mardi 24 novembre 2009

Revue de presse du 24 novembre 2009

La mobilisation pour l'Education est peu suivie

Selon le ministère, les taux de grévistes étaient à mi-journée de 13,39% en primaire et de 12,26% en collèges et lycées, alors que la FSU faisait état de respectivement 20 à 30% et 40% de grévistes. Les salariés de la Poste étaient également appelés à se mobiliser.

Défilé d'enseignants grévistes à Nice le 24 novembre (AFP)

Défilé d'enseignants grévistes à Nice le 24 novembre (AFP)

La première mobilisation dans l'Education nationale depuis la rentrée a été peu suivie mardi 24 novembre, en l'absence d'unité syndicale. Les manifestants à Paris et en province ont pointé "l'asphyxie" du système éducatif.
Selon le ministère de l'Education nationale, les taux de grévistes étaient à la mi-journée de 13,39% en primaire et de 12,26% en collèges et lycées, alors que la FSU faisait état de respectivement 20 à 30% et 40% de grévistes.
"Ce n'est pas une grève majoritaire mais c'est une base suffisante pour montrer qu'il y a un mécontentement réel. C'est un coup de semonce", a déclaré à Paris Gérard Aschieri, le patron de la FSU, seul grand syndicat de l'éducation qui appelait à cette journée, aux côtés de la CGT et Sud.
Ces organisations ente...
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Educ: Les mille et une raisons de manifester

Luc Chatel avait promis le dialogue et au début cela lui avait plutôt réussi. Mais aujourd'hui toute une partie du monde de l'Education ne le croit plus, dénonce des réformes imposées et un simulacre de consultations. Il affronte ainsi sa première grande mobilisation qui sonne comme un avertissement. Retour sur les principaux motifs de mécontentement.

Manif à Nice le 24 nov 09 (reuters)

- La réforme de la formation des enseignants, ou masterisation C'est l'un des grands sujets qui cimente les différentes organisations: toutes la jugent mauvaise. On ne compte plus les prises de position. Pour le supérieur, cela va de la Conférence des Présidents d'Université (CPU) au Snesup-FSU et à Autonome Sup (plutôt à droite) en passant par SLU (Sauvons l'Université), SLR (Sauvons la Recherche), les étudiants de l'Unef, etc. Pour l'enseignement scolaire, même si les critques sont parfois divergentes, il y a une quasi unanimité contre, des syndicats de la FSU comme le Snes (pour le secondaire) et le Snuipp (pour le primaire), de l'UNSA, du Sgen-CFDT, etc.

Le sujet est potentiellement plus explosif. Avec la réforme du statut des enseignants-chercheurs, il avait été au coeur de la contestation universitaire de l'an dernier. Devant la mobilisation, les deux ministres concernés - outre Luc Chatel, Valérie Pécresse à l'Enseignement supérieur et la Recherche - avaient dû reculer et accepter de la reporter. Cela avait d'ailleurs été l'un des succès la plus tangibles du mouvement.

Les deux ministres ont rendu leurs arbitrages sur les questions-clé qui restaient en suspens. Et cela a provoqué un tollé. Pour résumer, les con...
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Les projets d’entreprises sur le site de l’ANR : un nouvel outil pour faciliter la rencontre entreprises et laboratoires

plateformerpe.jpgAujourd’hui 24 novembre, a été lancé sur le site web de l’Agence Nationale de la Recherche, l’espace “Appels à projets d’entreprises”, nouvel outil de facilitation des rencontres et partenariats entre entreprises et laboratoires publics.

Ce nouvel espace constitue l’étape intermédiaire avant lancement d’un portail unique sur les partenariats en janvier 2010, annoncé en juin 2009 par Valérie Pécresse et présenté comme le futur “Meetic de la recherche” et qui regroupera toutes les ressources et outils disponibles en France ainsi qu’une cartographie des compétences de la recherche publique française.

Cet espace dédié doit permettre les rencontres entre les besoins des entreprises en matière de recherche & développement et l’offre de compétences des laboratoires publics.

Les entreprises peuvent proposer des appels à projets en complétant un formulaire téléchargeable puis transmettre le dossier par mail pour validation et mise en ligne...

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jeudi 1 octobre 2009

La coordination nationale des universités du 30 septembre 2009

Par le Monde :

La Coordination nationale universitaire appelle à une journée de manifestations le 17 novembre

La Coordination nationale des universités (CNU), en partie à l'origine du mouvement universitaire de l'hiver dernier, s'est réunie mercredi 30 septembre, pour la première fois depuis la rentrée. Elle a d'ores et déjà appelé à une journée de manifestations le 17 novembre.

"Nous avons encore plus de raisons d'être en colère et de nous battre que l'an dernier", a déclaré cette douzième coordination réunie à l'université de Paris-VIII Saint-Denis, en "réaffirmant son refus de la loi LRU [loi relative aux libertés et responsabilités des universités]" d'août 2007 sur l'autonomie des universités.

Elle a aussi appelé à "bloquer l'élaboration et la remontée des maquettes" des futurs masters "métiers de l'enseignement", liés à la réforme de la formation des enseignants, qui prévoit de recruter à l'avenir ceux-ci au niveau "master 2" (bac + 5).

Une nouvelle réunion de la CNU est prévue le 27 octobre dans une université parisienne qu'il reste à choisir. Depuis le vote de la loi LRU, dix-huit universités sont déjà passées à l'autonomie et trente-trois nouvelles y passeront à partir du 1er janvier 2010, sur un total de quatre-vingt-t...
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Par Fabula.org

Motion de la 12e CNU et appel : "nous avons encore plus de raisons d'être en colère et de nous battre..."

Points de vue et débats

Nous avons encore plus de raisons d'être en colère et de nous battre que l'an dernier.

Communiqué de la 12e Coordination Nationale des Universités, réunie à l'université Paris 8-St Denis le 30 septembre 2009.

En convoquant ce 30 septembre une nouvelle Coordination Nationale des Universités en lutte, nous réaffirmons notre refus de la loi LRU que, depuis deux ans, le gouvernement cherche à nous imposer. Les raisons de notre engagement persistent, le mécontentement de toutes les composantes de la communauté universitaire est demeuré tel qu'il était en février 2009 lorsqu'a été lancé le mot d'ordre d'arrêt de l'université. Le maintien de la Coordination Nationale des universités en lutte apporte ainsi un premier démenti aux efforts de propagande orchestrés par le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche. La CNU continue à dénoncer cette réforme qui contrevient fortement à l'idée que nous nous faisons des missions de l'université, qui affaiblit le service public de l'enseignement supérieur et de la recherche et qui, au-delà, contribue au démantèlement de l'édu...
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dimanche 27 septembre 2009

Le vote éléctronique en question

Le vote électronique à l'université, un texte polémique
Cette proposition de loi vise à relever le nombre de votants dans les élections universitaires

Le député UMP, Arnaud Robinet (son site web ici), présentera lundi à l'Assemblée nationale un projet de loi sur le vote électronique pour les élections dans les universités. Il s'agit de « permettre le recours au vote à distance par voie électronique lors des élections des membres de conseils des établissements publics à caractère culturel, scientifique et professionnel ».

Elle a été mise sur pied pour relever le nombre de votants aux élections universitaires. Arnaud Robinet a déclaré : « Pour vivre, la démocratie universitaire requiert une forte participation ». Or c'est loin d'être le cas avec une participation de 15 % maximum lors de ces élections.

Alors qu'elle n'a pas encore été discutée par l'Assemblée cette proposition crée déjà une polémique. On lui reproche d'être bâclée et surtout de favoriser les inégalités étant donné que tous les étudiants ne sont pas équipés en informatique.

Le président de l'Unef, Jean-Baptiste Prévost, a déclaré à l'AFP : « Nous pensons que ce texte est bâclé, partiel, partial et qu'il utilise la question de la participation des étudiants comme un alibi ». L'organisation étudiante souhaite que le texte soit retiré de l'ordre du jour et reprit « en main avec sérieux, en ouvrant de véritables concertations ».

L'Uni, la troisième organisation étudiante estime pour sa part que ce projet de loi est une « piste intéressante à étudier ». L'organisation affirme : « Nous sommes favorables à tout ce qui favorisera une meilleure participatio...
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Message de la presidence de Lyon 2: olivier Christain declare : "Je partirai évidemment avec des sentiments mêlés"

Cher(e)s collègues, cher(e)s étudiant(e)s,

Dans quelques mois, je cesserai mes fonctions de président et quitterai notre université, après plus de 12 ans passés à Lyon 2. Cette décision n’a pas été facile à prendre et je ne m’y résous qu’avec la conviction que les grandes fondations dont nous avions besoin sont déjà posées à travers notre participation aux projets du plan campus, la réflexion sur la requalification de Bron pour laquelle nous venons d’obtenir une somme importante de la Région, et les axes de notre projet quadriennal. J’ai la certitude que la politique de rénovation engagée se poursuivra. Celle-ci n’était en effet pas mon bien propre, mais un projet collectif porté par une large majorité au sein des conseils et animé par une équipe à laquelle je veux dire aujourd’hui ma gratitude pour son dévouement et son désintéressement.

Je partirai évidemment avec des sentiments mêlés. Fierté d’avoir présidé cette belle université, espoir devant les réformes engagées en matière de démocratie interne et de dialogue social, de formation et de recherche, confiance dans la capacité de notre communauté à se mobiliser. Mais perplexité aussi. Dans un contexte politique difficile pour les université de lettres et de SHS, où l’emballement des réformes ne dissimule pas la remise en cause du modèle universitaire auquel beaucoup d’entre nous étaient attachés, j’ai accepté en juillet 2008 de mettre entre parenthèse mes projets professionnels et personnels pour aider notre université à sortir d’une impasse mais surtout par conviction. A mes yeux, un président ne devait être ni un chef d’entreprise ni un mandarin autoritaire et j’ai tout mis en œuvre pour conforter la collégialité, la transparence, le pluralisme, regrettant qu’aucune autre liste que la mienne ne rejoigne l’équipe présidentielle. Cette conception de la présidence et au-delà de la vie politique de notre établissement rend pour moi incompréhensibles les violences, les menaces et les diffamations de l’année écoulée. Elles n’ont pas servi le débat démocratique ou notre capacité à répondre aux défis qui attendent notre institution ; elles nous ont simplement rendus collectivement moins forts et moins crédibles. Si j’ai ainsi eu le sentiment de ne plus pouvoir défendre mon université, ses personnels et ses étudiants, les disciplines qu’elle abrite, comme je le souhaitais et de ne plus pouvoir remplir le mandat que vous m’avez confié, je suis certain que Lyon 2 peut à nouveau aller de l’avant et poursuivre le renouveau engagé.

Je veux pour cela former tous les vœux pour que mon successeur réussisse à surmonter ces conflits superflus et à rassembler notre communauté. Il pourra compter sur mon soutien, car l’avenir de Lyon 2 ne me laisse bien entendu pas indifférent.

D’ici quelques semaines, le calendrier des opérations électorales sera annoncé : cette nouvelle élection par le CA, dans le plus strict respect de nos statuts, doit être l’occasion de débattre et de nous préoccuper de notre avenir commun.


Olivier Christin,
Président de l'Université Lumière Lyon 2

jeudi 24 septembre 2009

Coordination Nationale la semaine prochaine

La 12ème Coordination Nationale Universitaire se tiendra à l'Université Paris 8 le mercredi 30 septembre, elle sera exceptionnellement ouverte à tous. Venez nombreux !

A partir de 10h, amphi D.
Université Paris 8, métro ligne 13, arrêt : Saint-Denis Université

lundi 21 septembre 2009

Revue de presse du 21 septembre

Le président de Toulouse II - le Mirail tente d'étouffer le feu qui couve

«Il y a toujours des étudiants qui sont prêts à se mobiliser contre la réforme de l’université, la Bourse et le capitalisme, note le président de Toulouse II Le Mirail. Mais notre établissement ne pourra pas supporter un mouvement tel que celui de l’an dernier».

Daniel Filâtre connaît son monde. Il sait que quatre mois de grève des cours avec, au bout, des examens organisés de justesse cet automne n'auront pas convaincu tous ses étudiants de ne pas remettre la gomme dès cette rentrée.

Il met du coup ce monde-là en garde: «Les contestataires doivent savoir qu’il y a des limites. Ceux qui franchissent la ligne rouge seront sanctionnés, dit-il. Les enseignants grévistes auront des retenues sur salaire».

Il annonce de même avoir «porté plainte conte les étu...
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Valérie Pécresse parie sur une rentrée universitaire sereine

Valérie Pécresse a présenté son dispositif pour une rentrée qu'elle espère sereine, après les mouvements de grève qui avaient paralysé l'an dernier une grande partie des universités françaises.

La ministre de l'Enseignement supérieur a mis en avant la stabilisation des effectifs des étudiants après des années de désaffection, la hausse des budgets et des aides aux étudiants.

"Si l'université de la rentrée 2008 était une université qui changeait, l'université de cette rentrée 2009 est résolument une université qui avance", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse à son ministère, où elle s'apprête à vivre sa troisième rentrée.

"Toutes les conditions sont réunies pour une rentrée sereine", a-t-elle ajouté, saluant notamment la "stabilisation" des effectifs, qui avaient chuté de 10% ces cinq dernières années.

Au total, 2.230.700 étudiants sont attendus cette rentrée dans l'enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d'Outre-mer, soit une légère baisse de 0,5%.

Valérie Pécresse voit dans cette situation un "effet positif de l'autonomie des universités, dont l'image sort renforcée" et de l'efficacité de la plate-form...
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L'usine à gaz de la réforme universitaire
Par Pierre Jourde (Écrivain)

En ces temps de rentrée, j'aimerais revenir sur le sujet agaçant de l'évaluation des universitaires. Je l'ai déjà écrit, il y a peu de professions où l'on soit aussi sévèrement sélectionné et évalué. Tout universitaire l'est à plusieurs reprises au cours de sa carrière, par plusieurs instances différentes : pour obtenir ses diplômes et concours, férocement sélectifs, pour être recruté, pour passer à un grade supérieur, pour progresser dans sa carrière, pour obtenir des congés pour recherche ou des détachements. En outre, la production globale de la recherche universitaire en France est énorme compte tenu des conditions matérielles dans lesquelles elle se réalise et de la pesanteur croissante des obligations administratives accumulées par une administration en délire, qui produit continûment des inventions bureaucratiques.

Si l'on considère tous ces facteurs, l'obsession de l'évaluation est purement idéologique. C'est l'application aveugle de préjugés sur le métier d'universitaire, sans connaissance de la réalité, et de ma...
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Lyon : l'amiante en question

Le site d'information rebellyon a publié un article sur l'amiante à Lyon 2
a retrouver ici

Un article sur l'université de Jussieu et les problème d'amiante par le Monde
a retrouver ici

note : Le campus de Bron et le campus de Jussieu ne font pas parti du plan campus

Forum Liberation

En attendant la prochaine AG et des nouvelles fraiches , nous vous invitons a regarder les débats du forum Liberation qui s'est deroulé du 18 au 20 septembre a Lyon. Un debat samedi a 14h30 portait sur l'autonomie des universités
http://www.forum-liberation-lyon.com/

revue de presse du 21 septembre

SLR répond à Valérie Pécresse


L'association Sauvons la Recherche (SLR) riposte aux déclarations de Valérie Pécresse, hier, sur la rentrée universitaire.
Et dénonce une «autosatisfaction dans un climat délétère» tout en se félicitant que les actions menées l'an dernier aient «réussi à limiter les dégâts en ce qui concerne le statut des enseignants-chercheurs, à freiner le désengagement de l'Etat dans l'emploi scientifique et à sauver, du moins provisoirement, le CNRS.»


Lors de son discours de rentrée, la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche a encore une fois exhibé son imperturbable autosatisfaction, son art du mensonge par omission, son incapacité à percevoir la réalité du terrain. Pendant ce temps, notre communauté organise la rentrée dans un manque chronique de moyens, après des mois de mobilisations contre des réformes mises en place dans la précipitation et sans réelle concertation. Cette mobilisation aura réussi à limiter les dégâts en ce qui concerne le statut des enseignants-chercheurs, à freiner le désengagement de l'Etat dans l'emploi scientifique et à sauver, du moins provisoirement, le CNRS. Mais il reste beaucoup à faire et les étudiants et le personnel abordent la rentrée dans des conditions plus désastreuses que jamais.

La ministre prétend que le taux d'encadrement est passé de 25 étudiants par titulaire en 2000 à 20 aujourd'hui. Probablement est-ce pour tenter de justifier la politique calamiteuse de l'emploi scientifique menée par le gouvernement et que nous n'avons eu de cesse de combattre. Faut-il souligner que les données statistiques du ministère montrent au contraire que ce taux est resté stable à un peu plus de 20 pendant ces années, alors que la moyenne des pays de l'OCDE est à 15 ? Est-il besoin de comparer ces chiffres avec ceux des classes préparatoires et des grandes écoles ? En outre, la construction de logements étudiants dont elle s'autocongratule est dérisoire par rapport aux besoins et bien loin des engagements de la construction de 5000 nouvelles chambres par an. La revalorisation des bourses est notoirement insuffisante au regard de l'augmentation des frais d'inscription, des transports et de santé. Voilà la triste réalité.

La ministre se félicite de l'augmentation du budget de la recherche et de l'enseignement supérieur. Elle omet soigneusement de dire qu'il s'agit avant tout d'un transfert de budget interministériel pour payer les retraites des personnels dépendant de notre ministère et que les universités avec le passage à l’autonomie ont des charges nouvelles. Elle refuse également de s'interroger sur l'efficacité du crédit impôt-recherche que la publication d'un rapport a pourtant été récemment gravement mise en doute. Elle se réjouit du budget de plan de réussite en licence, mais oublie de préciser que les universités n’ont ni les locaux, ni les enseignants pour le mettre efficacement en place. En outre que pèsera-t-il face à la dégradation des conditions d'études dans le secondaire et le primaire, qui enverront dans les universités des étudiants encore plus mal préparés qu'auparavant ? Et alors que bien des pays décident de faire de la recherche et de l'enseignement supérieur une véritable priorité, la...
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Les agitateurs réinvestissent l'université Rennes-II



Le président de l'établissement a reçu un seau de lisier sur la tête le jour de la prérentrée.

Depuis quatre ans, l'université de Rennes-II subit les attaques régulières d'une cinquantaine d'«anarcho-autonomes» sans parvenir à y mettre un terme, au grand agacement de l'équipe dirigeante, exaspérée par la réputation sulfureuse qui entache l'institution.

Il y a quinze jours, son président, Marc Gontard, a reçu un seau de lisier sur la tête alors qu'il accueillait ses étudiants de première année. Les tracts lancés par la dizaine de personnes cagoulées qui l'ont agressé, revendiquaient la création d'une «université populaire» avec «assemblée générale permanente» et affirment vouloir «faire tomber Rennes-II».

«Bonne année ! La fête recommence», ont-ils écrit. Ce groupe, Marc Gontard le connaît : «Ils squattent l'université depuis trois ans. Il s'agit d'un problème de droit commun. Je ne peux plus me battre contre ces gens en tant que président d'université. Cela relève plus de la police et de la préfecture.» Antoine, un jeune homme de 21 ans, a depuis été entendu par la police dans le cadre de cette agression avec d'autres jeunes gens. Ce meneur, «un intellectuel spécialiste de la subversion», selon le président Marc Gontard, n'e...
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vendredi 11 septembre 2009

Ca repart

La ronde des obstinés repart à Paris dimanche 13 septembre à 14h devant la Halle Freyssinet, 55 bd Vincent Auriol (m° Chevaleret).

V. Pécresse inaugure sa campagne électorale....
Retrouvez-les nombreux au moment où elle et ses amis J.F. Copé et X. Bertrand doivent prononcer leurs allocutions.

Plus d'information sur :
http://rondeinfinie.canalblog.com/

dimanche 6 septembre 2009

Vers une nouvelle grève?

A quelques jours de la rentrée , les médias commencent a parler de l'ère nouvelle de l'université autonome. Mais la grève du deuxième semestre 200-2009 laisse un gout amère pour beaucoup, un gout d'inachevé. Sans aucune fin précise, celle-ci ne pourrait finalement n'etre qu'en pause. Retour sur 2 mois de pause universitaire . Revu du web :


Lu sur http://alteruniversite.wordpress.com/

Facs : une nouvelle mobilisation à prévoir pour la rentrée

In 1 on 1 juillet 2009 at 11:27

Juste avant de céder sa place à Luc Châtel à l’Education, Xavier Darcos a annoncé la suppression de 16 000 postes. Et après un semestre de dialogue impossible avec le gouvernement, le monde universitaire refuse de rendre les armes. On peut d’ores et déjà prévoir une reprise de la mobilisation, avec d’autres moyens, pour l’automne prochaine.

Sale temps sur la contestation dans les facs. Après cinq mois de protestation tous azimuts, alors que s’amoncellent les copies d’examens sur les bureaux des enseignants-chercheurs, la communauté universitaire accuse le coup. Elle reste sonnée par une politique ministérielle du rouleau compresseur déterminée à imposer, quel qu’en soit le prix, sa refonte du système universitaire français.
Alors qu’est finalement passée, après un très léger toilettage, la réforme tant décriée du statut des enseignants-chercheurs, les universitaires ne veulent pas baisser les bras. Leur lutte contre le démantèlement du CNRS continue. Leur dénonciation de la future formation des enseignants – la “mastérisation”, d’ores et déjà repoussée à 2011 – ne faiblit pas non plus. Mais la Ronde des obstinés a quitté le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris, et le temps des grandes manifestations semble terminé.

La dernière “Academic Pride” (une “marche des savoirs”) n’a pas eu le succès escompté. En attendant la rentrée prochaine, la communauté universitaire poursuit donc la lutte en mode mineur. Et fait un “bilan d’étape” pour mieux réfléchir à la suite des actions.
Car malgré son unité, le mouvement doit panser ses plaies. “On a mis du temps à comprendre que le pouvoir ne céderait pas”, analyse Isabelle This Saint-Jean, présidente de l’association Sauvons la recherche. Pour mater sa communauté scientifique, Nicolas Sarkozy semble prêt à tous les excès. “Le gouvernement ne respecte aucune des règles du ...
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Communiqué de presse de la FSE daté du 18 juillet 2009


Valérie Pécresse l'a annoncé : 33 universités vont rejoindre le 1er janvier prochain les 18 établissements déjà passées à l'autonomie le 1er janvier 2009. Près de
60% des universités seront donc passés, à cette date, sous le régime de l'autonomie budgétaire.

La FSE, à l'automne 2007 et cette année, a participé à lancer et a pleinement participé aux mouvements lors desquels les étudiants ont très largement exigé
l'abrogation de la loi Pécresse. La LRU constitue en effet un pas de plus vers la privatisation des Universités et leur fermeture aux enfants de la classe ouvrière.

La FSE continue à se battre pour une Université publique, gratuite ouverte à tous et à toutes. Par conséquent, nous nous opposons à la mise en place de la LRU, continuons de revendiquer son abrogation, tout comme nous exigeons le retour sur toutes les lois dans la lignée du processus de Bologne (comme le LMD).

Abrogation de la LRU !
Pour une fac critique et populaire !

Pour la FSE, le président porte parole, Thomas Miele.

Et si c’était maintenant que ça commençait ?

In 1 on 25 août 2009 at 12:56

Le 10 août 2007 est promulguée la loi LRU (Libertés et responsabilités des universités), adoptée à la sauvette le 1er août : prenant en charge cette élaboration hâtive, Madame Pécresse a pu croire longtemps que la rupture du paradigme universitaire qu’elle promouvait ainsi allait passer sans trop de difficultés. Certes, en octobre 2007, les étudiants engagent un mouvement dans une bonne moitié des universités françaises ; certes, ils sont soutenus çà et là par des universitaires et des collègues du personnel administratif ; certes, un vrai débat est lancé dans certains des syndicats et certaines des associations de l’enseignement supérieur et de la recherche dont l’une, SLU, voit justement le jour à cette occasion ; certes, le débat – et le combat – connaissent une nouvelle étape au printemps 2008 avec le mouvement lié à la remise en cause des organismes publics de recherche. Reste toutefois qu’il y a un an et demi, le monde de l’enseignement supérieur et de la recherche ne s’était pas massivement saisi des questions posées par cette nouvelle loi. Pas plus qu’il ne s’était vraiment emparé l’année précédente des conséquences du Pacte pour la Recherche ou de la création des deux agences nationales (ANR et AERES), dont on allait vite percevoir le rôle essentiel dans le nouveau dispositif voulu par le gouvernement. Toutes celles et tous ceux qui avaient tenté de mobiliser leurs collègues durant cette période partagent sans doute ce constat.

Le premier semestre 2009 nous met devant une situation de nature profondément différente. On pourrait l’expliquer en posant que les acteurs de ce mouvement ont agi à la fois parce qu’ils étaient touchés en tant que personnes et parce qu’ils étaient atteints en tant que membres d’un corps. Du même coup, les conditions commençaient à être réunies pour que le dossier devienne politique aux yeux d’une ...
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Les universités automones



vendredi 24 juillet 2009

Lyon 2 vers une autonomie rapide?

Alors que les premières universitaires autonomes commence leur campagne d'inscription Lyon 2 vote la candidature a l'autonomie pendant le congés étudiant.

"Seule nouveauté de l'année 2009, la demande de candidature de Lyon II au statut d'université autonome votée par le conseil d'administration le 10 juillet dernier. Le nouveau statut pourrait prendre effet courant 2010. L'occasion d'une nouvelle mobilisation à Lyon II ?"
a lire dans l'article du progres ci-dessous

Frais d'inscription universitaires : Lyon III au rang des mauvais élèves

par Le progres

Selon l'Unef, les frais d'inscription à l'université Jean-Moulin sont parmi les plus élevés de France. Des abus que dénonce le syndicat étudiant et dont se défend le président de l'université

Pour Hugues Fulchiron, président de Lyon III, la nouvelle a été plutôt difficile à avaler. Cette année encore, son université arrive à la 7e place d'une compétition bien peu reluisante : la course aux frais d'inscription.

Dans son rapport annuel paru avant-hier, l'Unef (Union nationale des étudiants de France) a établi la liste des 29 universités « hors la loi ». Motif : des frais d'inscription anormalement élevés et accrus, notamment par le biais de frais complémentaires ou de frais de dossier. Plus de 5 000 euros pour entrer dans certaines filières. De quoi réfléchir un peu avant de s'orienter ! Des pratiques aujourd'hui considérées comme « illégales » par le syndicat étudiant.

Mais pour le doyen, il serait malhonnête de qualifier Lyon III d'université hors la loi. « Pour la rentrée 2009, tous nos frais d'inscriptions ont été fixés par un arrêté ministériel et sont rigoureusement identiques à ceux des autres universités françaises : 171 euros pour une inscription en Licence, 231 euros pour un Master et 350 euros pour un Doctorat ».

Alors pourquoi une si mauvaise note pour Lyon III ? Selon l'Unef, deux points principaux ont définitivement poussé l'université lyonnaise vers le haut du classement. Le premier est le caractère payant d'une partie de l'outil informatique. Pour en bénéficier dans sa totalité, l'étudiant doit verser un supplément de 39 euros. « Il est tout à fait anormal que certaines universités facturent des services indispensables au travail des étudiants », s'insurge Yannis Burgat, président de l'Unef-Rhône. Mais pour Hugues Fulchiron, cette pratique n'a rien de choquant : « Notre politique consiste à mettre gratuitement à la disposition de nos étudiants les outils informatiques de base. A côté de cela, nous leur proposons aussi d'autres services payants comme les ordinateurs portables, un encadrement pédagogique ou encore des outi...
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Communiqué des syndicats du 10 juillet 2009 ici

jeudi 16 juillet 2009

Revue de presse estivale

Frais d'inscription illégaux : deux universités épinglées

L'Unef, syndicat étudiant, publie aujourd'hui une liste des universités qui font payer à leurs étudiants des frais d'inscription illégaux. Sur la radio France Info, le président de l'Unef, Jean-Baptiste Prévost a dévoilé les noms des universités visées. Parmi elles, "on retrouve les habituels", pour paraphraser M. Prévost, dont Aix-Marseille I et l'Institut d'administration des entreprises (IAE) d'Aix-Marseille III. Cette université avait été condamnée il y a deux ans déjà par le tribunal administratif pour frais d'inscription supplémentaires illégaux.

Car le diable se cache dans les frais de dossiers (10 ou 30 euros de plus que les droits nationaux fixés par décret) et "des prestations complémentaires parfois douteuses, pas très sérieuses", comme l'explique sur France Info le président de l'Unef. Cela fait longtemps que les universités marseillaises sont pointées du doigt par l'Unef. Cette année, le syndicat étudiant note que ce sont les filières professionnalisantes qui sont les plus touchées, surtout les masters (bac+4 et +5).

En 2008, Aix-Marseille I n'était pas dans le classement de l'Unef. En revanche, Aix-Marseille III en faisait partie, avec des frais illégaux allant de "0 à 16...
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Reportage sur france info ici


L'accueil des étudiants diverge d'une université à l'autre

[ 15/07/09 ]

Selon une enquête de l'Observatoire de la vie étudiante, les universités françaises ont encore des pratiques « hétérogènes » en matière d'accueil des étudiants. Outre le manque de moyens, elles peinent à concevoir de véritables stratégies.Selon une enquête de l'Observatoire de la vie étudiante, les universités françaises ont encore des pratiques « hétérogènes » en matière d'accueil des étudiants. Outre le manque de moyens, elles peinent à concevoir de véritables stratégies.

Leur précieux sésame en poche, un autre parcours du combattant commence pour les bacheliers : celui des inscriptions à l'université. Le nouveau système de préinscription du ministère de l'Enseignement supérieur doit en principe leur simplifier la vie : en fin de semaine dernière, 80 % des bacheliers avaient déjà reçu une affectation. Reste à savoir laquelle. Toutes les demandes ne seront évidemment pas satisfaites et, comme tous les ans, les universités vont accueillir le gros des troupes. D'ores et déjà, certains établissements parisiens croulent sous les demandes (Paris-I, II, VI). Certains bastions de la grève hivernale, comme Rennes 2, ont également eu l'heureuse surprise d'échapper à l'hémorragie des effectifs qu'ils redoutaient.

Manque de coordination

En sus des inscriptions, les étudiants vont devoir retrousser leurs manches pour trouver un stage, un cours de soutien ou une activité sportive pour cette rentrée. Car c'est un fait : les 83 campus accusent du retard dans ce domaine - notamment sur les grandes écoles -, alors même que la démographie étudiante - en baisse - devrait les inciter à redoubler d'efforts. Selon la dernière enquête de l'Observatoire de la vie étudiante (1), qui a demandé à 70 universités de détailler leurs pratiques en matière de vie étudiante (bourses, sport, médecine, stage…), « la situation s'améliore, mais les pratiques restent brouillonnes et très hétérogènes d'une université à l'autre ». Les...

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lundi 29 juin 2009

derniere minute : Frais d'inscription 2009-2010

Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche a fixé aujourd'hui par arrêté les droits d'inscription pour la rentrée universitaire 2009/2010.

Ils s'établiront comme suit, de manière différenciée :

  • Pour près de 780 000 étudiants en licence, ils passeront de 169 à 171 Euros (soit + 2 euros par an ou +1.2%).
  • Pour près de 439 000 étudiants en master, ils passeront de 226 à 231 Euros (soit +5 euros par an ou + 2.2%).
  • Pour près de 70 000 étudiants en doctorat, ils passeront de 342 à 350 Euros (soit +16 euros par an ou + 2.2%).

L'augmentation moyenne pondérée des droits d'inscription est de 1,55%. C'est la plus faible hausse jamais effectuée. Elle tient compte de la situation économique.

La ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche a par ailleurs donné instruction aux Recteurs Chanceliers des universités de veiller scrupuleusement au respect de la législation en matière de fixation des droits d'inscription par les université...
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samedi 30 mai 2009

Chaine Youtube

Une chaine Youtube a été crée pour diffuser des petites interviews , en anglais pour commencer ,sur la greve
http://www.youtube.com/user/comitedecom

lundi 25 mai 2009

Le blog prend ses quartiers d'été

Il est l'or mon seigneur. Apres 3 mois et demi de grève, elle prend une pause dans toute la France. Seul Toulouse est encore réellement bloquée.
Où sont passé les 100 000 manifestants de France des premières manifestations?
C'est la pause estivale. On continuera l'été si il faut déclarait hier sur canal+ une des leaders de Toulouse le Mirail.
Mais force est de constater que la grève a perdu de son charme a cause de sa durée. Mais ça tourne toujours à Paris peut-on lire ici et là. "Je refait grève en septembre" annonce déjà certains enseignants. Le résultat est pour le moment mince. Rien n'a bougé réellement. Alors que Valérie Pecresse et Xavier Darcos annonce qu'ils auraient négocié, on perçoit chez certains commentateurs une blague grossier de la part de la ministre de l'enseignement supérieur.
En effet, "j'ai rencontré les syndicats" se félicite-elle Apres avoir rencontré les 5 syndicats que le ministère reconnait. Mais rien n'a réellement changé. Sur fun radio, Valérie Pecresse essaye de se racheter mais le choix radiophonique fait penser a une blague encore une fois grossière.
Alors à l'heure du bilan, on peut s'interroger sur la communication des deux opposées. Entre un silence quasi consent pendant 2 mois et l'arrivée de la question des partiels par hasard quelques semaines avant la fin de l'année d'un coté et l'absence de tête dans les medias de l'autre le tout dans une sur médiatisation des blocages et une absence d’explication, l'analyse du mouvement montre un problème des deux cotés. A Lyon on aura pu voir entre 6 ou 7 têtes pour incarner le mouvement, trop selon certains.
Alors que ferons tous ces étudiants pendant 3 mois? Revenir sur le problème pour envisager une suite qui semble pour le moment inéluctable? Ou mettre en pose la grève sans revenir sur des erreurs qui ont montré la facilité pour le gouvernement à ignorer les revendications trop confuses et variées? Il est certains que voter la démission de Sarkozy relève plus du fantasme que de l'envisageable.
La question de septembre va trotter dans nos esprits jusqu'au jour de la rentrée. Mais l'actualité ne s'arrête pas. Nous vous invitons à faire votre top 5 de la grève et a revenir pendant l'été pour voir les nouveaux décrets sur les frais d'inscriptions qui tomberont début juillet. Pour l'heure rien n'est sur. Pour le moment a Lyon 2 on a pu voir des frais augmenter comme en infographie mais rien n'est encore fait alors rendez vous dans l'été et a la rentrée pour la suite de ce qui pour le moment une grève inachevée pour cause d'examens.

Quentin Perrigeur

dimanche 24 mai 2009

Université: encore six grévistes de la faim
AFP
22/05/2009
Six étudiants de l'université Sud Toulon Var qui réclament toujours l'abrogation de la loi LRU sur l'autonomie des universités et la neutralisation du deuxième semestre poursuivent leur grève de la faim collective, a-t-appris aujourd'hui auprès d'eux.

"Sur les onze que nous étions au départ, cinq ont arrêté, dont l'enseignante qui avait à s'occuper de ses enfants. Nous restons six encore mobilisés", a déclaré à l'AFP l'un des porte-parole des grévistes, Alexandre Picazo, reconnaissant cependant "des avancées dans le dialogue avec la présidence de l'université".

"Nous avons eu une réunion de plus de deux heures avec le président Laroussi Oueslati qui a pris plusieurs engagements, parmi lesquels un délai de quinze jours entre les cours de rattrapage et le début des partiels", a indiqué Vincent Anfossi, un autre porte-parole des étudiants qui a cessé vendredi sa grève de la faim.

Selon les porte-parole des étudiants, d'autres "avancées" porteraient "sur le contenu des examens" et "l'assurance qu'il n'y aurait pas d'examens en juillet et en août".
En début d'après-midi, dans un communiqué, les grévistes se sont félicités de l'évolution de cette situation et ont e...
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Valérie Pécresse : « Jamais l’Etat ne se désengagera de l’université »

Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse vient de vivre quatre mois de vives tensions avec la communauté universitaire. L'occasion pour nous de la rencontrer et de faire un point sur les réformes en cours.
LE Bien public. - Vous venez d'annoncer des mesures de soutien pour les étudiants. Vous pouvez préciser qui cela concerne ?
Valérie Pécresse.- Cela concernera tous les étudiants boursiers dont la fin de l'année universitaire a été décalée : ceux qui passeront des examens en juillet ou en septembre bénéficieront d'un mois de bourse supplémentaire et pourront conserver leur chambre CROUS en contrepartie d'un demi-loyer. Cet accès au logement est aussi possible pour les étudiants non boursiers en cas de besoin : je pense à ceux qui travaillent en même temps que leurs études et dont le bail vient à échéance avant les examens.
On estime au total, de façon très large, qu'il peut y avoir entre 10 000 et 15 000 boursiers concernés et une enveloppe budgétaire correspondante a été prévue. Mon objectif est de permettre aux étudiants de se concentrer sur leurs rattrapages et leurs examens et en les déchargeant d'une série de contraintes.
LBP. - Nombre d'étudiants sont inquiets pour la valeur de leur diplôme cette année. Ils ont raison ?
V. P.- Je le redis : pas de diplôme sans rattrapage et sans examens. Les recteurs ont reçu des consignes de vigilance. Le ministère est en train d'examiner aujourd'hui les plans de rattrapage des universités. Ils sont en général, dans la quasi-totalité des cas, de qualité. Je n'exclus pas qu'il y ait une ou deux universités où le plan de rattrapage ne soit pas satisfaisant et où le ministère soit obligé de d...
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Universités : Pécresse fait un geste sur les examens

[ 19/05/09 ]

Après quatre mois de conflits, Valérie Pécresse tente de renouer les liens avec la communauté universitaire. La ministre de l'Enseignement supérieur a reçu hier les organisations étudiantes pour leur détailler les mesures exceptionnelles qu'elle comptait mettre en oeuvre pour « atténuer le plus possible les conséquences du rallongement de l'année universitaire ». En sus des six universités encore bloquées, une vingtaine d'autres, partiellement paralysées cet hiver, ont dû reporter de quelques semaines leurs examens finaux. Pour permettre aux étudiants de mener à bien leurs révisions, y compris cet été, Valérie Pécresse a promis aux boursiers un mois de bourse supplémentaire - 10.000 à 15.000 étudiants seraient concernés - leur donnant aussi la possibilité de rester pour un tarif modique en résidence universitaire en juillet. Les organisations étudiantes ont aussi obtenu l'assurance que les examens porteraient sur des cours tenus et qu'une deuxième session de rattrapage serait organisée. Enfin, à plus long terme, la ministre a promis qu'aucun étudiant ne pourrait être privé de bourse l'an prochain pour manque d'assiduité cette année et que les étudiants étrangers ne seraient, dans la mesure du possible, pas pénalisés dans leurs demandes de renouvellement de titre de séjour. Ces mesures ont globalement satisfait les organisations étudiantes, même si l'Unef estime qu'elles « ne permettent
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mercredi 20 mai 2009

Communiqué de la présidence : examens du second semestre

Communiqué du 20 mai 2009
Sur la base des différentes informations qui nous sont parvenues, il apparaît que le texte voté au CA sur les principes d'organisation des examens ne sont pas appliqués correctement dans un certain nombre de cas à la fois dans l'esprit et dans la lettre.

1. Nous sommes donc amenés à préciser que la période couverte par les examens (les parties de cours sur lesquels ils porteront) est strictement bornée par les dates du blocage (Quais > 3 février au 30 avril / Bron 4 mars > 30 avril) à l'exception des sites institutionnels de cours où l'accès aux salles de cours et aux amphis est resté parfaitement libre (IUT, Gerland, Ecully et Sergent Blandan)

2. En ce qui concerne les cours mis en ligne, plusieurs exigences doivent être rappelées :
imageles cours doivent avoir été accessibles à tous les étudiants, notamment sur les sites institutionnels de l'université.

imagela date de mise en ligne, pour être prise en compte, ne peut être inférieure à 15 jours avant la date de l'épreuve. Une mise en ligne effectuée fin février peut justifier un volume plus important qu'un support mis en ligne juste avant les épreuves.

imageconcernant la nature des documents mis en ligne, il ne peut pas s'agir d'un simple support de cours abrégé.

imageconcernant spécifiquement les cours mis en ligne 15 jours avant la date de l'épreuve, il semble raisonnable que l'examen ne porte que sur 50 pages maximum des cours et documents mis en ligne par UE.

imageles cours qui n'ont pas été mis en ligne dans les délais évoqués ci-dessus ne pourront faire l'objet d'un examen. Dans ce cas précis, la validation de cet enseignement pourra prendre la forme d'un dossier d'une taille raisonnable à préparer anonymé par le numéro d'étudiant.

3. Si les étudiants le demandent aux doyens et directeurs concernés, l'anonymat des copies devra être levé en présence de trois étudiants.

4. La présidence rappelle que la publicité en matière de convocation aux examens est obligatoire dans un délai raisonnable.

5. Pour toutes les UE organisées au sein du département FILTRE, une session de rattrapage sera organisée pour les étudiants qui n'ont pas assisté aux épreuves ayant eu lieu avant le 25 mai.

6. Pour les épreuves qui se seraient déroulées hors du cadre précisé précédemment, un recours pourra être déposé à la commission du CEVU qui saisira le jury concerné, seule instance habilitée à décider en la matière et conformément au code de l'éducation. Le jury conformément au code de l'éducation peut décider de ne pas prendre en compte une note, ou de refaire passer une épreuve (dispense d'une matière et son retrait pour le calcul définitif des moyennes par exemple). En l'espèce, les recours sont à déposer auprès de Guy Corazzol de la division des Etudes (recours@univ-lyon2.fr)à partir du vendredi 22 mai.

L'équipe présidentielle

> Documents à télécharger
» Informations sur les jurys d'examen (.pdf, 144 Ko)

» Réglementation sur les jurys d'examen et de concours dans les établissements publics d'enseignement supérieur (.pdf, 444 Ko)

Lyon 2 : Les conditions d'examens éclaircies

Envoyé par un lecteur.

Voici une première ébauche de ce que nous avons pu obtenir de la présidense (quelques point vont notament être rajoutés (concernant les voit de recours contre les examens) :

Sur la base des différentes informations qui nous sont parvenues, il apparaît que le texte voté en CA sur les principes d'organisation des examens ne sont pas appliquées correctement dans un certain nombre de cas à a fois dans l'esprit et dans la lettre.

1. Nous sommes donc amenés à préciser que la période couverte par les examens (les parties de cours sur lesquels il porterons) est strictement bornée par les dates du blocage (quai > 3 février au 30 avril / Bron 4 mars > 30 avril) à l'exception des sites institutionnels de cours où l'accès aux salles de cours et aux amphi est resté parfaitement libre

2. En ce qui concerne les cours mis en ligne, plusieurs exigences doivent être rappelées :
-la date de mise en ligne, pour être prise en compte, ne peut être inférieure à 15 jours avant la date de l'épreuve. Une mise en ligne effectuée fin février peut justifier un volume plus important qu'un support mis en ligne juste avant les épreuve

-Concernant la nature des tectes en ligne, il doit s'agir d'un cours rédigé et non d'un support de cours abrégé; dans le cas d'extraits d'ouvrages cela doit correspondre précisément à des parties de cours

- concernant spé"cifiquement les cours mis en ligne 15 jours avant la date de l'épreuve, il semble raisonnable pour que la totalité des épreuves concernées dans une filière, ce volume ne doit pas excéder globalement 300 pages.

- les cours qui n'ont pas été mis en ligne dans les délais évoqués ci-dessu ne pourront faire l'objet d'un examen. Dans ce cas précis, la validation de cet enseignement pourra prendre la forme d'un dossier à préparer.

3. La présidense rappelle que la publicité en matière de convocation aux examens est obligatoire.

Ces informations devraient être publié via intranet de Lyon 2

mardi 19 mai 2009

Notre voisin l'allemand se reveille , Apres l'espagne puis la france au tour des étudiants allemands

Appel des comité de greve allemand:

Appel à la grève 2009 contre le système d’éducation!

Les conditions catastrophiques actuelles et les développements du système d’éducation ne sont plus supportables!

Globalement, des restructurations de toutes les domaines concernant nos vies ne s’orientent plus vers l’intérêt commun. Elles sont soumises aux – soi-disant – lois du marché.

Depuis quelques années, l’attention s’est focalisée sur le système d’éducation, avec le résultat des “réformes”.

Les frais d’éducation et la privatisation touchent nous tous!

La crise budgétaire et économique montre clairement: les répercussions des critères de décision orientées vers la concurrence ont des effets dévastateurs.

Dans beaucoup de pays, il y a des protestations contre cela, par exemple au Mexique, en Espagne, en Italie, en France et en Grecque.

La grève 2009 contre le système éducatif se trouve dans ce contexte international.

Les protestations persistantes contre les frais d’études et les dégradations des conditions sociales dans les dernières années n’ont pas eu assez des effets sur les responsables des médias, de l’économie, de la politique.

C’est la raison pour laquelle on appelle à profiter de nos droits démocratiques et de les défendre sous la forme d’une grève contre le système d’éducation dans l’ensemble du territoire fédéral.

Des formes d’actions pluralistes (des manifestations, des blocus et blocages, occupations et squats) trouveront leur place ici...
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Rappel : En espagne la greve a commencé en octobre 2008 et est toujours presente a Barcelone , Madrid et d'autres plus petites universités publiques
En france la greve a commencé en Janvier 2009 . Aujourd'hui entre 7 et 12 facs sont encore bloqué et plus d'une trentaine se declare en greve

Revue de presse du 19 mai 2009

Un mois de bourse en plus aux étudiants touchés par les blocages


PARIS (Reuters) - Valérie Pécresse, inflexible sur l'autonomie des universités, annonce une série de mesures en faveur des étudiants pénalisés par les blocages sur les campus, notamment un mois de bourse supplémentaire pour les boursiers contraints à des examens en juillet ou septembre.

La ministre de l'Enseignement supérieur a reçu les représentants des organisations étudiantes (Unef, Fage, Uni, PDE, Confédération étudiante) pour discuter des plans de rattrapage et de l'organisation des examens dans les universités affectées par la contestation des réformes gouvernementales.

A l'issue de deux heures et demie de discussions, Valérie Pécresse a détaillé sept mesures d'accompagnement qui visent à aider les étudiants les plus défavorisés. Ces mesures ont été saluées comme un premier pas par certaines organisations.

Outre le mois de bourse supplémentaire, qui pourrait concerner selon la ministre 10.000 à 15.000 étudiants, les étudiants logeant en résidence universitaire pourront bénéficier d'une prolongation de bail en juillet pour le prix d'un demi-loyer s'ils sont amenés à passer des examens en retard.

Les étudiants logés dans le parc privé pourront demander une place...
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Lyon 2 / AG inter-site et AG personnels

11h30 AG des personnels de Lyon2
12h30 AG des étudiants sur les quais

lundi 18 mai 2009

Top 5 : Nos meilleurs moment a suivre la greve

Les examens arrivent et la pause estivale de la grève se fait de plus en plus sentir. Alors en attendant la suite (rendez vous déjà pris pour mi septembre pour une rentrée où les lois et décrets seront toujours présents sauf cas exeptionnel) nous vous proposons le top 5 des meilleurs moment que nous avons suivit. (Le blog ne s'arret pas pour autant , la grève n'est pas finie il y a toujours des actus, surtout en juillet avec l'annonce des frais d'inscriptions)

1 : Nuit de l'université : les vidéos ici notre article le lendemain matin ici (Merci a L pour son aide le jeudi matin au bar en face du pont de l'université et le galopin, elle se reconnaitra)

2 : La fausse manif de droite du et du 1 er avril les photos ici (Merci a Q pour ses photos)

3 : L'universithon le 18 mars ici Merci au comité d'action de Lyon 2 et l'IEP et tous les partcipants)

4: "Les étudiants de Lyon 2 font la manche" , dans la revue de presse du 11 mai ici ou "Ils passent leurs exams au mac do" dans la revue de presse du 18 avril ici

5 : La lettre d'amour a l'université du comité d'action . un plaisir ici (Merci a M pour sa lettre)

Évidemment d'autres événements sont a citer mes les tristes règles du top 5 sont cruelles

Merci a tous les participants et ceux qui nous ont apporté de l'aide pendant ces 3 mois et 13 jours pour tenir informé les visiteurs du blog tout particulièrement les grévistes de Barcelone qui nous ont accueilli très sympathiquement dans leur université "No la bolonya" comme on dit (ici).

Nous vous invitons a faire votre top 5 dans les commentaires

L'equipe du blog

Lyon 2 : communiqué officiel sur l'intranet : Principes d'organisation des examens de fin d'année universitaire 2008-2009

  • Pour toutes les filières qui ont été perturbées, la date butoir du semestre, enseignements et examens, est le 6 juin 2009.

  • En tout état de cause la session de rattrapage des deux semestres débutera au 23 juin 2009 et se terminera le 8 juillet.

  • L'égalité d'accès aux connaissances - sous forme présentielle ou au moyen de cours en ligne - des étudiants doit être garantie.

  • Les cours qui ont été maintenus lors des perturbations ( blocage) des sites universitaires ne pourront faire l'objet de questions lors des examens de validation du semestre.

  • Chaque équipe pédagogique doit communiquer dans les composantes et sur les sites des composantes les modalités précises d'examens, en particulier les champs sur lesquels ils porteront.

  • Les étudiants ne pourront être pénalisés directement ou indirectement du fait de leurs absences en cours, TD pendant la période de perturbation des enseignements.

  • La validation du semestre prendra la forme d'un examen terminal par UE ou par E.P (Élément Pédagogique) qui peut se décliner sous forme de : devoir sur table, dossier, fiches de lecture, exposés, exercices sur plate-forme internet...S'agissant des devoirs sur tables et des dossiers, les copies devront être anonymées. Le volume du travail attendu devra tenir compte du resserrement du calendrier et des possibilités matérielles de travail pour les étudiants.

  • Les notes obtenues dans des épreuves de contrôle continu qui se sont déroulées pendant la période du mouvement ne doivent être retenues que si elles sont supérieures ou égales à 10/20.

  • En cas de contestation a priori ou a posteriori des champs sur lesquels portent les examens et de leurs modalités, le Vice-Président du CEVU et la commission permanente du CEVU sont chargés d'une mission de médiation.

  • Les Dispenses d'Assiduité seront accordés aux étudiants qui en feront la demande à la Division des études.

  • Les étudiants qui ne pourraient pas se présenter à l'ensemble des épreuves conserveront le bénéfice de leurs notes pour la seconde session si elles sont supérieures ou égales à 10/20.

> Avis du CEVU du 15 mai 2009 :
Pour : 22 - contre : 5 - abstention : 1

> Vote du C.A du 15 mai 2009
Pour : 25 - contre : 2 - abstention : 0


CALENDRIER UNIVERSITAIRE 2008-2009 :
parcours de Licence et de Master :

Organisation de la fin de l'année universitaire 2008-2009
(sous réserve de l'approbation par le CA du 15 mai 2009)

DEUXIÈME SEMESTRE
CM - TD - Contrôle Continu et/ou terminal de première session

Principe :
  • Du Lundi 25 mai 2009 au samedi 30 mai 2009 : Examens terminaux, y compris DA (possibilité d'organiser des enseignements ou des accompagnements pédagogiques : attention aux incompatibilités entre majeures et mineures en L1)

  • Du Mardi 2 juin au samedi 6 juin : Examens terminaux, y compris DA

Exceptions :
  • Du Lundi 18 mai 2009 au samedi 23 mai 2009 : Examen unique pour les UE libres, pour TICE2 et langues transversales. Des examens terminaux y compris DA peuvent avoir lieu s'ils ont été annoncés à l'avance : attention ! Priorité aux examens organisés par FILTRE durant cette période.

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Samedi 13 juin 2009 : fin de la correction des épreuves terminales

Mercredi 17 juin 2009 : fin de la saisie des notes et calcul sur apogée dans la nuit

Jeudi 18 juin 2009 : Préparation des jurys du premier et deuxième semestre

Les jurys du premier et deuxième semestre se réunissent le vendredi 19 juin 2009

Publication des résultats dès le vendredi 19 juin 2009



DEUXIÈME SESSION D'EXAMENS
pour le premier et le deuxième semestre

Du Mardi 23 juin 2009 au Mardi 30 juin 2009 : examens de rattrapage pour les UE du premier semestre

Du mercredi 1er juillet 2009 au mercredi 8 juillet 2009 : examens de rattrapage pour les UE du deuxième semestre et Corrections des épreuves 1er semestre

Mardi 14 juillet 2009: fin de la correction des épreuves du 2ème semestre

Mercredi 15 juillet 2009 : Fin de la saisie des notes du 1er et 2ème semestre et calcul sur apogée dans la nuit

Préparation des jurys : jeudi 16 juillet 2009

Les jurys se tiennent le vendredi 17 juillet 2009

Publication des résultats dès le vendredi 17 juillet 2009



> Avis du CEVU du 15 mai 2009 :
Pour : 19 Contre : 6 Abstentions : 4
» Avis favorable du CEVU

> Vote du CA du 15 mai 2009 :
Pour : 23 (unanimité des votants)


Examens d'UE libres Semestre 4 ou 6

Pour valider votre UE libre de ce semestre (4 ou 6), le CEVU et le CA du 15 mai ont adopté le principe d'un examen final à passer cette semaine du 18 au 23 mai à l'heure et dans la salle habituelles du cours.
Il faut vous rapprocher de votre enseignant pour les modalités pratiques de cet examen ou pour confirmer éventuellement d'autres dispositions qu'ils vous aurait déjà communiquées. Les étudiants pour lesquels un examen a pu être prévu avant lundi 18 mai, mais qui n'auraient pas été alors présents, doivent se voir proposer le plus tôt possible une autre solution. Ils doivent contacter l'enseignant responsable de leur UE libre

dimanche 17 mai 2009

Panique à l'université

C'est la panique. Alors que les étudiants de Lyon 2 découvre dans la presse que leurs examens sont maintenu comme tel avec des arrangements vis a vis du contrôle continue, la ronde tourne toujours toujours et toujours. La bande de doux dingue du Mangin Palace nous conte les absurdités du monde qui t'entoure dont l'infini combat ou ritournelle de l'obstination , la ronde infinie des obstinés à Paris.
Retrouvez dans la chronique La Vie Des Riches (Julien Dugast) : "Des obstinés pour sauver l'université" - Interview d'une étudiante en Japonais et d'un professeur en histoire tchèque, notamment... sur france inter ici

Lyon 2 : Comuniqué : Bilan des perturbations à la Faculté de Droit et Science politique

Le mouvement contre la réforme de l’Université a entraîné, à la Faculté de Droit et Science politique de Lyon 2 comme dans d’autres facultés de droit, un certain nombre de perturbations dans les enseignements du deuxième semestre.

Ces perturbations ont touché nos formations de licence et, très marginalement, nos formations de première année de master (M 1) pour lesquelles tous les enseignements ont pu être rattrapés sous forme de cours de rattrapage.

En dépit du mouvement, les enseignement de deuxième année de master en droit (M 2) n’ont connu aucune perturbation d’aucune sorte, l’intégralité des enseignements ayant pu se tenir dans les conditions habituelles, y compris pendant les périodes de "blocage" de la faculté.

Olivier Négrin Doyen de la Faculté de Droit et Science politique

samedi 16 mai 2009

Lyon 2 : Article Le progres sur les examens. ATTENTION Etant donné l'absence de communiqué officiel, information a prendre au conditionnel

[Le Progrès] Lyon 2 : des examens en apparence normaux
http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/rhone/article/1168504,184/Lyon-2-des-examens-en-apparence-normaux.html

Le conseil d'administration a validé hier les propositions de la présidence, avec quelques amendements destinés à rassurer les étudiants

« On fait comme si c'était une année normale. Les professeurs vont pouvoir mettre les épreuves qu'ils veulent ! ». Face aux décisions concernant les modalités d'examen, cette étudiante de psychologie à Lyon 2 est très déçue. Dans sa matière, comme dans d'autres (droit, économie, histoire, histoire de l'art) des étudiants ont déjà fait remonter des problèmes concernant la validation des connaissances. « Certains professeurs envoient des dizaines de pages de cours en ligne à la dernière minute », souligne Leslie Salta, étudiante syndiquée à la FSE (Fédération sociale étudiante).

Hier matin, le Cevu (Conseil des études et de la vie universitaire) s'est prononcé sur les modalités de contrôle. La partie s'annonçait serrée. En ouverture, deux délégations (étudiants et professeurs) ont de nouveau demandé la « neutralisation du deuxième semestre », à savoir pas d'examen ou bien des examens sur la base du volontariat. Seuls les membres de liste PAU (Pour une autre université) et de la FSE ont suivi cette proposition. Une fois le principe d'examens acté, le Cevu devait définir le calendrier et les modalités.
Comme prévu, les étudiants disposeront d'une semaine supplémentaire pour réviser. Les examens se dérouleront donc entre le 25 mai et le 6 juin. Les rattrapages auront lieu du 23 juin au 8 juillet, et non pas en septembre,perspective inquiétante pour les boursiers, les salariés, ou les étudiants logés en résidence universitaire.

Le contenu des examens a aussi fait l'objet de discussions. Selon le principe adopté, les examens ne porteront pas sur les cours qui se sont tenus pendant les perturbations. Lorsqu'ils n'ont pas eu lieu sur le campus, certains ont été pratiqués dans des squares, des bars, voire au domicile de certains professeurs. Les contrôles ne doivent pas non plus porter sur les cours donnés
pendant les jours de manifestation.

Par ailleurs, seules les notes excédant 10 seront prises en compte dans le contrôle continu. Toute demande d'assiduité sera acceptée. Pour éviter que des étudiants soient lésés en raison de leur engagement, les copies seront rendues anonymes. Autre garde-fou, une commission est chargée de surveiller en amont et en aval si les sujets ne sont pas décalés par rapport aux enseignements
dispensés. Enfin, un jury, absolument souverain, pourra décider de changer une note au cas par cas, s'il estime qu'il y a eu injustice. A la sortie du CA, Jacques Bonniel, vice-président de l'université chargé des formations, a estimé que toutes les conditions étaient réunies pour garantir l'équité et permettre le bon déroulement des examens.

vendredi 15 mai 2009

Lyon 2 : L'université devrait etre fermée samedi 16 mai 2009

D'après nos informations, l'université devrait être fermée demain samedi. Dans un mail interne la responsable du Pole langues de Filtre demande de reporter les examens prévu le samedi 16 mai 2009 en expliquant que l'université sera fermée.

JOURNÉE D'ALERTE SERVICES PUBLICS

JOURNÉE D'ALERTE SERVICES PUBLICS

Salle Rameau, Lyon, samedi 16 mai 2009

(09h00-13h00 / 14h00-21h00)

1 rue Hippolyte Flandrin (69001, Lyon)

Entrée libre



PROGRAMME (a telecharger ici)


Matinée (09h00-13h00)

Ouverture : 09h00


Séquence 1 (09h20-10h45) : missions de santé (1)


Table ronde : « Appel des appels / Santé mentale »

Albert CICCONE (Professeur de psychologie clinique, Université Lumière Lyon 2, Institut de Psychologie, signataire de l'Appel des appels, collectif Sauvons la Clinique)

JeanFURTOS (Directeur de l'ORSPERE-ORNSPERE, Observatoire Régional/National des Pratiques en Santé mentale et Précarité)

Marc MAXIMIN (Docteur en médecine, psychiatre, Président de l'ACLiLSS, Association des Cliniciens du Médico-Social et du Sanitaire, Vice-Président de l'AFPEP-SNPP, Marseille, signataire de l'Appel des appels),

Rémy POTIER (Maître de Conférence en psychologie clinique, Université Lumière Lyon 2, Institut de Psychologie, membre du Comité national de l'Appel des appels, collectif Sauvons La Clinique)

René ROUSSILLON (Professeur en psychologie clinique, Université Lumière Lyon 2, Institut de Psychologie, signataire de l'Appel des appels, Collectif Sauvons la Clinique)



Séquence 2 (11h00/13h00): missions de santé (2)


Table ronde : « Soins publics / privatisation des soins ? »

Bernard BOLZE (créateur de l'Observatoire International des Prisons)

Alain BONMARTIN (MCU-PH, Maître de Conférence des Universités-Praticien Hospitalier, médecine nucléaire, Centre Hospitalier Lyon-Sud, Vice-Président chargé du développement durable de l'Université Claude Bernard Lyon 1)

Françoise CHALONS (Assistante sociale, Hôpital du Vinatier de Lyon, syndicaliste CGT)

Philippe CROVA (Médecin urgentiste Centre hospitalier P. Oudot de Bourgoin-Jallieu, Délégué régional de l'AMUF, Association des Médecins Urgentistes hospitaliers de France)

Isabelle DURIEU (PU-PH, Professeur des Universités-Praticien Hospitalier, endocrinologie, chef de service de médecine interne au Centre Hospitalier Lyon sud)

Nicole SMOLSKI (Médecin Hospitalier anesthésiste-réanimateur, Vice-Présidente du SNPHAR, Syndicat National des Praticiens Hospitaliers en Anesthésie Réanimation)



Après-midi et soirée (14h00/21h00)


Séquence 3 : 14h/16h00 : missions de politique


Table ronde : «Positions de partis sur les enjeux de service public »

Armand CREUS (Comité National de la Gauche Unitaire, liste sud-est au titre de GU dans le Front de Gauche)

Alain DONTAINE (Comité National du Parti de Gauche, liste sud-est au titre du PG dans le Front de Gauche, enseignant)

Raoul-Marc JENNAR (NPA, Nouveau Parti Anti-capitaliste, tête de liste région sud-est élections européennes, Docteur en Sciences Politiques, chercheur à l'URFIG, Fondation Copernic)

Eric LAFOND (MODEM, Mouvement Démocrate, Vice-Président de la fédération du Rhône, Docteur en Droit public)

Danielle LEBAIL (PCF, Parti Communiste Français, Secrétaire national en charge de la question des Services Publics, Secrétaire de la Fédération du Rhône, Conseillère régionale du Rhône)

Marie-Christine PERNIN (LO, Lutte Ouvrière, liste région sud-est élections éuropéennes, technicienne des laboratoires des hôpitaux publics du Rhône, Hôpital Edouard-Herriot de Lyon)

Thierry PHILIP (PS, Parti Socialiste, Vice-Président de la Région Rhône-Alpes en charge de la santé, Vice-Président du Grand Lyon, Maire du 3e arrondissement de Lyon, cancérologue, Directeur Général du Centre Léon Bérard de Lyon)

Jean-Jacques RASSIAL (MODEM, Mouvement Démocrate, membre de la commission Enseignement Supérieur et Recherche, Directeur de psychopathologie clinique et psychanalyse de l'Université de Provence)

Etienne TETE (Adjoint au Maire de Lyon, Conseiller Régional Rhône-Alpes Verts, au titre de EE, Europe Ecologie)

Jean-Louis TOURAINE (PS, Parti Socialiste, Député du Rhône, Conseiller Général du Rhône, Premier Adjoint au Maire de Lyon, Professeur de médecine, chef de service à l'Hôpital Edouard Herriot) / Razzi HAMMADI (Sécrétaire Nationale du Parti Socialiste en charge de la question des services publics)

Marie-Christine VERGIAT (Tête de liste Front de gauche région sud-est élections européennes, diplômée en Droit)


Séquence 4 (16h15/18h30) : pluralité et transversalité des missions


Conférence (16h15) : Jean-Claude BOUAL (Secrétaire général du CELSIG, Comité Européen de Liaison sur les Services d'Intérêt Général : « La conception des services publics dans le contexte communautaire européen »


Conférence (16h35) : Jean-Michel DREVON (Membre deConvergence des Collectifs de Défense et de Développement des Services Publics, Secrétaire national FSU pour « Ecole émancipée », enseignant) : « Le service public est notre richesse »


Conférence (17h00) : Hervé LAYDIER (membre d'ATTAC/Rhône, Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l'Aide aux Citoyens, technicien environnement) : « L'Accord Général sur le Commerce des Services (AGS) de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) : l'avenir sans service public »


Table ronde (17h30) : « Service public et aide aux personnes en situation précaire »

Vanessa ARNOULD (Association Basiliade/santé et droits sociaux)

Marion GACHET (CIMADE, Comité Inter Mouvements Auprès Des Evacués, Poste National en Région, Lyon/Rhône-Alpes)

Marie-Claude GIROUD-PANIER (CIMADE, Comité Inter Mouvements Auprès Des Evacués)

Marion TOURNÉ (Elève avocate, bénévole CIMADE pour le Collectif des Amoureux)



Séquence 5 (18h30/21h00) : missions d'enseignement et de recherche


Conférence (18h30) : Jean-Louis FOURNEL (Professeur de Langues, Littératures et Civilisations étrangères, Etudes italiennes, Université Paris VIII, Président du collectif Sauvons L'Université) : « Sauvons l'Université »


Conférence (18h50) : Philippe SELOSSE (Maître de Conférence en linguistique française, Université Lumière Lyon 2, syndiqué SNESUP, Syndicat National de l'Enseignement Supérieur) : « Les missions de service public face aux réformes libérales dans l'Université »


Conférence (19h10) : Sophie BEROUD (Maître de Conférence en Sciences politiques, Université Lumière Lyon 2, collectif PAU, Pour une Autre Université) : « Premiers éléments d'analyse sur un mouvement historique dans les universités »


Table ronde (19h30): « Décryptage des réformes de l'éducation »

Isabelle CAMPANELLA (Porte-parole Coordination Nationale Ecole en Danger, Certifiée Lettres modernes, Collège Maurice Scève de Lyon, parent d'élève)

Nicole ORTHOUS (collectif IUFM, Institut Universitaire de Formation des Maîtres, Université Claude Bernard Lyon1)

Elodie MORELON (Certifiée Lettres modernes, Titulaire sur Zone de Remplacement, Collège Louis Aragon, Zone d'Education Prioritaire, Villefontaine)

Véronique RABILLOUD (Coordinatrice Réseau d'Education Prioritaire du Collège Aragon et des écoles de secteur, enseignante)

Manolo VELLA (Enseignant en Mathématiques-sciences, Lycée Professionnel de Vénissieux)

Michelle ZANCARINI (collectif IUFM, Institut Universitaire de Formation des Maîtres, Université Claude Bernard Lyon1)

Programme sous reserve de modification


Examen : UE libre

Chers collègues,
>
> Sous réserve d'approbation par le CEVU et le CA du 15 mai, un examen
> unique de validation des UE libres (L2 et L3) aura lieu la semaine du
> 18 au 23 mai dans la salle et au créneau horaire assignés pour les
> cours sur un programme pédagogique aménagé, pour tenir compte des
> perturbations du semestre.
>
> Il n'est en effet pas possible d'intercaler ces examens parmi ceux
> des majeures ou complémentaires (commençant le 25 mai) en raison des
> conflits horaires qui en résulteraient.
>
> Je rappelle que les notes résultant d'un contrôle continu peuvent
> servir de points de bonus pour la note finale mais que tous les
> étudiants doivent se présenter à l'examen terminal de la semaine
> prochaine. Vous recevrez de la mission UE libres pour votre groupe
> une liste d'émargement, qui devra être signée par chacun des
> étudiants présents et transmise avec vos notes à Jean-Noël Mabiala.
> Les notes sont à remettre au plus tôt et au plus tard pour le lundi 8
> juin au matin, pour laisser le temps nécessaire à leur saisie sur
> Apogée avant la réunion des jurys.
>
> Pour les groupes programmés le jeudi (le 21 mai est férié), vous
> pouvez prévoir un examen le samedi 23 ou le samedi 30 mai au matin
> (créneaux 1, 2 ou 3).
>
> Pour les difficultés qui ne manqueront pas de surgir, merci de tenir
> informé Jean-Noël Mabiala.
>
> Je vous remercie de votre collaboration dans cette période difficile.
>
> Gilbert Puech
> directeur de FILTRE

jeudi 14 mai 2009

Sept présidents d'université en appellent au chef de l'Etat

A lire sur le site du monde ici

Bilan des dix ans de Bologne, pays par pays

Contre sommet de Louvain/Bruxelles, du 25 au 29 avril 2009

Bilan des dix ans de Bologne, pays par pays

(Résumé des interventions, hormis celles portant sur la France).


Angleterre

Réforme :

- Les universités ne sont plus dirigées par des élus.

- Actuellement des cours sont supprimés en philosophie, sociologie…

- Les matières telles que la philosophie ou les sciences politiques subissent de la part des milieux de l’économie des pressions pour en faire des lieux ou outils d’adaptation et non pas de critique.

- L’enseignement de l’anglais langue étrangère est privatisé.

- Les universités sont financées par les étudiants à hauteur de 3000 livres en licence, et de 10 000 livres après la licence.

- Le problème des disciplines telles que la philosophie est que l’espoir de salaire à la sortie n’est souvent pas suffisant pour permettre des prêts étudiants.

- Le logement social étudiant est privatisé.


Mobilisations :

  • Lors de son dernier congrès, le principal syndicat étudiant a décidé d’abandonner le principe de la gratuité des études.

  • Il est difficile de mobiliser les étudiants, d’autant qu’ils sont dans une démarche de financement de leurs études, de nature investissement individuel, qui a pour conséquence une occupation à plein temps de leurs journées. D’une phrase, certains résume la situation : « Les étudiants de la classe moyenne doivent bosser dans les bars pour étudiants riches ».


Espagne

En 2004 la LOU initie la libéralisation/privatisation :

  • « autonomie » comme en France et gestion financière par les établissements,

  • Sélection à l’entrée,

  • Développement du pouvoir des entreprises dans les décisions.

En 2005 la gauche nouvellement arrivée au pouvoir stop la LOU, puis sous couvert d’Europe amorce une relance du contenu de la LOU.

Les masters donnent lieu à des doits d’inscriptions qui sont fonction de l’offre et de la demande : plus un master est demandé, plus il est cher.


Danemark

- Non seulement les études sont gratuites mais elles donnent lieu à une rémunération : 600 euros par mois sur une période maximale de six ans. En février 2009 des manifestations se sont opposées à une réduction de cette période à 4 ans.

- Les études sont aussi gratuites pour tous les étudiants de l’Union européenne. Jusqu’à il y a deux, elles étaient gratuites pour tous les étudiants du monde. L’enseignement est en danois.

- L’intrusion des entreprises dans les universités est de plus en plus importante. Notamment, auparavant les onze membres des CA étaient ou personnels ou étudiants et actuellement c’est 2 étudiants, 2 enseignants, 1 BIATOS, 6 représentants d’entreprises.

- Le gouvernement vient d’autoriser les universités privées.

- Actuellement une mobilisation porte contre l’appropriation (brevets) par des entreprises des découvertes universitaires.


Italie


Bilan : Quelques chiffres de l’OCDE (2006) :


- Pourcentage d’étudiants bénéficiant d’un logement social : Danemark, 20% ; Suède, 17% ; Allemagne, 10%, ; France, 8% ; Italie, 1,7%.


- Dépense pour l’enseignement supérieur :

Union européenne, 1,2% ; Italie, 0,8%.


- Dépense pour la recherche, c’est en Italie environ la moitié de la moyenne européenne.


- Nombre d’enseignants du supérieur :

Allemagne, 115 000 ; Grande Bretagne, 126 000 ; France, 77 000 ; Italie, 50 000.


Frais d’inscription en 2006 : 1 800 euros. Mais depuis le gouvernement a donné aux universités l’autorisation de devenir de droit privé, d’où des frais d’inscription libre. Lequel est en fait rendu obligatoire par la baisse du financement de l’Etat. Ainsi les études de lettres à Florence donneront lieu à des frais d’inscription de 8 000 euros à partir de 2009.


Dès 1999 le LMD fut mis en œuvre. En 2004 (gouvernement Berlusconi) une loi similaire à la LRU a été votée.


Réforme de l’école primaire, loi de 2008 :

  • Retour de l’uniforme pour les élèves.

  • Enseignement de la religion catholique.

  • Suppression de l’école l’après midi.

  • Suppression des écoles de petite taille.

  • Retour à un instituteur par classe. Depuis les années 90, afin que les élèves bénéficient d’une pluralité d’approches, les enfants avaient plusieurs profs.

  • Un pan de la réforme a été retiré : la séparation des élèves italiens et des migrants.


Par ailleurs, seulement un tiers des départs à la retraire de fonctionnaires est remplacé. Se développe « en contre partie » la précarité.


Mobilisation 2008 ; début octobre, des enseignants d’une école occupent leur école. De là s’est enclenché une mobilisation de tout l’enseignement. Mais les vacances de Noël verront la fin du mouvement.


Belgique


    Il n’existe pas de syndicat étudiant en Belgique. L’enseignement supérieur y est communautaire : francophone / flamand.

    Les universités sont déjà autonomes depuis plusieurs années. Les financements sont de 80 à 90 % d’Etat.

    En Belgique francophone les trois grosses universités sont en train d’absorber les petites qui gravitaient autour.

    800 euros d’inscription en Belgique francophone.

    Accroissement de la concurrence : les universités s’arrachent les étudiants, dont les internationaux.

    Les étudiants ne sont pas conscients de ce qui se passe dans leurs universités.

    Université catholique de Louvain-la-Neuve : LMD en place depuis 5 ans.

    Université libre de Bruxelles (ULB, publique), lieu du contre sommet :

  • La philosophie et les lettres sont les plus visées par les réformes de l’ULB. En philo, passage de 20 cours par an à 12.

  • Les objectifs stratégiques (officiels) du recteur de l’université : 1. Etre bien rangé dans les classements ; … ; Dernier objectif, penser la société.

  • La clef de répartition des finances en fonction du nombre d’étudiants est étendue à la nomination des profs. Par exemple UN pour les lettres, DEUX pour les sciences, TROIS pour les sciences appliquées. Si bien que mécaniquement le nombre d’enseignants en lettres va en décroissant, d’où la fermeture de cours et/ou des effectifs pléthoriques.

  • Solvé, l’homologue d’HEC Paris, fonctionne telle une entreprise. Elle a été fusionnée avec la fac d’économie de l’ULB. Si bien que cette fac possède maintenant des chaires privées (marchand de bière, etc.).

    Deux étudiants de l’ULB ont participé très activement à la préparation du présent contre sommet. Dont l’animateur de groupe Attac campus de l’université, lequel rassemble 20 étudiants (ce qui est exceptionnel en Belgique).

    Allemagne

    Bilan

  • Les frais d’inscription n’ont dans un premier temps porté que sur les dernières années d’études longues. 2005 amorce une généralisation à l’ensemble des années. Aujourd’hui cette généralisation touche 6 régions sur 16.

  • Les universités allemandes ont un Sénat : 8 étudiants, 8 enseignants, 5 BIATOS. Mais le président est nommé par une autre instance, et le renforcement du pouvoir du président à marginalisé le Sénat.

  • Le mode de gestion type LRU à entraîné une modification de l’esprit du savoir enseigné.

  • De plus en plus de connections avec l’entreprise, ce qui entraîne des spécialisations telles que l’armement.

  • Droite/gauche poursuivent le processus de privatisation des universités.

    Mobilisation :

  • 2001, lutte, grève, manifestation de colère ;

  • 2005, lutte plus pacifique ;

  • 2006, blocage d’autoroutes, de centres commerciaux (les mobilisations contre le CPE ont inspiré les étudiants allemands).

    Bilan général exprimé par de nombreux intervenants : le mouvement est déjà européen, car beaucoup de pays d’Europe y ont participé. Il lui reste à s’organiser à ce niveau.

    Ce qui est l’objet de la vague européenne.

1 Collectif « Printemps 2010 » : Attac ; Fac verte ; Fédération CGT de l’éducation, de la recherche, et de la culture (FERC Sup-CGT) ; Fondation sciences citoyennes ; Sauvons la recherche (SLR) ; Sauvons l’université (SLU) ; Sud éducation, Sud étudiants, Sud recherche ; Syndicat national des chercheurs scientifiques (SNCS-FSU) ; Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNESUP-FSU) ; Syndicat national des travailleurs de la recherche scientifique (SNTRS-CGT) ; Union nationale des étudiants de France (UNEF) ; Union des familles laïques (UFAL). Ce collectif milite notamment « contre la mise en marché des activités éducatives et scientifiques, contre la mise en compétition généralisée des populations et des territoires, pour un service public de l’enseignement supérieur et de la recherche, démocratique et émancipateur ». Voir l’appel fondateur du collectif http://groups.google.fr/group/collectif-printemps-2010/web/appels .