mercredi 4 mars 2009

Programme du 5 mars 2009 à Lyon

7h00 : rendez-vous à Lyon-II-Quais pour continuer le blocage.
- 7h00 : blocage du Quai 43 à Lyon-I.
- 9h00 : AG de Physique étudiants et personnels, à Lyon-I, amphi 3.
- 10h00 : AG étudiante à Lyon-II-Bron,amphi Cassin.
- 10h00 : AG CNRS-Région Lyonnaise, amphi à déterminer.
- 10h30 : AG étudiante à Lyon-I, amphi 3.
- 12h00 : réunion de préparation de la délégation BIATOSS au local syndical de Lyon-I.
- 13h00 : "Mur des lamentations", place des Terreaux.
- 14h00 : manifestation nationale dans l’Enseignement Supérieur, dans la Recherche et la Santé, place des Terreaux, direction Bourse du Travail (place Guichard) en passant par la Préfecture. Appel à la manifestation de la Coordination Lycéenne Lyonnaise.

Pour comprendre

Au lendemain de l'AG de Lyon 2 quais et a la veille de l'AG de Lyon 2 Bron, nous vous proposons de comprendre la structure syndicale etudiante francaise a l'aide de wikipedia (en raison de son caractere libre et sans droit d'auteur)


En France, les syndicats étudiants sont des association loi de 1901 (ou 1908) et ne bénéficient pas des spécificités accordées par la loi aux organisations syndicales (droit de grève, désignation de délégués syndicaux, signature d'accords...). La loi française reconnaît cependant implicitement la notion de syndicalisme étudiant, en effet l'article L.712-6 du Code de l'éducation (définissant le rôle du CEVU) dispose : « Il est le garant des libertés politiques et syndicales étudiantes. ».

Les syndicats étudiants se réfèrent à deux chartes, la Charte d'Amiens (qui est le document fondateur du syndicalisme) et la Charte de Grenoble (qui est le document fondateur du syndicalisme étudiant).


Les syndicats francais ici

L'histoire des mouvements étudiants en France

Derniers mouvement:

CPE en 2006

LRU en 2007

Rectificatif

La vitre cassée ce matin sur le campus des quais s'est produite lors d'une altercation entre un bloqueur et un anti-bloqueur. En poussant la vitre de chaque coté, les deux individus ont malencontreusement cassé la vitre.

relatif a l'article de ce matin ici

Tribune : Unef (national)

L'UNEF appelle à une journée nationale de manifestations le jeudi 5 mars !

Face à la pression sociale qui s’est organisée ces dernières semaines, le gouvernement a été contraint de faire des gestes en direction du mouvement social. Suite à la forte mobilisation du 29 janvier, Nicolas Sarkozy a annoncé des premières mesures en direction des salariés, encore insuffisantes. Dans les universités, face à la forte mobilisation des étudiants et des personnels, le gouvernement a été contraint de concéder des premiers éléments de réponse.

François Fillon a annoncé que le gouvernement renonçait aux suppressions de postes dans l’enseignement supérieur en 2010 et 2011, et que le décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs devait être entièrement réécrit. Ces premiers reculs du gouvernement sont des acquis de la forte mobilisation de ces dernières semaines.

>>Le renoncement aux suppressions de postes en 2010 et 2011
C’est un sérieux revers pour un gouvernement qui, depuis 2007, a fait de la question des suppressions de postes dans la fonction publique l’axe central de sa politique. C’est le seul secteur de la fonction publique, ainsi préservé à ce stade. C’est surtout la reconnaissance que l’encadrement des étudiants est insuffisant à l’université.

>>La réécriture du décret de statut des enseignants-chercheurs
Alors que Valérie Pécresse ne souhaitait faire que des aménagements à son projet très contesté, les discussions repartent à zéro sur le décret. C’est un désaveu pour Valérie Pécresse. Cela signifie que le texte sera entièrement réécrit, sur d’autres bases que celles actuellement contestées.

Cependant, ces réponses sont loin d’être suffisantes. L’ensemble des revendications portées par les étudiants n’ont pas été entendues. Le gouvernement doit désormais apporter des réponses aux revendications des étudiants sur : le renoncement aux 900 suppressions de postes en 2009, le retrait de la réforme du financement « à la performance », la lutte contre la précarité, la réforme de la formation des enseignants.
Les annonces faites la semaine dernière doivent nous servir de points d’appui pour continuer la mobilisation et obtenir de nouvelles avancées. Les journées de manifestations du 5 mars et du 19 mars seront l’occasion de faire entendre notre voix.
Les étudiants se sont mobilisés pour défendre leurs conditions d’études, et pour refuser la mise en concurrence des universités.

Tous dans la rue le 5 mars et le 19 mars prochains !

A Paris manifestation à 15h00, place Denfert-Rochereau !

Aix-en-provence à 14h00, départ de la fac de lettres

Marseille à 14h00, départ de Saint Charles

Nantes à 15h00, place de la Bretagne

Toulouse à 14h30, place du capitol

Brest rassemblement devant la face de lettres

Lille à 14h30, Porte de Paris

Lyon à 14h00, place des Terreaux

Bordeaux à 14h30, place de la Victoire

Grenoble à 10h00 à la gare

Tribune : Uni (national)

Des blocages de facs inacceptables

Le mouvement dans les facs s’enlise

Face aux blocages, l’UNI demande que les présidents des universités concernées fassent tout ce qui est en leur pouvoir afin que cessent ces situations.

Alors que le gouvernement a fait plusieurs annonces la semaine dernière visant à répondre aux inquiétudes de la communauté universitaire et en particulier des enseignants-chercheurs, et que des concertations sont en cours avec les syndicats enseignants, des étudiants subissent des blocages inacceptables et ne peuvent étudier correctement.

Faute de réussir à rassembler au-delà d’un cercle restreint de militants, les contestataires multiplient autant les mots d’ordre, qui sont souvent bien éloignés des problèmes universitaires (réévaluation du SMIC, pouvoir d’achat, conflit en Guadeloupe, régularisation des sans-papiers…) que les actions radicales.

Plusieurs sites universitaires sont bloqués depuis hier, souvent par des minorités, organisées, et qui représentent les franges radicales de l’extrême gauche. A Perpignan hier, voyant qu’ils ne réussissaient pas à mobiliser, quelques dizaines d’étudiants ont sorti tables et chaises des classes de cours pour bloquer les accès à toute l’université. Plusieurs facultés de lettres et sciences humaines sont touchées également (Tours, Angers, Tolbiac, Aix-Marseille 1…)

Si ces blocages n’ont lieu que dans très peu d’endroits (une dizaines d’universités sont touchées au total), ce sont néanmoins des milliers d’étudiants qui en sont victimes. Rajoutés aux cours que certains enseignants n’assurent pas depuis parfois plus de deux mois, ou aux rétentions de notes qui ont lieu dans certaines universités, les agissements de ces minorités d’agitateurs risquent une nouvelle fois de pénaliser gravement les étudiants.

Par exemple, à l’université Jean Monnet de Saint-Etienne, ou à la faculté de psychologie de l’université Paris-Descartes, les étudiants sont empêchés d’aller en cours depuis plusieurs semaines, et sont menacés de voir leurs examens reportés.

L’UNI rappelle que les blocages des facs sont interdits par la loi, et que nul n’a le droit d’empêcher un étudiant qui le souhaite de pouvoir étudier librement. L’UNI demande que les présidents des universités concernées par les blocages fassent tout ce qui est en leur pouvoir afin que cessent ces situations.

Tribune : FSE (national)

Ni concertation, ni négociation, ni "bonne réforme" ! Luttons pour une fac critique et populaire !

publié le 25 février 2009

Le mouvement sur les universités continue à prendre de l'ampleur. Plusieurs dizaines d'universités ont revoté la grève cette semaine, dont déjà 12 ont mis en place les piquets de grève. La première coordination étudiante qui s'est tenue à Rennes les 14 et 15 février a réuni 63 universités. L'appel adopté se prononce clairement pour l'unité de l'ensemble du mouvement universitaire, en met en son centre l'abrogation de la LRU. Il se prononce clairement pour "la cessation totale et reconductble des cours".

Mais quelques semaines à peine après le début de la mobilisation on nous parle déjà de concertations, de "grenelles", de négociations, d'"états généraux" ! Déjà on demande au gouvernement une "véritable réponse" aux "inquiétudes" de la "communauté universitaire". Nous ne sommes pas "inquiets", nous sommes simplement conscients de ce que le gouvernement et le patronat veulent nous imposer ! Nous ne demandons rien à Sarkozy : il ne trahira jamais les intérêts de sa classe. Refusons le piège des négociations dans lequel on veut déjà nous faire sombrer.

Notre seule arme face au gouvernement, c'est la lutte et la grève. Nous devons nous mobiliser jusqu'à la satisfaction de nos revendications. Imposons le blocage total des universités, en commençant par mettre des piquets de grève partout où les conditions sont réunies.

La lutte contre le CPE l'a montré : le gouvernement ne recule que quand la grève menace de gagner ou gagne d'autres secteurs. Or aujourd'hui ce sont des milliers de travailleurs qui sont attaqués de plein fouet par la crise (baisses de salaires, "chômage technique", licenciements, etc.) et qui commencent à riposter malgré la passivité des centrales syndicales. Tous ensemble nous devons lutter pour faire reculer le gourvenement. C'est cette convergence avec les travailleurs qu'il redoute le plus : elle doit être notre objectif central. Suivons la voie ouverte par les travailleurs et le peuple de Guadeloupe !

Seule la lutte paie !
Personnels enseignants et non enseignants, étudiants : unité jusqu'à l'abrogation de la LRU !

Lyon II Quai. Le blocage des cours crée des tensions

Ce matin, a partir de 7h une équipe de bloqueur des cours s'est posté aux différentes entrées de l'université. Toutes les entrées ont été fermé par les bloqueurs sauf le 4 et le 74 rue Pasteur. Cette fermeture a créé des actes de violence par les personnes arrivé pour suivre leurs cours. Cette ouverture partielle du campus des quais a été voté lors de l'AG de gréviste amphi Lucie Aubrac a 14h.
Malgré la décision prise hier cela n'a pas empêché des actes de violences. Le fait le plus marquant est une vitre cassée par un étudiant d'eco-droit qui voulait rentrer dans la fac pour avoir cours. Le comité anti-blocage s'est formé hier et a commencé leurs action pour une réouverture de l'université qui n'ont été pour le moment que violente.

L'AG de Bron, demain, portera évidemment sur la question du blocage de ce campus. Elle a été fixé a 10h amphi Cassin

L'equipe du blog

Lyon: Programme du 4 mars 2009

Mercredi 4 mars :

- 7h00 : rendez-vous à l’université Lyon-II-Quais pour le blocage.
- Toute la journée : à Lyon-I (Thémis), "Forum avenir" ; accueil par un petit déjeuner et actions d’informations.
- 11h00 : AG étudiante Lyon II à l’amphi Laprade
- 11h00 : une maître de conférence en sociologie viendra parler de sa recherche sur l’Université de Perpignan et poser la question de l’avenir des petites universités à Lyon-II-Bron, bâtiment K, amphi C.
- De 12h00 à 13h00 : atelier côté cours par Annie Claustres "L’art contemporain comme outil pour penser le monde" en salle BR31
- 12h30 : AG (ouverte) des personnel-le-s BIATOSS à Rockefeller (Amphi 1bis).
- 12h30 : AG à l’IUFM de Lyon, amphi Kergomard.
- 13h00 : AG de l’UFR de Maths (l’UFR d’info s’y joignant vers 14h00), à Lyon-I, amphi Jordan.
- 16h00 : projection du film "Ma mondialisation" suivi d’une discussion avec le réalisateur Gilles Perret, à Lyon-II-Bron, bâtiment K, amphi C.

Programme de hors les murs du 4 mars 2009

Mercredi 4 Mars 2009 De 9h30 à 18h Action « Cours hors les murs »

Suites aux réformes actuelles touchant le monde universitaire, enseignants-chercheurs et étudiants ont décidé de mettre en place une action alternative :
Nous vous proposons de (re)découvrir le travail de qualité produit par l'Université française au travers de l'action « cours hors les murs ». Les cours qui auront lieu ce mercredi 04 mars de 9h30 à 12h au cinéma Comoedia (T2 arrêt Centre Berthelot) et de 13h00 à 18h00 sur la place Louis Pradel - en face de l'Opéra - et sur la place des Terreaux (Métro : arrêt Hôtel de ville).
Cet événement, ouvert à tous, sera assuré par des enseignants des Universités de Lyon, et de l'Institut d'Etudes Politiques (IEP)



LE MATIN AU CINEMA "COMOEDIA"


9h30 : JACQUES GERSTENKORN – Lyon 2 Filmer les campagnes électorales : stratégies documentaires et enjeux politiques des années 60 à nos jours.
10h45 : LUC VANCHERI - Lyon 2 André Bazin ou la nouvelle prose du monde.


L'APRES-MIDI, VENEZ AVEC VOS CHAISES !


Place des Terreaux

13h-14h - JULIE SERMON - Lyon 2 Peanuts de Faustino Paravidino : bréviaire théâtrales et satirique de la globalisation
14h-15h- JEAN SOLCHANY – IEP Lecture et interrogation autour des bienveillantes de Jonathan Littell
15h-16h- GILLES VERGNON - Lyon 2 Histoire et mémoire : quelles relations ?
16h-17h - JEROME BASTIEN - Lyon 1 Les enjeux de la biomécanique en sport

Place Louis Pradel - Devant l'Opera

13h-14h - PHILIPPE CORCUFF – IEP Renouvellement de la critique du capitalisme aujourd'hui
14h-15h - DAMIEN GAYET - Lyon 1 Le cosmos mathématique
15h-16h- RODOLPHE BACQUET - Lyon 2 La révolution esthétique de la Nouvelle Vague, 1957-1963
16h-17h - PIERRE CREPEL - Lyon 1 L'encyclopédie de Diderot-d'Alembert et les sciences
17h-18h - JEAN DUCHAMP ET L'ENSEMBLE RES FACTA - Lyon 2 Dévotion populaire à l'époque des réformes
Nous serons à l'abri en cas de pluie !!!
Programme sous réserve de modifications

par le comité d'action 2009