et le capitalisme, note le président de Toulouse II Le Mirail. Mais notre établissement ne pourra pas supporter un mouvement tel que celui de l’an dernier».

Daniel Filâtre connaît son monde. Il sait que quatre mois de grève des cours avec, au bout, des examens organisés de justesse cet automne n'auront pas convaincu tous ses étudiants de ne pas remettre la gomme dès cette rentrée.

Il met du coup ce monde-là en garde: «Les contestataires doivent savoir qu’il y a des limites. Ceux qui franchissent la ligne rouge seront sanctionnés, dit-il. Les enseignants grévistes auront des retenues sur salaire».

Il annonce de même avoir «porté plainte conte les étu...
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Valérie Pécresse parie sur une rentrée universitaire sereine

Valérie Pécresse a présenté son dispositif pour une rentrée qu'elle espère sereine, après les mouvements de grève qui avaient paralysé l'an dernier une grande partie des universités françaises.

La ministre de l'Enseignement supérieur a mis en avant la stabilisation des effectifs des étudiants après des années de désaffection, la hausse des budgets et des aides aux étudiants.

"Si l'université de la rentrée 2008 était une université qui changeait, l'université de cette rentrée 2009 est résolument une université qui avance", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse à son ministère, où elle s'apprête à vivre sa troisième rentrée.

"Toutes les conditions sont réunies pour une rentrée sereine", a-t-elle ajouté, saluant notamment la "stabilisation" des effectifs, qui avaient chuté de 10% ces cinq dernières années.

Au total, 2.230.700 étudiants sont attendus cette rentrée dans l'enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d'Outre-mer, soit une légère baisse de 0,5%.

Valérie Pécresse voit dans cette situation un "effet positif de l'autonomie des universités, dont l'image sort renforcée" et de l'efficacité de la plate-form...
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L'usine à gaz de la réforme universitaire
Par Pierre Jourde (Écrivain)

En ces temps de rentrée, j'aimerais revenir sur le sujet agaçant de l'évaluation des universitaires. Je l'ai déjà écrit, il y a peu de professions où l'on soit aussi sévèrement sélectionné et évalué. Tout universitaire l'est à plusieurs reprises au cours de sa carrière, par plusieurs instances différentes : pour obtenir ses diplômes et concours, férocement sélectifs, pour être recruté, pour passer à un grade supérieur, pour progresser dans sa carrière, pour obtenir des congés pour recherche ou des détachements. En outre, la production globale de la recherche universitaire en France est énorme compte tenu des conditions matérielles dans lesquelles elle se réalise et de la pesanteur croissante des obligations administratives accumulées par une administration en délire, qui produit continûment des inventions bureaucratiques.

Si l'on considère tous ces facteurs, l'obsession de l'évaluation est purement idéologique. C'est l'application aveugle de préjugés sur le métier d'universitaire, sans connaissance de la réalité, et de ma...
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Lyon : l'amiante en question

Le site d'information rebellyon a publié un article sur l'amiante à Lyon 2
a retrouver ici

Un article sur l'université de Jussieu et les problème d'amiante par le Monde
a retrouver ici

note : Le campus de Bron et le campus de Jussieu ne font pas parti du plan campus

Forum Liberation

En attendant la prochaine AG et des nouvelles fraiches , nous vous invitons a regarder les débats du forum Liberation qui s'est deroulé du 18 au 20 septembre a Lyon. Un debat samedi a 14h30 portait sur l'autonomie des universités
http://www.forum-liberation-lyon.com/