mercredi 18 mars 2009

Revue de presse du 18 mars 2009

Apres plusieurs jours d'absenc"e revoila la revue de presse.

Retour sur le probleme vue du point de vue européen par Cafebabel.com


Processus de Bologne : les universités françaises en colère


Fin 2008, les universités italiennes, espagnoles et grecques ont manifesté leur mécontentement. En 2009, c’est au tour de la France de dénoncer les conséquences du processus de Bologne qui recommande une « gouvernance » plus hiérarchique des universités. Une professeur explique les raisons de la mobilisation. Débat.par

« Le 2 février, l’université et la recherche s’arrêtent. » De droite et de gauche, les enseignants-chercheurs (qu’on appelle aussi les « profs de fac ») sont en grève, les étudiants suivent, les employés administratifs soutiennent, les labos des chercheurs se déclarent en lutte. Deux étincelles ont mis le feu aux poudres.

Le gouvernement français veut bouleverser le statut des enseignants-chercheurs : une réforme qui est là conséquence de la « loi relative aux libertés et responsabilités des universités » (LRU) : votée et appliquée en 2008 à marche forcée, elle a donné un pouvoir énorme aux présidents d’université aux dépens des instances collectives. Ces derniers auront entre leurs mains le pouvoir d’alléger ou de doubler le nombre d’heures de cours des « profs de fac ». Les opposants dénoncent le risque d’arbitraire et d’atteinte à l’autonomie intellectuelle. Malgré son nom, cette loi a aussi accru le pouvoir de l’Etat par un nouveau mode de financement tout en recourant davantage aux entreprises.

Formation et précarité des profs

Le gouvernement impose aussi une réforme brutale de la formation et du recrutement des enseignants du primaire et du secondaire, appelée « mastérisation » : cinq ans d’études comme auparavant mais la dernière année cesse d’être un stage pratique payé (les étudiants y seront de leur poche), et le concours de recrutement a un contenu intellectuel affaibli. Il s’agirait, selon le gouvernement, d’un alignement sur les normes européennes.

Sur ces deux points se greffe le démantèlement (entre autres) du Centre national de la recherche scientifique que le gouvernement veut découper en plusieurs Instituts sous prétexte de visibilité, et pour contrôler davantage ses orientations, au risque d’une mainmise de l’Etat sur la science. Le financement suscite lui aussi la colère des scientifiques : c’est maintenant l’Agence nationale pour la recherche (aux membres nommés par le gouvernement), qui distribue l’essentiel des crédits sur des projets de recherche très majoritairement définis par l’Etat. Elle privilégie l’application industrielle au dépens de la recherche...
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Appel à la démission de Darcos et Pécresse

NOUVELOBS.COM

La Coordination nationale des universités se déclare "choquée" par "l'attitude de mépris" à propos du décret sur les enseignants-chercheurs.


La Coordination nationale des universités (CNU) se déclare "choquée", mardi 17 mars, par "l'attitude de mépris" des ministres de l'Education Xavier Darcos et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, et demande "leur démission".
La CNU "se déclare particulièrement choquée par l'attitude de mépris, voire de provocation des deux ministres de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et de l'Education nationale", indique-t-elle dans une motion votée à l'issue de la réunion lundi soir de 300 délégués à Dijon.
Elle "dénonce les manquements graves à l'éthique que constituent les mensonges répétés de Xavier Darcos - sur l'allongement de la formation des enseignants - et de Valérie Pécresse - sur les budgets - et demande leur démission", ajoute la coordination.

Multiplier les actions

La CNU déclare également revendiquer "aucun salaire en dessous de 1.500 euros net, un plan pluriannuel d'embauche et la fin de la précarité".
La Coordination appelle "à participer massivement à la journée d'action interprofessionnelle de jeudi" et recommande la multiplication d'actions coups de poing comme "les blocages ponctuels des voies et les intrusions dans les gares" SNCF et "les opérations péages...
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Enseignants motivés mais en ordre dispersé


Les motifs d’inquiétude touchent toutes les catégories.



Xavier Darcos peut au moins se féliciter d’une chose : en «suspendant» in extremis sa réforme du lycée en décembre, le ministre de l’Education a stoppé net une contestation qui prenait des proportions inquiétantes. Depuis, les lycéens sont rentrés dans leurs établissements, les profs ont repris les cours. Et le grand mouvement allant de la «maternelle à l’université» tarde à se mettre en place.

Pourtant, les sujets de mécontentement ne manquent pas : les suppressions de postes - 13 500 l’an prochain ; l’aide individualisée aux élèves du primaire alors même que l’on réduit le nombre de postes en Rased (les maîtres spécialisés dans la difficulté scolaire) ; les évaluations en CM2 et en CE1, etc.

«Lassitude». Parmi les enseignants, beaucoup se disent exaspérés par ces réformes qui leur tombent dessus sans avoir été vraiment débattues. «Il y a aussi de la lassitude, à protester et à ne pas être entendus», confie un prof des écoles qui a signé une lettre de «désobéissance» - refusant de mettre en place les réformes - et qui risque des sanctions. Les enseignants seront présents demain dans les manifestations. Mais combien ?...
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Universités : la mobilisation ne faiblit pas


Environ 2 000 étudiants et enseignants-chercheurs se sont donné la main pour dire « non aux réformes de l'enseignement supérieur »


A l'approche du grand rendez-vous du 19 mars, on aurait pu croire que la mobilisation contre les réformes de l'enseignement supérieur fléchirait. Et bien pas du tout. La preuve hier à l'université Lyon 1 où des enseignants-chercheurs, accompagnés d'une centaine d'étudiants, ont perturbé la tenue du conseil d'administration. Il devait y être voté la mise en œuvre des chaires d'excellence, « mesure qui instaure la concurrence entre les personnels tout en supprimant des postes de chercheurs » selon ses opposants.

Après quelques échanges assez houleux entre administrés et enseignants-chercheurs, le vote a finalement pu avoir lieu. Et le résultat fut à la hauteur des espérances des bloqueurs avec 25 voix contre la mise en place des chaires d'excellence et seulement deux pour. « C'est vraiment inattendu, explique Chantal Diaz, enseignant-chercheur en biologie à Lyon 1. On espérait que le conseil d'administration vote contre, mais avec une telle ampleur… Mais je reste persuadée que si nous, les enseignants chercheurs, ne nous étions pas mobilisés, la décision du conseil aurait été différente. »

Un peu plus tard dans l'après-midi, une farandole de la recherche a envahi les quais de Rhône. Dans une ambiance des plus festives, (olas, chants et téléphone arabe étaient au programme) plus de 2000 étudiants et enseignants...
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Lyon II: l'AG des Quais du 17 mars 2009

L'Ag a réuni plus de 800 étudiants. Malgré un lassitude qui se faisait ressentir chez les participants , les interventions ont agité la foule. La grève a évidemment été reconduite , comme celle des enseignents ( AG qui a eu lieu au meme moment a coté). Le blocage ,question qui attire la foule a donc été revoté. Apres plusieurs hesitation de la tribune le vote a eu lieu vers 13h30 avec controle des cartes étudiante. Apres 1h de vote , les resultats sont tombés. 520 personnes pour continuer le blocage contre 150 contre. Ainsi lyon 2 Quai reste bloqué encore 7 jours.

A16h eu lieu la farandolle de la recherche . Cette chaine humaine sur les quais du rhones a reuni 2000 personnes selon le cpomité d'action , 1200 selon les RG. Tres satisfaite, l'une des organisatrice a conclu que la mobilisation est loin d'etre morte. Il invites evidemment tout le monde a venir a l'universithon qu'ils organise aujourd'hui place Bellecour. Au programme cours hors les murs, crepes, jeux pour enfants et pour adultes ...