vendredi 6 mars 2009

Lyon II: [Message des élus étudiants au conseil d'administration] Liste UNEF

Rappel: L'UNEF a 2 sieges sur 6 au conseil d'administration de l'université Lyon 2 liste ici


Compte rendu du conseil d’administration du 27 mars 2009

Le conseil d’administration de l’Université qui s’est tenu vendredi a eu notamment pour débat la question de la mobilisation, qui fait partie de l’actualité de l’ensemble de la communauté universitaire. Il nous paraissait important de demander à la présidence de réaffirmer que les absences ne seraient plus comptabilisées et que le contrôle continu était suspendu afin de permettre aux étudiants mobilisés de ne pas être pénalisés (notamment les étudiants boursiers du fait de leur obligation à être assidus en cours vis à vis du contrôle du CROUS).

La question des dégradations faîtes au sein de notre université à aussi était un des éléments du débat. Nous avons donc réaffirmé que les acteurs et la nature des actions restés à la marge du mouvement ne peuvent en aucun cas le représenter, d’autant plus qu’en assemblée générale étudiante ces actes ont été condamnés.

Notre position sur le blocage

Suite à cela une assemblée générale s’est tenue le mardi 3 mars sur le campus des quais et a, entre autre, voté le blocage des Berges du Rhône à une courte majorité.

L’UNEF Lyon considère que la question du blocage ne doit pas être un motif d’appel à une assemblée générale. En effet les étudiants se mobilisent aujourd’hui pour manifester leurs désaccords face à la politique du gouvernement en matière d’enseignement supérieur. De plus, il nous semble que dans la période ce mode d’action est inapproprié puisqu’il divise plus qu’il ne réunit que se soient les étudiants entre eux ou les étudiants vis à vis des personnels et enseignants (qui ont refusé le blocage de l’université au sein de leur assemblée générale) de notre université. Même si les arguments des « pro-blocage » peuvent être entendus, notamment celui de permettre à tous de se mobiliser sans risquer d’être pénalisé, il nous semble tout aussi efficace de demander à la présidence des journées banalisées les jours d’actions et de manifestations permettant ainsi à tous de se mobiliser et évitant par la même de diviser la communauté étudiante sur la question des moyens d’action. La question centrale des assemblées générales doit rester les réformes du gouvernement qui remettent en cause le service public d’enseignement supérieur et de recherche, et qui ne garantissent pas l’accès de tous à l’enseignement supérieur, l’égalité de tous les étudiants ni la réussite de tous.

C’est pour ces raisons que l’allocation des moyens est une des réformes les plus graves de la période. En effet, en changeant les critères de financement des universités (20% à la performance 80% selon le nombre d’étudiants passant leurs examens et non plus inscrits à l’Université), le gouvernement ne garantit pas l’égalité entre les universités, et donc entre les étudiants, égalité qui pourtant est la condition d’un service public de qualité, et fait peser le poids du dysfonctionnement du système universitaire sur les étudiants. En effet, avec la réforme de l’allocation des moyens, un des critères utilisés pour le financement des établissements d’enseignement supérieur sera celui du taux de réussite aux examens. Or, nous savons que les universités accueillant un public plus populaire aura un moins bon taux de réussite, puisque le taux d’étudiants salariés dans ces universités est plus élevé (et le salariat étudiant est la première cause d’échec à l’université).

Compte rendu du CEVU du 27 mars 2009

Le Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire, qui s’est tenu le même jour, a notamment posé la question de la pluridisciplinarité en première année. En remettant en cause celle-ci par l’instauration d’une majeure ayant plus de poids (en crédits, coefficient, en volume horaire), l’université saborderait un de ses outils les plus efficaces. La particularité de notre Université, de permettre la réorientation sur une ou l’autre des filières de première année, est partie du constat commun qu’une année au sein de son cursus universitaire, permettant à l’étudiant de réfléchir à son orientation, était nécessaire. Revenir sur cette avancée serait faire un recul idéologique de 20 ans en arrière.

En ce qui concerne les U.E. transversales, que se soient les TICE ou les langues, il est important de les conserver toutes obligatoires pour tous, afin de permettre aux étudiants d’avoir à la fois des outils qui leurs serviront pendant leurs années d’étude, pour leur insertion professionnelle et enfin de les garder au même coefficient en première année, pour garantir un maximum d’U.E. où l’étudiant peut s’investir et ainsi éviter le décrochage de ses études.

L’UNEF fera signer une pétition sur cette question dès la semaine prochaine, afin de faire comprendre que les étudiants ne sont pas prêts à reculer sur ces questions là, et rappeler que se sont des lignes jaunes qui pendant la campagne présidentielle de notre université avaient été rappelées et ne devaient pas être franchies.

Un deuxième recul serait regrettable pour les étudiants, à savoir la question des notes planchers. En effet celle-ci était mise à l’ordre du jour du conseil d’UFR de langues du lundi 2 mars. Notre vice-président étudiant, Baptiste Trallero, et les élus étudiants UNEF du conseil d’UFR, ont rappelé avec force que les notes planchers sont une grave remise en cause de la compensation annuelle (celle-ci permettant de prendre en compte la progression de l’étudiant sur l’ensemble de son année et non pas avec deux semestre juxtaposés). Chacun a le droit d’avoir la possibilité de rattraper au cours de l’année, des notes plus basses que d’autres. Enfin l’université devrait plutôt se poser la question de comment résoudre l’échec des étudiants plutôt que de pénaliser et stigmatiser les étudiants qui sont dans ce cas. Quand on constate que la première cause d’échec à l’Université est le salariat étudiant, certaines mesures déjà existantes pourraient être renforcées, comme l’aménagement des emplois du temps pour les étudiants salariés, et d’autres devraient être mises en place, comme la mise en ligne des cours.

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Lyon II: [Message des élus étudiants au conseil d'administration] Liste Etudes et Vie Universitaire (EVU)

Rappel: Etudes et Vie Universitaire (EVU) a 1 siege sur 6 au conseil d'administration de l'université Lyon 2 liste ici


"La FéDé Lyon 2, association représentative au sein de l'Université Lumière - Lyon 2, condamne fermement la décision unilatérale de certains individus de bloquer les accès à l'Université.

Elle rappelle que ces actions pénalisent de nombreux étudiants dans la poursuite de leurs études. Le service public d'enseignement supérieur doit continuer à bénéficier aux étudiants qui le souhaitent.

La FéDé condamne les pratiques d'une extrême minorité d'individus dont l'appartenance à Lyon 2 peut être mise en doute, d'autant plus que ces personnes réunies en «Assemblée Générale» ne représentent pas l'ensemble des étudiants. Nous ne pouvons pas tolérer la prise en otage de l'ensemble de la communauté étudiante qui n'est pas en mesure d'exprimer sa diversité et son positionnement tant les mouvements sont noyautés par de fortes pressions syndicales.

En marge du mouvement, la FéDé Lyon 2 dénonce les dégradations au sein des locaux de l'Université (halls d'entrée, cours de bâtiments ...).

Ces dégradations, sous prétexte de l'engagement de certains étudiants au profit du service public, revient finalement à ne pas respecter notre lieu d'études appartenant au patrimoine public et remet ainsi en cause l'exercice du service public en mettant en danger la sécurité et l'accessibilité des étudiants à notre université.

La FéDé Lyon2 demande donc la mise en place exceptionnelle d'un vote sur le blocage à bulletin secret et émargement des étudiants ou à défaut un vote électronique (ou par internet) et nous invitions tous les étudiants à débattre pour évoquer en toute transparence les enjeux actuels de notre université."

Lyon: Programme du 6 mars 2009

Vendredi 6 mars :

- 8h30 : rassemblement de soutien à la délégation BIATOSS pour son entrevue avec Lionel Collet (président de Lyon-I), devant le bâtiment Domitien Debouzie.
- 10h30 : grande tyrolienne militante organisée par les étudiants de STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) sur les quais du Rhône, à la hauteur de la fosse aux ours et du pont de la guillotière : "la LRU, la descente aux enfers".
- 12h00 : Réunion d’organisation de l’UFRA (UFR-Autogérée). RDV devant la cafet’ dans la cour des quais (lyon II).
- 14h00 : "Globo" (fausse manif de droite), place Carnot, en direction de la place des Terreaux (via la place Bellecour et l’avenue Edouard Herriot), à l’initative d’étudiant-e-s mobilisé-e-s de l’IEP.
- 15h30 : conférence "Montrer la prise de consicence".
- Assemblée Générale de la Coordination Nationale Étudiante à Toulouse.

Revue de presse du 6 mars 2009

Universités: "on trouvera des voies de passage", assure Valérie Pécresse
AP | 06.03.2009 | 09:26

La ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse a assuré vendredi matin que le gouvernement trouvera "des voies de passage" sur la réforme de l'université "par le dialogue".

Alors qu'elle reçoit dans la matinée les enseignants-chercheurs, Valérie Pécresse a estimé sur LCI qu'"on trouvera les voies de passage pour rassurer les enseignants-chercheurs, les universitaires, pour leur donner les garanties que l'autonomie pour eux, cela va bien se passer par le dialogue, et pas par le blocage".

"Nous nous donnons tous les moyens avec les organisations syndicales représentatives de trouver la voie de passage, dans le plus large consensus, qui nous permettra de rétablir la confiance", a ajouté Valérie Pécresse.

La ministre de l'Enseignement supérieur a précisé que...
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Universités : la colère persiste, les présidents optimistes

[ 06/03/09 ]

La mobilisation des enseignants-chercheurs, en baisse la semaine dernière, vacances obligent, n'a pas marqué le pas hier. Entre 24.000 (selon la police) et 43.000 universitaires (selon les organisateurs) ont battu le pavé en France contre les réformes Pécresse à l'appel de leurs organisations. C'est plus que le 26 février (entre 17.000 et 33.000 manifestants,) mais moins que le 19 (entre 32.000 et 53.000 manifestants). Si les protestataires ne désarment pas, le camp réformiste se prépare, lui, à un nouveau marathon de négociations aujourd'hui pour achever la réécriture du décret sur les enseignants-chercheurs. Optimistes, les présidents d'universités croient à une « sortie de crise » possible grâce aux « avancées sérieuses » consenties par le gouvernement sur le statut des enseignants-chercheurs et les postes (pas de suppressions en 2010 et 2011). Toutefois, « il reste à traiter la formation des enseignants, qui est devenue le principal sujet de crispation d...
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Les réformes de l'hôpital et de l'enseignement à l'épreuve de la rue

Plusieurs textes phares du gouvernement ont amené des milliers de manifestants dans les rues ce jeudi. Il s'agit de la réforme hospitalière et des réformes concernant l'enseignement ( université et statut des enseignants-chercheurs ). Des médecins et des personnels des hôpitaux publics ont ainsi manifesté pour réclamer davantage de moyens mais surtout le retrait du projet de loi Bachelot en cours d'examen à l'Assemblée. Ils estiment que ce texte menace l'emploi et la qualité des soins. Des rassemblements ont donc eu lieu dans une trentaine de villes à l'appel de syndicats de médecins (Amuf, CPH, INPH, Snphar) et de personnels (CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, Sud). À Paris, les manifestants (1.600 selon la police, 3.000 selon les syndicats), parmi lesquels de nombreux personnels de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), ont défilé derrière une banderole de tête demandant : "Des moyens pour la santé et l'action sociale, Retrait du projet de loi Bachelot."

À Marseille, des manifestants (300 selon la police) avaient inscrit sur une banderole : "L'hôpital, un avenir à soigner, défendons-le." Des personnels de l'hôpital de Belfort-Montbéliard ont déclaré leur établissement "hôpital-mort" et les employés d'astreinte portaient un brassard noir. Des personnes ont aussi battu le pavé, notamment à Nantes (400 selon la police), Roanne (entre 300 et 400) ou encore à Nancy (entre 100 et 500)...
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Blocage de la sorbonne en video ici


Pécresse, les embûches d'une bûcheuse
Chahut. La ministre résiste face à la contestation et à son rival aux régionales.

« Le président m'aurait nommée juste parce que je suis blonde ? » lâche-t-elle en penchant la tête sur le côté, d'un air faussement naïf. Dans son bureau, en robe-pull beige et bottes marron, la sage et discrète Versaillaise Valérie Pécresse se fait mordante. Dehors, à quelques mètres de son ministère bien gardé par les CRS, des milliers de manifestants crient leur colère contre sa réforme.

Chahutée par la rue depuis un mois, malmenée dans la primaire francilienne, cible de l'agacement de Nicolas Sarkozy, la ministre de l'Enseignement supérieur traverse une mauvaise passe. Pourtant, rien n'y paraît. Ce jeudi 26 février, elle semble même soulagée. La veille, François Fillon a annoncé des mesures en faveur des enseignants-chercheurs : la réécriture du décret contesté et le maintien de 225 postes censés être supprimés. Certains y voient le signe de son impuissance, un désaveu du président. Pécresse assure, au contraire, qu'elle attendait cet arbitrage. Depuis plusieurs jours, elle tentait de convaincre le président et le Premier ministre de faire un geste. C'est chose faite. « Maintenant, il faut recommencer avec de bonnes règles du jeu », dit-elle avec entrain.

Malgré l'optimisme affiché et un sourire poli, les dernières semaines n'ont pas été une sinécure pour « la blonde » de 41 ans. On lui a reproché son manque de souplesse en s'accrochant au maintien du décret réformant le statut des enseignants-chercheurs, son profil d'énarque éloigné du terrain, sa communication confuse... « Il y a eu des formulations maladroites qu'on n'a pas réussi à rattraper, reconnaît-elle. Tous les messages étaient brouillés, je n'étais plus audible... » D'où la nomination, le 9 février, de la médiatrice Claire Bazy-Malaurie-que certains disent imposée par l'Elysée-pour éteindre l'incendie. Las ! le profil non universitaire de cette magistrate a créé la polémique au sein même de l'UMP.

« On ne demande pas à un ministre d'être zéro défaut, se défend Valérie Pécresse. L'important, c'est de reconnaître ses erreurs et de ne pas renoncer. » « Elle est très courageuse, estime l'ancien ministre de l'Education nationale Luc Ferry. Là où elle n'a pas eu de chance, c'est d'hériter du dossier de la mastérisation [une partie de la réforme de la formation des enseignants], qui vient de la Rue de Grenelle. » Pécresse aurait espéré que son collègue Xavier Darcos, avec qui les relations ont tourné au bras de fer, repousse sa réforme. Niet !

Pas de chance non plus quand Nicolas Sarkozy s'en mêle... Le 22 janvier, devant un parterre de chercheurs, le président dénonce des « résultats médiocres », « un système infantilisant » et « paralysant ». Les images, diffusées en boucle sur Internet, vont mettre le feu aux poudres. Et le 13 février, Sarkozy l'aurait priée d'explorer « rapidement » de nouvelles pistes.

En temps de crise, les amis se font rares au gouvernement. Valérie Pécresse a pu compter sur le soutien de Luc Chatel, un fidèle, et sur la neutralité bienveillante de Roselyne Bachelot. Mais il en faut plus pour décourager « la blonde », qui dit avoir vécu ces dernières semaines comme un simple « aléa de la vie politique ». « J'y crois encore ! » affirme cette catholique pratiquante. « Je ne peux pas rater. Surtout que je sais qu'il [Sarkozy] y tient... »

Dites-lui qu'elle n'est « pas cap' », et elle redouble d'efforts ! Le machisme de certains de ses collègues stimule aussi cette mère de trois enfants. A l'Assemblée, le 10 février, alors que des députés UMP se levaient pour l'encourager, le bruit a couru qu'elle avait les larmes aux yeux. « Les femmes, quand elles se battent, il y a forcément des larmes ! » ironise l'auteur...
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Lyon II: [Message des élus étudiants au Conseil d'Administration] Liste Confédération Etudiante (Cé)

Rappel: La Cé a 1 siege sur 6 au conseil d'administration de l'université Lyon 2 liste ici

L’Université connaît une période mouvementée, Lyon 2 n’échappant pas à la règle. Tout en soutenant le mouvement contre la politique gouvernementale, la Cé dénonce le blocage. Partageants des valeurs de démocratie, nous n’acceptons pas cette situation. Nous condamnons fermement toute atteinte aux individus ainsi qu’aux biens et déplorons le coût d’ores et déjà engendré par des actes de malveillance qui ne font que discréditer l’Université.

La Cé demande un vote à bulletin secret afin que le blocage comme modalité de mobilisation, s’il devait être décidé, le soit par l’ensemble de la communauté universitaire sans confiscation du débat.

La préoccupation principale des étudiants reste le projet de masterisation des concours qui effraie nombre de candidats à l’entrée dans les IUFM. Nous devons obtenir la remise en cause de cette proposition de loi afin que s’instaure un véritable travail sur la formation des enseignants. Il faut trouver des solutions décentes aux lacunes des formations actuelles et garantir une formation de qualité pour les futures enseignants. Le gouvernement ne doit pas sacrifier ceux qui vont être appelés à former les générations futures !

De même, la réforme du statut des enseignants-chercheurs, outre l’atteinte à la liberté et à l’indépendance de ceux-ci, est clairement défavorable à la qualité de nos études. L’une des forces de l’enseignement supérieur français est encore d’associer les activités de recherche aux activités d’enseignement. Le contenu de nos formations est donc directement alimenté par la recherche, ce que nous souhaitons impérativement voir maintenu.

C'est pourquoi la Cé invite les étudiants à participer aux manifestations et à toutes les initiatives efficaces et compatibles avec la liberté d'étudier, la liberté d'aller et venir et la démocratie qui doivent aussi s’appliquer à l'Université. Nous ne sommes pas dans une zone de non droit !

L'engagement étudiant ne peut exister qu’au rythme des blocages successifs, la Cé continue donc à construire avec les étudiants et à gagner pour et avec eux. Nous cherchons ainsi à répondre aux inquiétudes des étudiants, parmi lesquels leur insertion professionnelle et leurs conditions de vie et d'études à l’Université Lumière Lyon 2.