dimanche 26 avril 2009

Internet et la grève, une relation a double tranchant

Alors que la presse annoncée la révolution numérique dans la grève universitaire via les réseaux sociaux, certains faits montre une nouvelle forme de militantisme numérique mélangeant social networks et piratage classique.
On connaissait les annonymous avec les piratages répétitifs des medias numériques de l'église de scientologie, c'est aujourd'hui Lyon 2 qui est victime d'un groupe utilisant le piratage. Victime d'un bug de la liste de diffusion de l'université, les boites mails de Lyon 2 ont reçu un mail factice donnant les bureaux de vote de demain. Cette information démentie par la présidence a fait resurgir d'autres histoires. La "révolution facebook" est matraquée dans de nombreux media. Le 4eme site le plus visité au monde est de plus en plus sollicité par les différents acteur comme les hommes politiques qui on tous leurs facebook ou les entreprises qui achètent de plus en plus d'espace publicitaire. Facebook est évidement un outils formidable pour réunir les gens et leurs permettre de communiquer entre eux. Les groupes de plus en plus fréquents pour ou contre le blocage naissent sur le réseau. Ces groupes ouverts sont aussi une vitrine publique pour ses membres. La liste des noms des membres d'un groupe antiblocage qui pu a été publiée dans l'université il y a quelques semaines est donc autorisé mais toute fois dénoncé par beaucoup comme étant un acte lâche. Mais la question de la gestion de ces groupes est toute fois problématique. Par exemple le groupe "Les étudiants contre la loi pecresse (LRU)" est géré par l'association reso qui n'hésite pas a utiliser le groupe pour envoyer des messages dirigeant l'internaute sur leur site. Mais des faits plus graves sont à relever. Dans l'émission de Canal+ dimanche+, on apprend une autre technique encore plus grave. Dans un reportage relatant le voyage de Valérie Pecresse et Nathalie kosciusko morizet (diffusé a partir de la 10 eme minute de la seconde partie (ICI)) nous pouvons découvrir la travail actuel de l'UMP vis a vis d'internet. Pour prouver l'efficacité des services de communication numérique du gouvernement, un député UMP présent explique comment l'université de Reims a été débloqué grâce a la création d'un groupe sur un réseau social , probablement facebook, contre à grève de l'université. Cet exemple qui n'est probablement pas la réel cause du déblocage de l'université de reims, qui a par ailleurs été rebloquée, montre les risques des réseaux sociaux et les utilisations qui ont pu en être fait.

Lyon : Programme du 27 avril 2009

Lundi 27 avril :

- 7h00 : rendez-vous sur les deux campus de Lyon-II pour les bloquer.
- 8h00 : la ronde des obstiné-e-s continue ! Rendez-vous place des Terreaux.
- 11h00 : Assemblée Générale des personnel-le-s et étudiant-e-s de l’université Lyon-I, amphi 3, suivie d’un barbecue au Square Galois pour fêter le placement de Lyon-I hors "économie de la connaissance".
- 12h00 : Assemblée Générale des Masters 2, des doctorant-e-s et docteur-e-s non-titulaires de Lyon-II, sur le campus des Quais, amphi Benvéniste (7, rue Raulin, Maison de l’Orient).
- 17h30 : discussion-débat « Sociologie des mouvements sociaux : les formes de résistance “ordinaires” » (autour d’un article d’Emmanuelle Lada et d’un chapitre de James Scott), animée par des étudiant-e-s de Master 2 Sociologie Politique (IEP - Lyon-II), par Camille Hamidi et Sophie Béroud, à Lyon-II-Quais, bâtiment CLIO, salle CR06.
- La présidence de l’université Lyon-II organise aujourd’hui un vote à bulletin secret pour trancher sur la question du blocage. Des bureaux de vote seront installés sur les deux campus (Quais et Bron), le fait d’avoir voté sera enregistré électroniquement afin d’éviter la fraude (aller voter sur les deux campus, par exemple).
Les Assemblées Générales étudiantes de Bron et des Quais, ainsi que les personnel-le-s mobilisé-e-s de PAU (Pour une Autre Université), du SNESUP-FSU et du SNASUB-FSU, se prononcent pour le boycott de ce vote.
L’Assemblée Générale de grévistes de Lyon-II appelle également à des actions spontanées en vue d’une bordélisation générale de ce vote intrinsèquement illégitime.