lundi 13 avril 2009

Revue de presse du 13 avril 2009

Universités: "une frange se radicalise", déplore Valérie Pécresse
AP | 10.04.2009 | 10:11

La ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse a déploré vendredi qu'"une frange se radicalise" au sein du mouvement contre la réforme des universités, tout en répétant qu'elle ne validerait pas "des semestres sans cours".

"Manifester son désaccord vis-à-vis de la politique générale du gouvernement ou de l'autonomie des universités, ce sont des points forts de désaccord politique, mais cela n'a pas grand chose à voir par rapport à l'état des choses", a-t-elle estimé sur Canal+.

"Il y a dans le conflit des inquiétudes qui s'expriment sur des mesures concrètes actuelles que prend le gouvernement, là on peut concerter (...) mais ce que je vois c'est une frange du mouvement qui se radicalise et nous dit 'retirez tout'", a souligné Mme Pécresse.

"Il y a un certain nombre de demandes portées dans ce mouvement, qui sont très radicales, qui visent à ce qu'on retire tout ce qu'on a fait depuis 2007", à savoir l'opposition "à l'autonomie des université qui date 2007", a analysé la ministre. Mais "nous ne reviendrons pas sur cette autonomie".

"Maintenant que nous avons apporté toute une série de réponses, l'urgence c'est de penser aux étudiants et aux diplômes", a souligné Mme Pécresse. Et "je refuse l'idée de valider des semestres sans cours".

"Toutes les universités ont organisé un plan de rattrapage des cours, c'est possible aujourd'hui de rattraper tous les cours qui ont été manqués, en étalant les examens, en utilisant les vacances de Pâques pour c...
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Les français soutiennent le mouvement, pas les blocages

Une majorité de Français (51 % contre 48 %) estime que le mouvement de protestation dans les universités est justifié, selon un sondage Opinionway réalisé pour le ministère de l'enseignement supérieur, du 8 au 10 avril, auprès de 1 002 personnes. Mais 64 % désapprouvent la décision de certains enseignants-chercheurs, à l'université de Rouen notamment, de boycotter la présidence des jurys du baccalauréat. De même, ils sont opposés aux blocages à 58 %, et les trouvent même inacceptables pour 47 % d'entre eux (contre 34 %). Les conséquences induites par les blocages d'ampleur variable qui touchaient encore une minorité d'universités la semaine dernière, provoquent un net rejet. Trois personnes interrogées sur quatre ne veulent pas entendre parler d'une validation automatique du semestre,...
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Entretien Orange - Le Télégramme. Pascal Olivard, président de l'UBO

13 avril 2009 à 15h40

Pascal Olivard, préside l’Université de Bretagne Occidentale à Brest. Une fonction qui l'expose partciulièrement. Le 27 mars dernier, déjeunant près de la fac Segalen, trois individus encagoulés ont surgi dans l'établissement et projeté sur lui le contenu d'un seau rempli d'eau froide et de divers détritus.... Retour avec lui sur les raisons d'une contestation étudiante qui se radicalise.

Hubert Coudurier : Vous avez été victime d’une agression particulièrement stupide. Vous avez porté plainte ?

"Oui, absolument, j’ai porté plainte parce que cet acte était un peu traumatisant. Je ne m’y attendais absolument pas parce que j’ai toujours eu un rapport très franc avec mes étudiants et toujours veillé à ce que leur propre sécurité ne soit jamais mise en danger malgré les difficultés et je déplore d’avoir été le premier victime des violences."

HC. La conférence des présidents s’est tenue, du moins pour sa dernière partie, dans une enceinte militaire. Tout ça n’est pas très bon pour l’image de l’université, les étudiants étrangers, pas seulement à Brest, sont un peu effarés par ce climat .

"Une précision tout de même. Une enceinte militaire, certes, mais au Lycée naval qui est un lycée d’enseignement secondaire mais également supérieur puisqu’ils ont des classes prépas; donc, on est resté tout de même dans une enceinte liée à l’enseignement et même à l’enseignement supérieur ; je comprends que pour les étudiants étrangers ce ne soit pas simple de comprendre ce qui nous arrive puisque avoir des universités bloquées pendant plusieurs semaines c’est assez étonnant vu de l’extérieur."

HC. D’autant qu’il y avait là soixante présidents d’universités et la possibilité de ...
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Nous recherchons toujours une personne pour nous aider a faire la revue de presse faute de temps

Video: 21 novembre 2007, un air de repetition