mardi 31 mars 2009

Lyon: Programme du 1er Avril

7h00 : rendez-vous sur le forum du campus de Bron pour organiser le blocage.
9h30: Conference sur les violences policieres mais aussi sur les idées reçu a se sujet , Bron , amphi C


Cycle de manifestations etudiantes du 1er avril
-  Lyon 1, venez en blouses, départ à 10h du Boulevard du 11 Novembre

- Lyon 2 / IEP : manif' de droite, Jean charles et Jean eud vous inviter chantez CAC 40 CAC 40 ouais ouais!! départ à 10h30 Place Carnot

- Manifestation à vélo, départ à 11h Place Louis Pradel

- Musicologie, venez jouer de vos instrumentsdans les rues, départ à 10h Place de la Croix-Rousse

- Trans', pds, gouines et féministes, venez folles, goudou,trans, femmes et bi (et meme si vous n'en etes pas) de lyon pour une gaypride coloré avant l'heure. départ à 10h Place Bellecour

- RUSF, reseau université sans frontiere car on est pas que francais, départ à 10h Place Guichard

12h à 14h30 : rassemblement Place Guichard de toutes les manifs pour feter ca tous ensemble
- 12h30 : AG à l’IUFM.
- 12h30 : Intersyndicale élargie Supérieur-Recherche à la Bourse du Travail.
- 14h00 : AG étudiante à Lyon-II-Bron, amphi Cassin, pour voter la reconduction du blocage du campus.
- 14h00 : rassemblement de soutien aux trois étudiants arrêtés lors de la manifestation contre BioVision et Valérie Pécresse, qui passent en procès au tribunal de la rue Servient.
- 14h30 : discussion avec Brice Banchet, doctorant en sociologie, faisant sa thèse sur les dispositifs de vidéosurveillance dans l’agglomération lyonnaise, il pourra nous parler de son terrain et de sa recherche. Pour connaître le lieu, envoyer un mail à nicolas.chambon@univ-lyon2.fr.
- Remise des démissions administratives à Lyon-I.

Lyon 2: L'AG étudiante des quais vote contre le blocage des cours sur le campus

Aujourd'hui, a midi s'est tenu une Assemblée Générale étudiante après 4 semaines de blocage. Malgré une demande de ne pas commencer par débattre du blocage, les interventions ont tournées essentiellement vis a vis de cette question. Interrogé, une bloqueuse nous confie "sa peur de voir les cours recommencer et mettre fin a la possibilité de mettre en place des actions comme c'est le cas pour le moment" . A contrario, les anti-bloqueurs se défendent d'avoir le droit d'avoir cours normalement. Le débat qui aura duré plus de 2h s'est soldé par le voté tant attendu du blocage. Après avoir exposé les modalités de vote ( carte étudiante obligatoire) , les accès a la cour d'économie ont été fermés pour ne pas permettre de voter deux fois. A partir de ce moment là, à une sortie a été mis en place un système de vote pour éviter toute critique. Après 30 minutes de vote, les résultats sont tombés. Avec 498 voix contre et 432 pour, le blocage du site est refusé pour une semaine. Ainsi les cours devrait reprendre normalement a partir de demain et ceci jusqu'a mardi prochain.
Mais déjà des voix s'élève pour dénoncer la présence d'étudiants d'autres universités ( La catho et Lyon 3 ) qui aurai voté sans y avoir le droit (pas de cours a Lyon 2 quai). Ceci s'explique par l'intervention d'un de celui-ci a l'AG. Malgré tout le comité de grève s'est résigné a appliquer la décision de l'AG et de ne pas perturbé les cours qui vont se tenir jusqu'à la prochaine AG , mardi prochain. Il est tout de même important de rappeler que malgré la levée du blocage, les enseignants en grève ne vont pas automatiquement refaire cours. En effet leur mouvement est diffèrent de celui des étudiants, rappel l'un d'eux. En attendant une fin de grève des deux partis , l'université tiendra une réunion jeudi matin en vue d'"étudier les possibilités des examen , déjà reporté d'une semaine.

L'équipe du blog

Cent ans de solitude

Mardi 31 mars / Mercredi 1er avril / Jeudi 2 avril 2009
Pour que l’Université Française ne vive pas les Cent ans de solitude
auxquels la réforme la condamne.
Lecture publique et bilingue de Cent ans de solitude
Place St Jean (Lyon 5ème)
de 8h30 à 19h

lundi 30 mars 2009

Lyon : Programme du 31 mars

- 9h : Conférence sur la réforme du CROUS, de Philippe Selosse (maître de conférence en linguistique à Lyon 2) sur les quais.
- 10h30 action rdv devant laprade sur les quais
- 11h : AG étudiante à Lyon-II-Quais, dans la cour intérieure du bâtiment d’économie, pour voter la reconduction du blocage du campus.
- 12h30 : réunion Jurys de Bac à Lyon-I, amphi 3.
- 16h : Conférence sur l’OTAN, de David Garibay (maître de conférence en science politique à Lyon 2).
- 16h : action "suicide collectif", sur le parvis de la gare de Part-Dieu.
- 17h ag de grèvistes quais
- 19 h : Conférence sur "Le discours de Dakar de Nicolas Sarkozy" Intervenants : Mr Garibay (maître de conférence en science politique), François Dutrop (Survie) et Guilhem Rols (modérateur).


Infos pouvant etre corrigées

Communiqué du Président de l'Université Lumière Lyon 2: l'appel a la fin du blocage des campus

Cher(e)s collègues, cher(e)s étudiant(e)s,

Depuis maintenant sept semaines, notre université participe activement au mouvement qui s’est organisé contre les réformes gouvernementales touchant l’université et la recherche. Dans ce cadre, la présidence avait dès le mois de décembre rassemblé le Congrès qui avait pris des positions très claires de refus des réformes telles qu’elles étaient proposées, puis avait accompagné le mouvement dans sa forme initiale – en rejoignant par exemple l'appel de la Sorbonne – le président ayant lui-même participé à la manifestation du 26 février aux côtés des enseignants-chercheurs.

La crise est pourtant loin d’être derrière nous. Si des modifications ont été apportées au projet de décret sur les enseignants-chercheurs et si de timides avancées, au demeurant ambigües sur le fond, ont été enregistrées sur la mastérisation des concours ou la revalorisation des débuts de carrière, le fondement de ces réformes subsiste et la nature même de certaines concessions accordées par les ministère laisse planer trop d’incertitudes.

L’avenir de l’Université à laquelle nous sommes attachés, la place des disciplines qui sont celles de notre établissement, la formation des futurs enseignants restent incontestablement menacés. Il paraît dans ces conditions bien difficile de renoncer à faire entendre les préoccupations de notre communauté.

Au sein de l’université de Lyon 2 le mouvement a pris une nouvelle tournure avec le blocage d’abord du campus des Berges du Rhône puis de celui de Porte des Alpes qui s’est radicalisé au cours de la semaine passée avec des gestes et des propos que nous ne pouvons ni accepter ni cautionner : menaces et insultes contre certains enseignants, étudiants et personnels administratifs ou intervenants extérieurs, utilisation de barrières, théoriquement destinées à protéger les passants d’éventuelles chute de pierres le long de la MOM, et de palettes enflammées pour bloquer la circulation sur la rue de l’université, rétention de cartes d’étudiants sous prétexte de filtrage des entrées…

Nul ne peut accepter ces actions qui sont contraires aux principes mêmes de l’université et parfaitement incompatibles avec les objectifs que s’assignent ceux qui aujourd’hui se mobilisent pour préserver un enseignement supérieur indépendant et de qualité.

La mobilisation légitime contre les réformes que l’on veut nous imposer doit sans doute se poursuivre et il appartiendra à la communauté de se prononcer dans les meilleurs délais à ce sujet. Mais elle ne saurait continuer à s’exprimer dans des formes si contraires aux fins qu’elle se donne et si périlleuses pour notre institution, hélas fragile en cette période de préparation du contrat quadriennal et d’arbitrages sur le plan campus. Il revient à toutes et à tous d’inventer dès maintenant des modalités de mobilisation et de manifestation qui soient compatibles avec nos engagements envers les étudiants et envers nos partenaires scientifiques : le blocage doit cesser, et avec lui les provocations qui n’ont pour ambition que de faire intervenir les forces de l’ordre. Mais il revient aussi à tous et à toutes d’arrêter au plus vite des modalités de validation, justes et claires, qui ne pénalisent personne, et donc de reprendre des cours, sous une forme ou sous une autre, pas forcément canonique. Nous devons à nos étudiants des diplômes solides que personne ne pourra congédier et nous devons leur indiquer au plus vite comment ils seront délivrés.

Après consultation des organisations syndicales des étudiants et des personnels, et discussion avec les doyens et directeurs, la présidence propose les pistes suivantes : levée du blocage sur les deux campus et parallèlement banalisation – c’est-à-dire suspension des cours - des mardis matins et des jeudis après-midi pour permettre aux assemblées et aux manifestations de se poursuivre, organisation de cours et de conférences hors les murs avec le soutien institutionnel de l’Université, assises de l’enseignement supérieur et de la recherche avec des représentants de Sauvons l'Université et Sauvons la Recherche, mise en place rapide de cours, séminaires, ateliers tutorés pour accompagner les étudiants dans la préparation des diplômes et préparation de cours ou de documents en ligne afin de donner une base claire et solide aux examens. La mobilisation peut trouver un second souffle dans ces actions sans obérer les résultats de l’année.

Pour élaborer ensemble les modalités d’organisation des prochaines semaines, qui seront décisives, l'équipe présidentielle invite donc les membres des trois conseils à se réunir ce jeudi en Congrès extraordinaire pour décider ensemble des mesures qu’il nous faut adopter sans tarder.



Olivier Christin, président de l'Université Lumière Lyon 2

André Tiran, 1er vice président, en charge du budget et du patrimoine.

Nathalie Fournier, vice-présidente chargée de la recherche

Jacques Bonniel, vice-président chargé des formations

Marie Anaut, vice-présidente chargée des campus et de la vie étudiante

Jacques Gerstenkorn, vice-président chargé de la culture

Michel Guillot, vice-président chargé des ressources humaines

Christian Montès, vice-président chargé des relations internationales

Carole Rozzonelli, vice-présidente chargée de la communication

Coordination nationale etudiante de ce week-end

Appel de la coordination nationale étudiante réunie à Paris 1 du
dimanche 29 mars 2009

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Nous, étudiant-e-s mobilisé-e-s, délégués de 39 universités, en lutte depuis mi-janvier sommes réunis ces 28 et 29 mars à Tolbiac Paris I (Saint-Hippolyte) pour la VIe coordination nationale étudiante (CNE). Nous réaffirmons que la CNE, émanation directe des Assemblées Générales qui réunissent des dizaines de milliers d’étudiant-e-s en France, est la seule et unique instance légitime pour représenter le mouvement étudiant dans son ensemble et qu’aucune direction syndicale ou politique ne saurait se substituer à son rôle.

Nous constatons que la mobilisation se poursuit dans les universités. Il est important d’amplifier la grève, mais aussi de l’étendre à d’autres secteurs. De la maternelle à l’université, mêmes attaques, même combat ! Etudiant-e-s, enseignant-e-s, lycéen-ne-s se sont mobilisés pour l’instant tour à tour. Il est temps d’agir tou-te-s ensemble en même temps. Nous appelons aux manifestations communes « de la maternelle à l’université » du 2 et du 8 avril.

Après le 19 mars, nous dénonçons l’attentisme des directions syndicales. La seule stratégie conséquente est la construction de la grève générale qui seule peut nous permettre de gagner sur nos revendications. A cet égard, les organisations syndicales doivent prendre leurs responsabilités et s’inscrire dans cette perspective. Sans attendre, construisons à la base partout un front unitaire réunissant étudiant-e-s, lycéenne- s, salarié-e-s, précaires, chômeur-euse-s organisations et collectifs pour poser des perspectives, notamment par des AG et forums interprofessionnels dans la réalisation concrète d’une véritable convergence des luttes. Nous proposons une journée d’action interprofessionnelle le 7 avril.

Nous dénonçons la tactique du gouvernement qui vise à diviser le mouvement par des effets d’annonce. Nous répondons : Darcos a été obligé de reculer d’un an la mise en place de la masterisation. C’est le produit de la lutte et de la non-remontée des maquettes des diplômes. Mais comme pour le reste, nous ne voulons pas de report mais le retrait. Nos revendications sont claires et plus que jamais nous exigeons l’abrogation de la LRU, l’abandon de ses différents plans d’application et le retrait des décrets qui en découlent :

Plan Campus
Plan réussite en Licence
réforme dite de la « masterisation de la formation des personnels éducatifs »
réforme du financement des universités sur des critères de performance
réforme du contrat doctoral unique
réforme du statut des enseignants-chercheurs

Globalement nous rejetons toute la politique universitaire initiée depuis le processus de Bologne qui impose une même logique de rentabilité et de mise en concurrence des universités sur l’Europe entière (contre-sommet de Louvain les 28 et 29 avril prochains qui s’oppose à ce processus). Cela se traduit concrètement par les différentes mesures contre lesquelles nous luttons actuellement.

Aujourd’hui un-e étudiant-e sur deux est contraint de se salarier pour financer ses études. Avec la destruction du système d’aide sociale, le démantèlement des CROUS (rapport Lambert) et du planning familial, la dégradation des conditions de vie va encore s’aggraver. Aussi, nous réclamons l’augmentation en nombre et montant des bourses sur critères sociaux et leur indexation sur le coût de la vie ainsi que la construction massive de logements sociaux.

Nous demandons également le retrait immédiat du projet de loi sur les prêts étudiants qui ouvre la porte à une augmentation des frais d’inscription. Toute forme de sélection à l’université est inacceptable. Nous réaffirmons notre attachement à un système éducatif totalement public, gratuit, laïc et accessible à tou-te-s. La mission de l’université ne doit pas être la marchandisation du savoir, ni une professionnalisation à outrance, mais bien la diffusion de connaissances et la promotion de l’esprit critique, et la délivrance de diplômes de qualité reconnus par les conventions collectives donnant accès à des droits sur le marché du travail. Face aux mouvements sociaux en cours, la seule réaction des dirigeant-e-s est le déploiement d’un arsenal sécuritaire particulièrement violent (vigiles, forces de l’ordre sur les campus, arrestations massives, contrôles d’identités, fichages...) et la criminalisation de la contestation. Nous appelons au soutien de tout-e-s nos camarades victimes de la répression policière, judiciaire et administrative et à l’abandon de toutes les poursuites engagées, ainsi qu’à la création de collectifs de soutien.

Parmi les plus touché-e-s par ce système oppressif, se trouvent aussi en première ligne les sans-papier. Nous soutenons leur lutte et exigeons la régularisation immédiate et inconditionnelle de chacun-e d’entre eux/elles.

La coordination nationale appelle tou-te-s les étudiant-e-s à continuer la grève jusqu’à satisfaction, à la radicalisation, à l’extension du mouvement et :
à amplifier les blocages d’universités, à tenir des piquets de grève en continu ou, à défaut, les jours de mobilisation nationale
au blocage économique
au blocage des CA Nous appelons à la participation aux journées :
du 2 avril, manifestation nationale de la maternelle à l’université appelée par la CNU
du 7 avril, journée d’action interprofessionnelle
du 8 avril, manifestation nationale de la maternelle à l’université appelée par la CNU

La prochaine CNE se tiendra à Orléans le 4 et 5 avril.

A venir: 100 ans de solitude appel aux etudiants

Mardi 31 mars / Mercredi 1er avril / Jeudi 2 avril 2009
Pour que l’Université Française ne vive pas les Cent ans de solitude
auxquels la réforme la condamne.Au centre
Lecture publique et bilingue de Cent ans de solitude
Place St Jean (Lyon 5ème)
de 8h30 à 19h

Pourquoi Cien años de soledad - Cent ans de solitude ?
« ...parce qu’aux lignées condamnées à cent ans de solitude, il n’était pas donné sur terre de seconde chance » (Gabriel García Márquez, Cent ans de solitude)

Huit, neuf semaines de solitude c’est ce que vit l’université française en grève, en butte à l’indifférence du gouvernement. Cent ans de solitude (1967) c’est un des chefs d’œuvres de la littérature mondiale, que l’on doit à l’écrivain colombien Gabriel García Márquez, Prix Nobel de Littérature en 1982.
De la cérémonie de non-remise des maquettes
de mastérisation des concours (31 mars)
à la prochaine manifestation nationale des universités (2 avril)
Nous, étudiants et enseignants d’espagnol et de portugais de Lyon 2, mobilisés depuis neuf semaines, nous vous invitons à venir écouter et, pourquoi pas, à venir lire avec nous quelques lignes, quelques pages de cette œuvre. Durant trois jours, des lecteurs vont se succéder sur cette place lyonnaise pour faire entendre, en espagnol ou en français, les mots de l’auteur colombien, Gabriel García Márquez...
Des intermèdes artistiques divers viendront se mêler aux plages de lecture.

Manif électronique

lundi 30/03 : manif électronique nationale "pécresse"

Toutes les infos sur :

http://rechercheendanger.fr.cr/

dimanche 29 mars 2009

Lyon 2: Le blocage est-il reel

Après le vote des AG étudiantes de mardi (Quai) et mercredi (Bron), les deux sites devrait être bloqué pour que les cours n'ai pas lieu. Mais après quelques recherches, certaines portes restent ouverte et certains cours ont eu lieu. Selon les effectifs, les bloqueurs ont ou non la capacité de fermer les accès. Mais la semaine qui commence demain va montrer la capacité réelle de blocage. Car ça ne fait que 2 jours (jeudi et vendredi) que les deux sites sont simultanément. Les mauvaises langue lance d'ores et déjà que "les bloqueurs n'ont plus la capacité de bloquer les quais donc ils bloquent Bron" comme nous confie marie en première année de science politique sur les quais. Malgré 3 semaines de blocage des quais , les enseignements transversaux sont toujours mis en place. Filtre va être aussi un bâtiment important demain. Si il est fermé il sera le symbole d'un blocage multi-section. Ceci toucherai toutes les sections même celle hors des deux sites.
Il est tout de meme étrange de voir :

Lundi 30 mars :

- 7h00 : rendez-vous sur le forum du campus de Bron pour organiser le blocage.
- Dans la soirée : teuf sur l’occupation du campus de Bron.

sur le site rebellyon.info. Evidemment , ce message publié par un particulier montre aussi le risque que beaucoup denonce sur les raisons d'implication de certains. Les bloqueurs sont-ils réellement étudiants? Doit-on controler les étudiants a l'entrée des sites, particulierement sur les quais?

Le blocage qui doit donc recommencer demain a 7h30 montera l'implication des étudiants, particulièrement sur Bron.

Action a venir: Cent ans de solitude

Les enseignants chercheurs d'espagnol à Lyon II en grève recherche des bénévoles pour l'action de mardi à jeudi. L'action consiste a lire en public 100 ans de solitude de Gabriel García Márquez.

Pour les contacter visitez le blog créé a cette occasion
http://centanssolitudelyon.blogspot.com/

samedi 28 mars 2009

Lyon II: Message de Jacques Bonniel, Vice-Président chargé des formations


27/03/2009

Depuis plusieurs semaines, le mouvement de protestation contre les projets de réforme de l'enseignement supérieur se développe de manière très diverse à l'intérieur de notre université. Selon l'implantation (Bron ou les quais), le niveau d'études (Licence ou Master), la filière, les enseignements et leur validation ont pu selon les cas se dérouler normalement, être assurés partiellement, voire être en majeure partie bloqués.
Afin de permettre aux étudiants d'acquérir les connaissances auxquelles ils ont droit et de bénéficier de leur validation, on mettra en place, dès lors que les cours reprennent la semaine prochaine, les aménagements suivants :


- sous l'autorité des doyens et directeurs, les équipes pédagogiques établiront un état des lieux précis (niveau par niveau, UE par UE) des enseignements et de leur validation assurés : elles redéfiniront alors le périmètre des acquisitions à effectuer encore et donc de leur validation.Ainsi, si le contrôle continu n'a pu se dérouler normalement, les étudiants verront leurs examens validés sous le régime des dispensés d'assiduité, c'est-à-dire sous forme de contrôle terminal. Cette proposition de reconfiguration des enseignements et de leur validation sera examinée en Conseil de Faculté avant approbation par la Division des études puis validation par le CEVU et le CA.


- pour mettre en place les rattrapages, d'une part on utilisera tous les créneaux disponibles - y compris le samedi matin- et d'autre part, l'année universitaire est prolongée d'une semaine fin mai, les dispositions prises en matière d'examen, de correction et de jurys étant décalées d'une semaine pour s'achever le 18 juillet.

Revue de presse du 28 mars 2009

Opération blocage au Rectorat (27/03/2009 )

Ce vendredi matin, les étudiants mobilisés contre les réformes Pécresse et Darcos ont opéré un bref blocage du rectorat, un nouveau signe de radicalisation du mouvement dans l'Education Nationale. Reportage.

8h45, une cinquantaine de manifestants pénètre dans l'établissement de la rue de Marseille, par le portail, obligeant le surveillant à les laisser passer. Une trentaine d'autres patiente devant le bâtiment, surveillés par la Police placée à une dizaine de mètres. «Cette fois-ci, ça ne va pas prendre 25 minutes pour avoir l'autorisation de pénétrer dans l'établissement » s'exclame la commissaire en charge de l'ordre public. " Mardi dernier, des manifestants avaient déjà tenté d'occuper le lieu".

9h15, le recteur donne l'autorisation à la Police de pénétrer dans l'établissement pour en chasser les occupants. Prévenus, ceux-ci sortent en ordre serré et par la petite porte, bien qu'ils aient réclamé "le grand portail".Devant le cordon de policiers casqués, les étudiants n'ont pas insisté. Ils ont retiré d'eux-même les banderoles qu'ils avaient placé sur les grilles du rectorat puis sont partis en scandant « Education laïque, publique et populaire ».

M.Naizot, secrétaire général adjoint au rectorat, visiblement soulagé que l'ambiance ait été « plutôt bon enfant » a déclaré avoir eu « du souci » quand quelques uns des manifestants sont montés sur les toits. « Dans le but d'accrocher une banderole » confiera plus tard une étudiante. Après huit semaines de mobilisation synonymes d'arrêt des cours, dans les facultés, « le centre des débats actuels porte sur la valeur de notre semestre » explique Julie, étudiante à Lyon II et syndiquée à la FSE. Pour l'heure, rien n'est fixé. « Nous espérons que le semestre ne sera pas déclaré blanc, auquel cas tout le monde redoublera son semestre. »

La Police aussi...
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Quatre présidents d’université appellent à la mobilisation


Hier, réunis au colloque annuel de la Conférence des présidents d’université, les présents ont lancé un appel à la reprise des cours. Quatre de leurs confrères, et pas des moindres puisqu'il s'agit de Pascal BINCZAK, (Paris 8 Vincennes), Bernadette MADEUF (Paris-Ouest-Nanterre), Georges MOLINIE (Paris IV La Sorbonne) et Philippe ROLLET (Lille -I) - ont décidé de leur répondre vertement.

Ajout à 16h 40 : je reçois à l'instant la signature de ce texte de la présidente de Montpellier-3 Paul Valery, Anne Fraïsse.

Voici cet appel qui sera probablement signé dans la journée par d’autres présidents d’université. Il montre que la colère du milieu universitaire reste forte, large et que la CPU dans sa composition actuelle n’en represente qu’une partie. Lire ici une analyse de la situation du mouvement de contestation.

Tonnerre de Brest ! La Conférence des Présidents d’Université (CPU) tient depuis le mercredi 25 mars son colloque annuel, à Brest. Pendant ce temps, nos ministres de tutelle maintiennent le cap des réformes que la communauté universitaire, après huit semaines de mobilisation, continue massivement à rejeter. Pendant que les présidents réunis à Brest appellent clairement les universitaires à rentrer dans le rang au prétexte que leurs principales revendications auraient été satisfaites, nos universités voient dans les faits le mouvement en cours se poursuivre, voire s’amplifier, avec une détermination et une inventivité étonnantes. Nous, présidents d’université responsables, avions hésité à participer à ce colloque brestois de la CPU que nous jugions pour le moins inopportun… et qui ressemble ces jours-ci à une fuite à Versailles ! ...
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La police fait évacuer l'université de Strasbourg

Par Reuters, publié le 28/03/2009 à 09:17

STRASBOURG - Les étudiants en grève qui occupaient depuis plus d'un mois le bâtiment des sciences humaines de l'université de Strasbourg ont été contraints par la police de quitter les lieux dans la nuit de vendredi à samedi.

Manifestation d'étudiants devant l'université de Strasbourg lors de la venue de la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, début février. Les étudiants en grève qui occupaient depuis plus d'un mois le bâtiment des sciences humaines de l'université de Strasbourg ont été contraints par la police de quitter les lieux dans la nuit de vendredi à samedi. (Reuters/Vincent Kessler)

Manifestation d'étudiants devant l'université de Strasbourg lors de la venue de la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, début février. Les étudiants en grève qui occupaient depuis plus d'un mois le bâtiment des sciences humaines de l'université de Strasbourg ont été contraints par la police de quitter les lieux dans la nuit de vendredi à samedi. (Reuters/Vincent Kessler)

L'évacuation de la quarantaine d'étudiants s'est déroulée dans le calme vers 05h00 et il n'y a eu aucune interpellation, ont précisé la police et l'université.

Le président de l'Université, Alain Beretz, après un avis favorable du conseil d'administration, avait lui-même sollicité l'intervention des forces de l'ordre pour libérer le campus, qui ferme pendant une semaine en raison de la tenue à Strasbourg les 3 et 4 avril du sommet de l'Otan...

La suite ici

vendredi 27 mars 2009

jeudi 26 mars 2009

La coordination nationale étudiante change de site mais reste a Paris

Communiqué des organisateurs:

La semaine dernière, nous avions obtenus un accord de principe de la présidence pour le centre PMF de Tolbiac. Lundi, une nouvelle délégation allait voir la présidence, qui déclara qu'ils n'avaient jamais dit ça. Après 2 heures où ils nous ont balladés très fortement... il nous ont proposé un site que l'on jugeait trop petit. Un nouveau rendez-vous était fixé ce matin (jeudi).
Ce matin, une délégation est allée obtenir un autre site. Ainsi, la coordination nationale étudiante se déroulera ce week-end au centre Paris 1 René- Cassin, 17 rue Saint Hippolyte dans le 13ème arrondissement.

____________

A Lyon II, 5 représentants doivent s'y rendre:
2 pour Bron (2 membres de la FSE)
3 pour les quais ( pas d'informations)

Lyon: Manif du 26 mars 2009

A 14h30, une manifestation enseignants et étudiants est parti de la place des Terreaux réunissant entre 1500 et 3000 personnes. Cette neuvième manifestation a eu une place dans les médias suite a l'occupation du CNRS par les enseignants qui a été annoncé cette après midi.

Lyon II Bron: Etat des leux de la mobilisation a 11h

Bron s'est reveillé ce matin dans un calme assez rare. L'information du bloage avait fait le tour et peu de personnes se sont deplacé a 8h. Sur place, le blocage des lieu a été mis en place par le comité de mobilisation de Lyon II Bron. La quasi totalité été a 10h30 fermées. Mais l'ouverture du corps princial du site (bat K) a eu lieu a 10h45 pour mettre en place une reunion d'information Amphi E. Plus de 400 p)ersonnes ses sont préssées pour assister a ce moment d'explication.
Seul benole a ce blocage qui s'est deroulé sans violence, un altercation a l'entrée de l'icom (bat L). En effeet , trois individus bloqueurs ont voulu bloquer l'entre de ce batiments où il n'y a pas de cours. Les enseignants en greve qui donnaient un cours hors les murs ont du arreter ce temps de debat pour intervenir a une dispute entre les bloqueurs et un enseignant greviste. Il aura fallu arreter le cour et calmer les esprits pour arreter la violence qui s'est soldé par une chaise lancé contre un mur par l'enseignant. Finalement , l'entrée qui est utilisé pour livrer du materiel ne sera pas bloquée. Cet evenement n'est pas isolé d'autres tension ont été vu a plusieurs endroit mais dans un esprit plus calme.
Pour le moment aucun cours n'est donnés et la reunion d'information a lieu.

L'equipe du blog

mercredi 25 mars 2009

Programme du 26 mars à Lyon

> 7h00 : rendez-vous sur le forum de Lyon-II-Bron pour bloquer la fac.
> 9h00 : Cycle de cours du comité de mobilisation de l'icom
Atelier 3 : Internet comme outil de mobilisation.
Quelle force les mouvements sociaux peuvent-ils tirer de l'internet, en termes d'organisation et de coordination de leur actions ? Les potentialités du web 2.0 ou « web participatif » sont-elles exploitées à plein, et débouchent-elles sur une implication accrue des internautes ? Existe-t-il un risque de perdre la dimension « physique » des actions militantes, à trop compter sur les réunions « virtuelles » ? L'internet offre-t-il des sources d'information alternatives aux médias dominants ?
Jeudi 26 mars, 9h-11h, salle L 158
, BRON
> 9h00 : Science Politique. Correction-discution sur les dossiers du CM "Mobilisations Collectives" animée par Sophie Béroud

> 12h00 : AG commune personnels administratifs-enseignants et étudiants à Lyon 2 sur le campus des Quais
> 14h00 : Manifestation au départ de la place des Terreaux pour la défense du service public de l’Education Nationale.
> 17h00 : Reunion de concertation enseignants/étudiants pour definir le programme de la semaine. Lyon II Quais
> 19h00 : AG interprofessionnelle à la bourse du travail ( Travail sur l'idée de Greve générale)

Lyon II: l'AG de Bron vote le blocage

Après plusieurs semaines de blocage du site des quais, l'AG de Bron vote aussi le blocage du site. Malgré une communication fouillis, l'AG a réuni à 14h amphi D plus de 300 personnes. Mais la disposition du lieu a fait fuir les plus hésitants.
Le débat du jour a commencé sur un état des lieux et les perspectives du mouvement. Après plusieurs interventions, principalement faites par les militants de la FSE (et d’autres organisations qualifiées d’extrêmes gauches par les médias), l'AG a désigné les représentants envoyés à la coordination nationale étudiante ce week end à Paris. Puis vint la question du blocage qui fut le moyen de réunir autant de monde. A l'instar des AG des quais du site des berges du Rhône, la discussion s'est faite dans un calme rarement vu dans les AG de Bron. Majoritairement en faveur du blocage, les interventions ont centré sur le "soutien au quais". A l'issu de 30 min de débat, le vote a été fait et le blocage aurait été approuvé par 141 personnes contre 70.
Mais des le résultat une masse de personne a quitté l'amphi en jugeant les méthodes de comptage qui "sont pas fiable " selon une étudiante pourtant favorable au blocage. "La FSE a monté ce vote de toute pièce" avoue une étudiante mécontente de l'absence de l'UNEF dans l'organisation de l'AG. Il reste que le blocage semble avoir du mal à s'organiser (à 17h). Malgré les débuts fouillis, le comité d'action a renoncé à mettre en place l'action Printemps des chaises prévu initialement demain matin conjointement avec des professeurs.
La situation devrait être chaotique demain matin en vue du nombre de personnes présentes demain à 8h sur le site pour bloquer.

L'équipe du blog

Revue de presse 25 mars 2009

Mastérisation : sur quoi Darcos a t-il reculé ?


La lettre de Xavier Darcos de vendredi continue de faire réagir... diversement. Il y annonçait le report d’un an des nouveaux concours... mais assorti d’un dispositif complexe de mise en oeuvre de sa réforme.

Comme tout recul partiel du pouvoir politique devant un mouvement de contestation, il pose le problème de son appréciation et des bases de la poursuite de l’action. Revue du problème, à l’aide des textes et réactions diverses parus après ma note de vendredi soir dont le titre imprécis a pu faire croire qu'il s’agissait d’un report du processus d’ensemble de la réforme... alors que le texte de la note expliquait avec plus de précision de quoi il s’agissait.
Clairement, on perçoit quatre lignes de réactions des différents acteurs à l’annonce du ministre de l’éducation nationale. En voici d’abord une présentation très sommaire, puis plus développée avec citation des textes publiés depuis vendredi.
La première est l’ensemble de celles que l’on peut assimiler à l’analyse publiée par la Coordination nationale des Universités et de Sauvons l’Université, que l’on peut résumer ainsi : c’est un «simulacre» de recul, une «manoeuvre». Cette analyse, la plus dure, débouche de manière logique sur un appel à prolonger l’action en cours sur ses bases actuelles et réclamer le retrait total de cette réforme. ...
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La "protesta" contre les violences policières des étudiants et des enseignants

MANIFESTATION. A la façon argentine : ce mardi 24 mars, la manifestation des étudiants et des enseignants chercheurs a d’abord commencé par une grande ronde autour de la place du Capitole à la manière des mères de la place de Mai de Buenos Aires contre la dictature.

Les étudiants et enseignants des Universités de l’Arsenal, Paul Sabatier et du Mirail entendent ainsi protester «contre les violences policières» qui ont ponctué la fin de la manifestation interprofessionnelle toulousaine du 19 mars dernier.

Une action d’auto réduction du Monoprix (prise de nourriture sans passer par les caisses), pourtant négociée avec la direction du supermarché, s’était soldée par une charge de la brigade anti criminalité (BAC)

Á 16 heures, le cortège de 1500 personnes selon les organisateurs, 600 selon la police a défilé sans incidents dans les rues de Toulouse.
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Statut des Enseignants Chercheurs

mercredi 25 mars 2009 (17h10)

Lors du CTPU (Comité Technique Paritaire Universitaire) Valérie Pecresse a tenté de passer en force sa nouvelle version du décret sur le statut des Enseignants Chercheurs alors même que la communauté universitaire dans son ensemble a clairement affiché son refus de ce texte et son exigence d’une prise en compte globale des revendications du mouvement. La ministre confirme qu’elle n’a d’autre stratégie face à notre colère légitime que les manoeuvres, les tentatives de division et le pourrissement de la situation.

Plus de 30 000 manifestants ont encore affirmé hier qu’ils refusent de tomber dans les pièges grossiers tendus par les ministres Pécresse et Darcos. Les initiatives qui fleurissent parto...
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Mobilisation : lycées professionnels et étudiants en colère

Après le primaire, le secondaire et le supérieur, c'était au tour des enseignants de lycées professionnels d'être dans la rue. Ils étaient hier environ 300 à s'être rassemblés devant le rectorat. « Si aujourd'hui nous sommes mobilisés c'est pour protester contre toute une série de réformes qui visent à tuer l'enseignement professionnel, explique Fabienne André, professeur d'arts appliqués. Et cela se fera sur le dos des élèves qui profitent le plus de l'enseignement professionnel, les jeunes des milieux défavorisés. La suppression des BEP, la réduction des effectifs enseignants, la suppression de matières comme les arts appliqués, voila ce qui risque d'arriver à la rentrée si on ne fait rien. » Les enseignants de SEGPA (section d'enseignement général et préprofessionnel adapté) étaient aussi présents pour « protester...
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Enseignants-chercheurs: Pécresse lâche (un peu) du lest

Le projet controversé de réforme du statut des enseignants-chercheurs a été à nouveau amendé après une nuit de négociations. Mais le principal syndicat, le Snesup, n'est pas satisfait et appelle à intensifier le mouvement.

Le projet controversé de réforme du statut des enseignants-chercheurs a été à nouveau amendé après une nuit de discussions avec les syndicats. La ministre Pécresse est parvenu à arracher l’accord d’AutonomeSup mais pas du principal syndicat, le Snesup-FSU, qui reste contre.

Alors que le Premier ministre François Fillon avait demandé la réécriture complète du projet, cette dernière version devrait être celle transmise au Conseil d’Etat, selon le ministère de l’Enseignement supérieur.

Après treize heures de discussions au ministère, qui se sont terminées cette nuit, les deux décrets à la base de ce projet, celui sur le statut proprement dit et celui sur le Conseil national des universités (CNU), ont été précisés.
Des précisions sur les heures sup et les promotions

Selon le ministère, le nouveau projet «rappelle la double mission des enseignants-chercheurs» et «précise que le paiement des heures complémentaires se fera au-delà du service de référence». En outre, «l’équilibre des promotions à 50/50 entre niveaux local (les universités) et national (par le CNU) est inscrit dans le décret». Et il est aussi écrit que «tout enseignant-chercheur peut rejoindre une équipe de recherche autre que celle de son établissement».

Avec ces précisions, notamment sur les promotions et les heures supplémentaires, la ministre a emporté l’adhésion d’AutonomeSup, un syndicat indépendant mais généralement classé à droite des autres organisations, mais pas du Snesup, le principal syndicat du supérieur. En signe de désaccord, le Snesup-FSU et FO ont quitté avant la fin les discussions. AutonomeSup a voté pour, le Sgen-CFDT et Sup’Recherche-Unsa se sont abstenus.

Sur le décret du CNU, examiné plus tôt dans la soirée, AutonomeSup, Sgen-CFDT et Unsa ont voté pour, Snesup et FO contre. Le CNU aura désormais la lourde tâche d’évaluer tous les universitaires, tous les quatre ans. ...
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Communiqué de Jacques Bonniel du 25 mars 2009


Lyon 2

Depuis plusieurs semaines, le mouvement de protestation contre les projets de réforme de l'enseignement supérieur se développe de manière très diverse à l'intérieur de notre université. Selon l'implantation (Bron ou les quais), le niveau d'études (Licence ou Master), la filière, les enseignements et leur validation ont pu selon les cas se dérouler normalement, être assurés partiellement, voire être en majeure partie bloqués.
Afin de permettre aux étudiants d'acquérir les connaissances auxquelles ils ont droit et de bénéficier de leur validation, on mettra en place, dès lors que les cours reprennent la semaine prochaine, les aménagements suivants :

  • sous l'autorité des doyens et directeurs, les équipes pédagogiques établiront un état des lieux précis (niveau par niveau, UE par UE) des enseignements et de leur validation assurés : elles redéfiniront alors le périmètre des acquisitions à effectuer encore et donc de leur validation. Ainsi, si le contrôle continu n'a pu se dérouler normalement, les étudiants verront leurs examens validés sous le régime des dispensés d'assiduité, c'est-à-dire sous forme de contrôle terminal. Cette proposition de reconfiguration des enseignements et de leur validation sera examinée en Conseil de Faculté avant approbation par la Division des études puis validation par le CEVU et le CA.
  • pour mettre en place les rattrapages, d'une part on utilisera tous les créneaux disponibles - y compris le samedi matin- et d'autre part, l'année universitaire est prolongée d'une semaine fin mai, les dispositions prises en matière d'examen, de correction et de jurys étant décalées d'une semaine pour s'achever le 18 juillet.

Jacques Bonniel
Vice-Président chargé des formations


Mouvement social : Communiqué de la présidence aux personnels de l'université

Communiqué du 19 mars 2009

Lyon 2

Cher(e)s collègues,

Plusieurs semaines se sont écoulées depuis le début du mouvement contre les réformes de l'enseignement supérieur et de la recherche. Enseignants, chercheurs, personnels administratifs et étudiants ont manifesté leurs préoccupations et leur refus de se voir dicter, sans concertation, un avenir dans lequel ils ne se reconnaissaient pas.

L'ampleur des manifestations de ce 19 mars montre, une fois encore, la profondeur des inquiétudes de la communauté universitaire et son exaspération devant les tergiversations des ministères à engager de véritables négociations.

Mais cette mobilisation, que l'équipe présidentielle a d'emblée prise en compte pour que des salles et des créneaux soient réservés aux débats, que les étudiants et les vacataires ne soient pas pénalisés, que les personnels puissent participer aux assemblées générales, ne doit aujourd'hui pas exonérer chacun d'entre nous d'un certain nombre d'obligations ou d'engagements qui sont justement au cœur de ce que représente notre institution :

-d'une part, le devoir de respecter la sécurité des biens et des personnes, dont la présidence est garante et qu'elle entend assurer sans exceptions : nul ne doit être inquiété, menacé ou brutalisé parce qu'il entend faire cours ou ne pas faire cours, se rendre sur son lieu de travail pour accomplir la mission qui est la sienne. Les tentatives d'intimidation contre les enseignants, les dérives policières de certains bloqueurs qui obligent certains personnels administratifs à décliner leur identité pour les laisser accéder aux bureaux, les démontages de barrières qui protègent les passants des chutes de pierres, les dégradations sont absolument inacceptables. Le blocage n'est pas une solution mais un problème de plus.

-d'autre part, l'organisation de la nécessaire continuité de l'institution, mise à mal par les allégations calomnieuses, les informations mensongères distillées auprès des ministères, les appels à gripper la préparation du quadriennal, dont nous savons tous qu'elles entament gravement la crédibilité de notre université, nous éloignent de nos partenaires avec qui nous avons pris des engagements ambitieux et porteurs d'avenir pour nos filières et nos étudiants, nous promettent une pénurie plus grande encore que celle que nous affrontons déjà. Serons-nous vraiment victorieux de quoi que ce soit et de qui que ce soit lorsque le Ministère, alerté par une poignée de boutefeux sur des tentatives d'occupations nocturnes quotidiennes dans nos locaux, reverra à la baisse les crédits de mise en sécurité de notre établissement ?

-enfin, et c'est sans aucun doute le plus important, le respect de nos engagements vis-à-vis de nos étudiants, à qui nous devons songer au plus vite. Quels diplômes allons-nous délivrer cette année ? Sous quelle forme ? Dans quel calendrier. L'équipe présidentielle a organisé hier une première réunion pour apporter des réponses à ces questions, mais il importe que les enseignants-chercheurs s'en saisissent le plus rapidement possible, comme la coordination nationale l'évoque d'ailleurs.

Poursuivre un combat national, lutter pour préparer un avenir vivable aux universités, sauver la recherche en SHS, ne doit pas nous conduire à oublier notre université, Lyon 2, et les problèmes urgents qu'elle affronte. Chacun doit désormais assumer ses responsabilités sur ce terrain là aussi, sans renier ses autres engagements. L'équipe présidentielle prendra les siennes.



Olivier Christin

Président de l'Université Lumière Lyon 2

Lyon II: l'AG des Quais du 24 mars 2009

Le blocage du campus des quais a été reconduit ce matin du 24 mars 2009, à la suite d'un vote à main levée qui s'est déroulé dans la cour d'Eco - gestion.
L'AG n'ayant pas débuté en temps et en heure (11h35 au lieu de 11h) et la pluie intermittente ayant conduit les étudiants à valser entre la cour et l'amphi Aubrac, une partie de l'auditoire s'est "évaporée" au fil des déplacements.

Une seconde AG, commune aux étudiants, enseignants et personnels administratifs, est prévue ce jeudi 26 mars 2009, à 11h.

merci à l'internaute present pour ce message

mardi 24 mars 2009

Erratum

Le cours mis en place par le comité d'action d'ICOM Lyon 2 de demain matin "Communication institutionnelle et politique en temps de conflit social" est reporté.
Il y a toujours :

Atelier 3 : Internet comme outil de mobilisation.
Quelle force les mouvements sociaux peuvent-ils tirer de l'internet, en termes d'organisation et de coordination de leur actions ? Les potentialités du web 2.0 ou « web participatif » sont-elles exploitées à plein, et débouchent-elles sur une implication accrue des internautes ? Existe-t-il un risque de perdre la dimension « physique » des actions militantes, à trop compter sur les réunions « virtuelles » ? L'internet offre-t-il des sources d'information alternatives aux médias dominants ?
Jeudi 26 mars, 9h-11h, salle L 158.

Ce matin : X Darcos sur france inter parle de la masterisation des concours

a ecouter ici

Rappel

AG de Lyon 2 quai a 11h
AG de l'IEP a 14h

lundi 23 mars 2009

Appel de la Coordination Nationale des Universités pour les manifestations du 24 mars


Le 21 mars, on trouve sur le site du Conseil Européen un communiqué de la présidence suite à la réunion de ce Conseil des deux jours précédents. Le Conseil « a souligné que le marché unique jouait un rôle capital pour ce qui est de réduire la durée de la récession en Europe et d'en atténuer l'intensité ». Cette stratégie de « marché unique » constitue une grave menace pour les services publics français et a été depuis 1999 le moteur d'une série de dispositions régressives, parmi lesquelles la Loi Organique Relative aux Lois de Finances (LOLF) d'août 2001, la Loi n°2006-450 du 18 avril 2006 de programme pour la recherche et la Loi n°2007-1199 du 10 août 2007 relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU). Ces deux dernières, suites naturelles de la première, se trouvent à l'origine du démantèlement du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) et de l'INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale), de la stratégie de privatisation des universités et de l'ensemble de la recherche et de l'éducation, des attaques contre le statut des personnels titulaires, de la généralisation de la précarité... Tel est le contexte de l'appel de la Coordination Nationale des Universités pour une journée de manifestations « Contre la casse du service public de l’éducation » le 24 mars.

Suit l'appel de la Coordination Nationale des Universités :

Communiqué de la Coordination Nationale des Universités

Appel à la journée de manifestation du 24 mars 2009

« Contre la casse du service public de l’éducation »

Vendredi 20 mars 2009, 17h

La Coordination Nationale des Universités dénonce le mutisme des ministres Valérie Pécresse et Xavier Darcos. Après une journée massive ce 19 Mars, ils ne répondent en aucun cas à nos revendications concernant le statut des enseignants-chercheurs, la mastérisation des concours, le décret budgétaire, la non suppression des postes... toutes ces mesures découlant de la LRU dont nous demandons l'abrogation, ainsi que celle du Pacte pour la Recherche qui a les mêmes conséquences pour les chercheurs. Nous rappelons à cette occasion que le préalable à toute négociation est le retrait de l’ensemble des « réformes » contestées, nocives pour la communauté universitaire et pour les diplômes délivrés.

C’est pourquoi la Coordination Nationale des Universités réaffirme que la journée du 24 mars sera une journée de manifestation à Paris et en province pour assurer la mobilisation de tous. Tous les personnels, étudiants, usagers, parents, en lien avec l’Education Nationale sont appelés à participer au cortège.

A Paris, le cortège, partira à 14h de Port Royal et se dirigera vers le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, où aura lieu le Comité Technique Paritaire Universitaire, qui discutera du « nouveau » décret statutaire des enseignants chercheurs.

La Coordination Nationale des Universités demande donc à l’ensemble des syndicats de condamner avec force la manoeuvre du gouvernement en rejetant unanimement ce nouveau décret, négocié en sous-main par une représentation minoritaire de la communauté universitaire.

La Coordination Nationale des Universités prend acte de l’élargissement historique du mouvement. Elle appelle à massifier la mobilisation et à un durcissement du mouvement, légitimé par une longue lutte de deux mois qui a eu comme seule réponse l’attitude méprisante et irresponsable du gouvernement en place. Elle exige du gouvernement la prise en compte effective de ses revendications, pour que les universités et la recherche puissent assurer leur mission de service public.


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Revue de presse du 23 mars 2009

Valérie Pécresse demande des rattrapages de cours
AP | 23.03.2009 | 10:28

La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse a annoncé lundi avoir demandé l'organisation de rattrapages de cours, perturbés par la grève dans les universités.

"Ce que je souhaite et que j'ai demandé à tous les présidents d'université, c'est qu'on puisse organiser, de façon à ce que les étudiants ne soient pas victimes de ces blocages et des malentendus avec la communauté universitaire, que des rattrapages soient organisés", a-t-elle expliqué sur France-2. Et ce "afin que tous les étudiants puissent être bien préparés pour leurs examens".

"J'espère que cette semaine le dialogue va s'intensifier et que nous allons pouvoir trouver des voies de passage qui permettront à la situation de revenir à la normale", a ajouté la ministre de l'Enseignement ...
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La tentation de la « radicalisation »

Après la coordination nationale étudiante tenue ce week-end, s'ouvre aujourd'hui à Strasbourg la coordination nationale des universités, « l'assemblée » des enseignants-chercheurs opposés aux réformes gouvernementales. Les étudiants ont appelé hier à une « radicalisation » du mouvement.

Aujourd'hui, des représentants des collectifs et des syndicats d'enseignants de l'enseignement supérieur se retrouvent à Strasbourg, pour débattre de l'orientation de leur mouvement. La coordination nationale des universités (CNU) débute ce matin sur le campus central, pour s'achever vers 19 h, en présence de représentants des collectifs et des syndicats de plusieurs dizaines d'universités françaises.
La contestation ne faiblit pas depuis huit semaines. Olivier Neveux, responsable strasbourgeois du SNESUP (syndicat des enseignants de l'enseignement supérieur), contemple un mouvement « complexe, diffus », où les mécontentements des enseignants s'agrègent à ceux des étudiants.
Cette convergence dans la lutte contre les orientations prônées par le gouvernement se matérialise à Strasbourg, qui accueille successivement la coordination nationale étudiante, puis la CNU des enseignants-chercheurs.

Rejet intégral des réformes

Ce week-end, 80 élus des AG étudiantes ont convergé vers l'Alsace. Issus d'une quarantaine de sites universitaires totalement ou partiellement bloqués, voire occupés,...
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Xavier Darcos cède : la mastérisation est reportée


Dans une lettre datée du 20 mars 2009 adressée aux représentants syndicaux, Xavier Darcos, le ministre de l’Éducation Nationale, a indiqué le report de la réforme sur la formation des enseignants à l’année scolaire 2010/2011. Un recul, certes, mais a priori insuffisant pour faire taire la contestation et tempérer la mobilisation.


Les chiffres de la manifestation nationale du jeudi 19 mars – 3,5 millions de personnes selon les organisateurs, 1,5 million pour la police – ont certainement participé au recul du gouvernement. Le retrait du décret sur la « mastérisation » était l’une des cinq conditions avancées par les syndicats pour la reprise du dialogue avec Valérie Pécresse, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Xavier Darcos. En l’occurrence, il ne s’agit pas à proprement parler d’un retrait, et il est fort probable que la mobilisation continuera dans les jours à venir. Les syndicats d’enseignants sont tout de même satisfaits des avancées obtenues, et espèrent que le gouvernement continuera sur cette lancée. Les assemblées générales réunies aujourd’hui dans plusieurs universités franciliennes ont d’ores et déjà programmé de nouvelles actions pour la semaine prochaine.

Les quatre autres exigences des syndicats demeurent insatisfaites....
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Lyon II et Lyon: A venir

CETTE SEMAINE...
Cours dans d'"autres murs" ce mercredi 25 mars, de 9h30 à 12h30, au Théâtre des Ateliers.
Programme :
9h45-11h15 : Julie Sermon, "Jeunes compagnies, marionnettes traditionnelles. Le retour des bouffons?"
11h15-12h30 : Mireille Losco, "Ubus contemporains : figures comiques du politique au théâtre".
Nous serons accueillis dans la grande salle des Ateliers, qui dispose d'environ 200 places. Que les étudiants n'hésitent donc pas à venir!


Ateliers-débats
Mouvements sociaux, médias et internet.

Semaine du 23 au 27 mars 2009.
Institut de la Communication, Campus de Bron.

Les étudiants et personnels mobilisés de l'Institut de la Communication (Icom) organisent une série d'ateliers de réflexion et de discussion à propos des pratiques de communication et de médiatisation entourant les mouvements sociaux, et en particulier le mouvement en cours dans les universités.
Ouverts à tous, ces ateliers-débats partiront d'un exposé portant sur un cas précis pour susciter ensuite des échanges plus larges autour des thématiques suivantes :

Atelier 1 : La couverture médiatique des mouvements sociaux.
Les mouvements sociaux sont-ils tous égaux face aux médias ? La grève générale dans les Antilles a-t-elle bénéficié d'une attention journalistique comparable à celle du mouvement universitaire ? Comment expliquer qu'un tunnel médiatique puisse succéder à une effervescence médiatique de départ ? Les mouvements sociaux ont-ils à gagner ou à perdre, en privilégiant des actions symboliques pour attirer l'attention des médias ?
Mardi 24 mars, 9h-11h, salle L 158.

Atelier 2 (sous réserve) : Communication institutionnelle et politique en temps de conflit social.
Quelle est la composante partisane dans la communication des pouvoirs publics ? Dans quelle mesure s'accroît-elle face à un mouvement social ? Un(e) ministre parle-t-il(elle) au nom de son parti politique ou des administrations sous sa tutelle ? Les collectifs ou coordinations sont-ils aussi audibles que les organisations plus structurées (syndicats, institutions) ?
Mercredi 25 mars, horaire et lieu à préciser.

Atelier 3 : Internet comme outil de mobilisation.
Quelle force les mouvements sociaux peuvent-ils tirer de l'internet, en termes d'organisation et de coordination de leur actions ? Les potentialités du web 2.0 ou « web participatif » sont-elles exploitées à plein, et débouchent-elles sur une implication accrue des internautes ? Existe-t-il un risque de perdre la dimension « physique » des actions militantes, à trop compter sur les réunions « virtuelles » ? L'internet offre-t-il des sources d'information alternatives aux médias dominants ?
Jeudi 26 mars, 9h-11h, salle L 158.



Venez nombreux, pour témoigner d'expériences personnelles, apporter vos propres analyses et arguments, donner vie à la réflexion et au débat !

dimanche 22 mars 2009

Lyon II Quai. Programme du mardi 24 mars

Mardi AG de
Lyon 2 Quai a 11h ( comme toute les semaines)
IEP 14h

Envoyez nous vos actions a infoloipecresse@gmail.com

samedi 21 mars 2009

Revue de presse du 20 mars 2009

Confidentiel : création de la fondation Carla-Bruni-Sarkozy

Retrouvez tous les confidentiels de la rédaction du Figaro.

Création de la fondation Carla-bruni-Sarkozy

Promesse tenue, la fondation qui portera le nom de la première dame de France doit voir le jour aujourd'hui. Carla Bruni-Sarkozy s'est tournée vers la Fondation de France, à laquelle elle avait fait don des royalties de son dernier album, pour héberger son projet. Objectif : faciliter l'accès à la culture et à l'éducation afin de lutter contre les inégalités sociales. L'accent sera notamment mis sur l'aide financière aux étudiants issus de la diversité prétendant à l'entrée dans les grandes écoles.

Université et recherche : manifestations les 24 et 26 mars
20 mars 2009



A peine remis de la manifestation d’hier, universitaires et chercheurs relancent leur action. Mardi 24 et jeudi 26 mars devraient les voir à nouveau dans les rues, à Paris et en province.

Des manifestations qui s’ajoutent à un calendrier d’actions et d’initiatives toujours aussi dense, comme en témoigne le recueil non exhaustif tenu par SLU.

Le 24 mars, doit se tenir au ministère de Valérie Pécresse une réunion du Comité technique paritaire des Universités. Ordre du jour : le décret sur le statut des enseignants-chercheurs et celui sur le Comité national des universités (CNU). Mission des manifestants qui ont rendez-vous à Port Royal à 14 h : signifier clairement que le dernier avatar de ce statut, qualifié de «peu différent de celui qui a été mis sur la table» initialement par Claude Guéant, le secrétaire général de l’Elysée, n’est pas satisfaisant pour les universitaires en action depuis 8 semaines. Le 26 mars, c’est le siège du Cnrs qui devrait voir des manifestants, déterminés à bloquer dès potron minet son Conseil d’administration afin de marquer leur refus de voir cet organisme de recherche «démantelé».

Pour la manifestation du 24 mars, l'INALCO prépare une initiative originale : le défilé de l’université Inalco_ctac du futur. ...
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Universités: Darcos lâche encore un peu de lest
AP | 20.03.2009 | 18:04

Le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos a annoncé vendredi, dans une lettre adressée aux syndicats, de nouveaux aménagements à la réforme de la formation des maîtres, et notamment le maintien en l'état des concours actuels de recrutement pour la cession 2010 au lieu d'une obligation généralisée d'obtention du master.

Le 12 mars dernier, M. Darcos et sa collègue de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse avaient déjà annoncé dans un communiqué commun que l'entrée en vigueur de la réforme se ferait de manière "transitoire" à partir de 2010.

Dans un courrier de trois pages adressé aux syndicats vendredi, dont l'Associated Press a obtenu une copie, le ministre annonce que pour permettre l'adaptation progressive de l'appareil universitaire de formation, les concours seront maintenus dans leur état actuel pour la cession 2010".

Il précise toutefois que le recrutement de...
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vendredi 20 mars 2009

A venir

Mercredi 25 mars à 18h30

A l’Amphi

Entrée libre


Dans le cadre de la parution de son dossier spécial, “Lyon vue par la presse étrangère“, à paraître le 26 mars, Courrier International vous accueille pour une rencontre autour du thème “La France vue de l’étranger“, avec Anthony Bellanger, de Courrier International, Pierre Collet, consultant de l’Opéra de Lyon, animée par les étudiants de Sciences-Po Lyon. Culture, politique, économie, art de vivre… autant de sujets abordés par les intervenants et le public.

Dans son supplément, Courrier International, à la croisée de toutes les cultures proposera un éventail d’articles éclairés sur Lyon :

> un article de Grèce qui revisite Lyon à l'aune de l'icône de la chanson et de la politique grecque Melina Merkouri, qui adorait la ville)

> un article allemand sur la gastronomie locale (un classique mais qui ne s'arrête pas aux "bouchons" et évoque plutôt le "bassin lyonnais" et son exception culinaire)

> un article italien dithyrambique sur "l'esprit lyonnais" ; un article argentin sur la dernière biennale de danse qui "transfigure la ville"

> un article espagnol sur les ambitions de l'OL

> un article du New York Times sur ce milliardaire de Dubaï qui veut recréer un petit Lyon dans le désert

> un article amusant du Chicago Tribune sur les tribulations d'un Américain dans la capitale des Gaules et même un articles américain du Christian Science Monitor sur le Festival des lumières et les villes qui s'en inspirent… Ou comment voir Lyon comme vous ne l’avez jamais vue !

Communiqué du Président de l'Université Lumière Lyon 2

Cher(e)s étudiant(e)s,

Plusieurs semaines se sont écoulées depuis le début du mouvement contre les réformes de l'enseignement supérieur et de la recherche. Enseignants, chercheurs, personnels administratifs et étudiants ont manifesté leurs préoccupations et leur refus de se voir dicter, sans concertation, un avenir dans lequel ils ne se reconnaissaient pas.

L’ampleur des manifestations du 19 mars montre, une fois encore, la profondeur des inquiétudes de la communauté universitaire et son exaspération devant les tergiversations des ministères à engager de véritables négociations.

Mais cette mobilisation, que l’équipe présidentielle a d’emblée prise en compte pour que des salles et des créneaux soient réservés aux débats, que les étudiants et les vacataires ne soient pas pénalisés, que les personnels puissent participer aux assemblées générales, ne doit aujourd’hui pas exonérer chacun d’entre nous d’un certain nombre d’obligations ou d’engagements qui sont justement au cœur de ce que représente notre institution :

-d’une part, le devoir de respecter la sécurité des biens et des personnes, dont la présidence est garante et qu’elle entend assurer sans exceptions : nul ne doit être inquiété, menacé ou brutalisé parce qu’il entend faire cours ou ne pas faire cours, se rendre sur son lieu de travail pour accomplir la mission qui est la sienne. Les tentatives d’intimidation contre les enseignants, les dérives policières de certains bloqueurs qui obligent certains personnels administratifs à décliner leur identité pour les laisser accéder aux bureaux, les démontages de barrières qui protègent les passants des chutes de pierres, les dégradations sont absolument inacceptables. Le blocage n’est pas une solution mais un problème de plus.

-d’autre part, l’organisation de la nécessaire continuité de l’institution, mise à mal par les allégations calomnieuses, les informations mensongères distillées auprès des ministères, les appels à gripper la préparation du quadriennal, dont nous savons tous qu’elles entament gravement la crédibilité de notre université, nous éloignent de nos partenaires avec qui nous avons pris des engagements ambitieux et porteurs d’avenir pour nos filières et nos étudiants, nous promettent une pénurie plus grande encore que celle que nous affrontons déjà. Serons-nous vraiment victorieux de quoi que ce soit et de qui que ce soit lorsque le Ministère, alerté par une poignée de boutefeux sur des tentatives d’occupations nocturnes quotidiennes dans nos locaux, reverra à la baisse les crédits de mise en sécurité de notre établissement ?

-enfin, et c’est sans aucun doute le plus important, le respect de nos engagements vis-à-vis de nos étudiants, à qui nous devons songer au plus vite. Quels diplômes allons-nous délivrer cette année ? Sous quelle forme ? Dans quel calendrier. L’équipe présidentielle a organisé hier une première réunion pour apporter des réponses à ces questions, mais il importe que les enseignants-chercheurs s’en saisissent le plus rapidement possible, comme la coordination nationale l’évoque d’ailleurs.

Poursuivre un combat national, lutter pour préparer un avenir vivable aux universités, sauver la recherche en SHS, ne doit pas nous conduire à oublier notre université, Lyon 2, et les problèmes urgents qu’elle affronte. Chacun doit désormais assumer ses responsabilités sur ce terrain là aussi, sans renier ses autres engagements. L’équipe présidentielle prendra les siennes.

Olivier Christin

Président de l'Université Lumière Lyon 2

jeudi 19 mars 2009

Rappel: La manifestation aujourd'hui

La manifestation partir a Lyon à 10h de grange blanche
Pour les autres villes regardez ici

mercredi 18 mars 2009

Revue de presse du 18 mars 2009

Apres plusieurs jours d'absenc"e revoila la revue de presse.

Retour sur le probleme vue du point de vue européen par Cafebabel.com


Processus de Bologne : les universités françaises en colère


Fin 2008, les universités italiennes, espagnoles et grecques ont manifesté leur mécontentement. En 2009, c’est au tour de la France de dénoncer les conséquences du processus de Bologne qui recommande une « gouvernance » plus hiérarchique des universités. Une professeur explique les raisons de la mobilisation. Débat.par

« Le 2 février, l’université et la recherche s’arrêtent. » De droite et de gauche, les enseignants-chercheurs (qu’on appelle aussi les « profs de fac ») sont en grève, les étudiants suivent, les employés administratifs soutiennent, les labos des chercheurs se déclarent en lutte. Deux étincelles ont mis le feu aux poudres.

Le gouvernement français veut bouleverser le statut des enseignants-chercheurs : une réforme qui est là conséquence de la « loi relative aux libertés et responsabilités des universités » (LRU) : votée et appliquée en 2008 à marche forcée, elle a donné un pouvoir énorme aux présidents d’université aux dépens des instances collectives. Ces derniers auront entre leurs mains le pouvoir d’alléger ou de doubler le nombre d’heures de cours des « profs de fac ». Les opposants dénoncent le risque d’arbitraire et d’atteinte à l’autonomie intellectuelle. Malgré son nom, cette loi a aussi accru le pouvoir de l’Etat par un nouveau mode de financement tout en recourant davantage aux entreprises.

Formation et précarité des profs

Le gouvernement impose aussi une réforme brutale de la formation et du recrutement des enseignants du primaire et du secondaire, appelée « mastérisation » : cinq ans d’études comme auparavant mais la dernière année cesse d’être un stage pratique payé (les étudiants y seront de leur poche), et le concours de recrutement a un contenu intellectuel affaibli. Il s’agirait, selon le gouvernement, d’un alignement sur les normes européennes.

Sur ces deux points se greffe le démantèlement (entre autres) du Centre national de la recherche scientifique que le gouvernement veut découper en plusieurs Instituts sous prétexte de visibilité, et pour contrôler davantage ses orientations, au risque d’une mainmise de l’Etat sur la science. Le financement suscite lui aussi la colère des scientifiques : c’est maintenant l’Agence nationale pour la recherche (aux membres nommés par le gouvernement), qui distribue l’essentiel des crédits sur des projets de recherche très majoritairement définis par l’Etat. Elle privilégie l’application industrielle au dépens de la recherche...
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Appel à la démission de Darcos et Pécresse

NOUVELOBS.COM

La Coordination nationale des universités se déclare "choquée" par "l'attitude de mépris" à propos du décret sur les enseignants-chercheurs.


La Coordination nationale des universités (CNU) se déclare "choquée", mardi 17 mars, par "l'attitude de mépris" des ministres de l'Education Xavier Darcos et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, et demande "leur démission".
La CNU "se déclare particulièrement choquée par l'attitude de mépris, voire de provocation des deux ministres de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et de l'Education nationale", indique-t-elle dans une motion votée à l'issue de la réunion lundi soir de 300 délégués à Dijon.
Elle "dénonce les manquements graves à l'éthique que constituent les mensonges répétés de Xavier Darcos - sur l'allongement de la formation des enseignants - et de Valérie Pécresse - sur les budgets - et demande leur démission", ajoute la coordination.

Multiplier les actions

La CNU déclare également revendiquer "aucun salaire en dessous de 1.500 euros net, un plan pluriannuel d'embauche et la fin de la précarité".
La Coordination appelle "à participer massivement à la journée d'action interprofessionnelle de jeudi" et recommande la multiplication d'actions coups de poing comme "les blocages ponctuels des voies et les intrusions dans les gares" SNCF et "les opérations péages...
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Enseignants motivés mais en ordre dispersé


Les motifs d’inquiétude touchent toutes les catégories.



Xavier Darcos peut au moins se féliciter d’une chose : en «suspendant» in extremis sa réforme du lycée en décembre, le ministre de l’Education a stoppé net une contestation qui prenait des proportions inquiétantes. Depuis, les lycéens sont rentrés dans leurs établissements, les profs ont repris les cours. Et le grand mouvement allant de la «maternelle à l’université» tarde à se mettre en place.

Pourtant, les sujets de mécontentement ne manquent pas : les suppressions de postes - 13 500 l’an prochain ; l’aide individualisée aux élèves du primaire alors même que l’on réduit le nombre de postes en Rased (les maîtres spécialisés dans la difficulté scolaire) ; les évaluations en CM2 et en CE1, etc.

«Lassitude». Parmi les enseignants, beaucoup se disent exaspérés par ces réformes qui leur tombent dessus sans avoir été vraiment débattues. «Il y a aussi de la lassitude, à protester et à ne pas être entendus», confie un prof des écoles qui a signé une lettre de «désobéissance» - refusant de mettre en place les réformes - et qui risque des sanctions. Les enseignants seront présents demain dans les manifestations. Mais combien ?...
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Universités : la mobilisation ne faiblit pas


Environ 2 000 étudiants et enseignants-chercheurs se sont donné la main pour dire « non aux réformes de l'enseignement supérieur »


A l'approche du grand rendez-vous du 19 mars, on aurait pu croire que la mobilisation contre les réformes de l'enseignement supérieur fléchirait. Et bien pas du tout. La preuve hier à l'université Lyon 1 où des enseignants-chercheurs, accompagnés d'une centaine d'étudiants, ont perturbé la tenue du conseil d'administration. Il devait y être voté la mise en œuvre des chaires d'excellence, « mesure qui instaure la concurrence entre les personnels tout en supprimant des postes de chercheurs » selon ses opposants.

Après quelques échanges assez houleux entre administrés et enseignants-chercheurs, le vote a finalement pu avoir lieu. Et le résultat fut à la hauteur des espérances des bloqueurs avec 25 voix contre la mise en place des chaires d'excellence et seulement deux pour. « C'est vraiment inattendu, explique Chantal Diaz, enseignant-chercheur en biologie à Lyon 1. On espérait que le conseil d'administration vote contre, mais avec une telle ampleur… Mais je reste persuadée que si nous, les enseignants chercheurs, ne nous étions pas mobilisés, la décision du conseil aurait été différente. »

Un peu plus tard dans l'après-midi, une farandole de la recherche a envahi les quais de Rhône. Dans une ambiance des plus festives, (olas, chants et téléphone arabe étaient au programme) plus de 2000 étudiants et enseignants...
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Lyon II: l'AG des Quais du 17 mars 2009

L'Ag a réuni plus de 800 étudiants. Malgré un lassitude qui se faisait ressentir chez les participants , les interventions ont agité la foule. La grève a évidemment été reconduite , comme celle des enseignents ( AG qui a eu lieu au meme moment a coté). Le blocage ,question qui attire la foule a donc été revoté. Apres plusieurs hesitation de la tribune le vote a eu lieu vers 13h30 avec controle des cartes étudiante. Apres 1h de vote , les resultats sont tombés. 520 personnes pour continuer le blocage contre 150 contre. Ainsi lyon 2 Quai reste bloqué encore 7 jours.

A16h eu lieu la farandolle de la recherche . Cette chaine humaine sur les quais du rhones a reuni 2000 personnes selon le cpomité d'action , 1200 selon les RG. Tres satisfaite, l'une des organisatrice a conclu que la mobilisation est loin d'etre morte. Il invites evidemment tout le monde a venir a l'universithon qu'ils organise aujourd'hui place Bellecour. Au programme cours hors les murs, crepes, jeux pour enfants et pour adultes ...

mardi 17 mars 2009

Lyon: Action a venir

Farandole de la recherche
Mardi 17 mars à 16h



Cela fait maintenant deux mois que de nombreuses universités françaises se mobilisent contre la loi LRU et les différents décrets qui en découlent. Après la négociation avortée du vendredi 6 mars dernier, nous avons décidé de continuer et de massifier le mouvement.

Afin de symboliser la solidarité entre les différentes institutions d’enseignement supérieur lyonnaises et de rester visibles, nous vous proposons de venir participer à une chaîne humaine sur les quais reliant le campus de la Doua à l’ENS en passant par Lyon 2 et Lyon 3 (= depuis le pont de Lattre de Tassigny jusqu’au pont Gallieni).
Afin d’organiser une bonne répartition sur les quais du Rhône nous demandons aux personnels et étudiants :


de Lyon 1 : de se réunir à la porte des enfants du Rhône (parc de la Tête d’or)
de Lyon 2 et Lyon 3 : de se réunir à l’arrêt de tram « quai Claude Bernard »
de l’ENS : de se réunir à l’arrêt de métro Debourg
Les personnes extérieures peuvent choisir un de ces rendez-vous.


Chacun devra être présent sur ce premier lieu à 16h, muni d’un gilet jaune fluo (sécurité routière) et d’un accessoire représentant sa matière. Tout objet non identifié pouvant servir à combler les « trous » éventuels serait le bienvenu. Un chef de groupe sera là pour vous indiquer comment effectuer une répartition homogène sur les quais.
http://comitedaction2009.forumactif.net

Conference débat Mardi 17 mars 2009
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CONFERENCES-DEBATS ALTERNATIVES OUVERTES A TOUS
animées par Marylène Possamaï et Romaine Wolf


"Enseigner et faire de la recherche en langue et littérature du Moyen Âge : est-ce bien raisonnable ?"

Mardi 17 Mars
14h-16h salle B154

Faculté des Lettres
18 quai Cl. Bernard
69007 Lyon
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L'universithon Mercredi 18 mars 2009

Programme du 17 mars à Lyon

- 9h30 : débat sur les réformes à Lyon-II-Quais, bâtiment CLIO, salle CR06.
- 11h00 : AG étudiante à Lyon-II-Quais, probablement dans la cour intérieure du bâtiment d’économie.
- 11h30 : rassemblement devant le lycée Lumière, contre l’établissement d’une borne biométrique au self-service de la cantine. Voir aussi sur le blog de la coordination lycéenne lyonnaise.
- 11h30 : AG des personnel-le-s à Lyon-II-Quais, amphi Lucie Aubrac.
- 12h00 : rendez-vous devant le bâtiment Domitien Debouzie à Lyon-I pour bloquer le Conseil d’Administration.
- 17h00 : action "chaîne humaine" le long des quais du Rhône. Pour les personnes venant de Lyon-I et alentours, rendez-vous à 16h00 porte des Enfants du Rhône, parc de la Tête d’Or. Pour les personnes venant de Lyon-II et Lyon-III, rendez-vous à la même heure à l’arrêt de tram T1 Quai Claude Bernard. Pour les personnes venant le l’ENS, rendez-vous à l’arrêt Debourg du métro B. Voir ici.
- 17h30 : cours "dans les murs", « refus du choc des civilisations », par L. Addi (professeur de sociologie à l’IEP), à Lyon-II-Quais, bâtiment CLIO, salle CR06.
- 17h30 : intersyndicale élargie "Supérieur & Recherche" pour faire le point de la mobilisation, préparer la manifestation du jeudi 19 mars et en discuter des suites.

dimanche 15 mars 2009

Lyon II: Les cours clandestins se multiplient

"Les AG ne sont pas légitimes", "bloqueurs, fachistes" sont des phrases que l'ont peut entendre a ces réunion d'anti-bloqueurs. Depuis 15 jours , le campus des quais est occupé par les grévistes. Cette situation pousse certains étudiants a s'organiser pour aller contre ce blocage qui ne permet pas de faire cours. Rencontré hier, un étudiante de droit nous explique que la situation frise le ridicule. "Un de mes profs fait des cours clandestins et je ne suis jamais prévenu" explique-t-elle, " pour un ancien président d'université , je trouve qu'il met les étudiants dans une situation dégelasse" lance-telle quand elle parle d'un de ces professeur.
Le désir de refaire cours se comprend en vue de la difficulté de certaines matière qui nécessite plusieurs cours pour préparer des projets de fin de semestre. Mais les méthodes semble par contre être plus que critiquable. Les listes de mails pour prévenir de la tenue des cours ne sont pas complète. Ceci place aussi le gestionnaire de la liste en position de force. "Il a supprimer mon mail de la liste donc je ne sais plus quand j'ai cours et en plus le contenu de ces cours sauvages seront aux partiels" raconte Julie , étudiante en droit.
La situation parait être déjà bien installé. Le vote de l'AG de mardi pourrai mettre fin a cette situation. Mais pour le moment des grévistes préparent a intervenir dans ces cours pour arrêter ce qu'il juge inadmissible.

Vous pouvez lire l'article "Fin du fachisme rouge a Lyon" d'un groupe qui organise l'anti-blocage ici

vendredi 13 mars 2009

Communiqué commun de Xavier Darcos, et de Valérie Pécresse ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

Communiqué commun de Xavier Darcos, et de Valérie Pécresse ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

Comme leurs collègues européens, les enseignants français bénéficieront à l’avenir d’une formation universitaire au terme de cinq années d’études. Telle est la caractéristique première de la « mastérisation » de la formation des maîtres.
L’enjeu de cette réforme est qualitatif : une meilleure qualité de la formation des futurs enseignants, une meilleure qualité de l’enseignement délivré à nos élèves et la meilleure utilisation du potentiel de formation des universités.
Mais cette rénovation est également l’occasion de mieux accompagner, dès la rentrée scolaire 2010, les jeunes enseignants lors de leur entrée dans le métier et de revaloriser substantiellement leur salaire.

Comme leurs collègues européens, les enseignants français bénéficieront à l’avenir d’une formation universitaire au terme de cinq années d’études. Telle est la caractéristique première de la « mastérisation » de la formation des maîtres.

L’enjeu de cette réforme est qualitatif : une meilleure qualité de la formation des futurs enseignants, une meilleure qualité de l’enseignement délivré à nos élèves et la meilleure utilisation du potentiel de formation des universités.

Mais cette rénovation est également l’occasion de mieux accompagner, dès la rentrée scolaire 2010, les jeunes enseignants lors de leur entrée dans le métier et de revaloriser substantiellement leur salaire.

1- A l’issue des consultations et rencontres des dernières semaines, Xavier DARCOS et Valérie PECRESSE ont apporté les précisions suivantes sur cette réforme, dont le processus sera lancé dès la session 2010 des concours, conformément aux principes énoncés dans la Charte signée par les deux ministres le 30 septembre dernier.
Cette réforme verra son aboutissement à l’occasion de la session des concours 2011. Les conditions définitives de la mastérisation des enseignants feront l’objet d’une discussion avec les organisations représentatives et les acteurs concernés.
Elles seront examinées par une Commission de concertation et de suivi, coprésidée par un président d’université et un recteur. Cette commission associera les associations syndicales représentatives.
Cette commission, qui réunira en nombre égal des membres de l’enseignement supérieur et de l’éducation nationale, aura pour objectif de faire aux ministres concernés des recommandations notamment sur l’articulation entre les masters et les concours, sur la question de l’adossement à la recherche des masters, sur les éventuelles adaptations que pourront connaître les épreuves et l’organisation des concours et sur les ajustements pour certaines disciplines professionnelles de l’enseignement professionnel.

2- Le processus de réforme commencera à s’appliquer dès la session des concours 2010. Pour sa première année d’application, les modalités de la mastérisation auront un caractère transitoire et prendront leur plein effet à compter de la session 2011 des concours dans des conditions définies en lien avec les acteurs universitaires et les partenaires sociaux concernés.
Ainsi, les universités qui le souhaitent pourront donner à leurs parcours de master ou aux masters qu’elles ont élaborés un caractère provisoire lors de l’année 2009/2010. A la lumière des travaux de la Commission de concertation et de suivi, elles pourront faire évoluer, dès la rentrée universitaire 2010, leur offre de formation, soit en totalité, soit seulement pour la deuxième année des masters nouveaux proposés.

3- Dès la rentrée universitaire 2009, un dispositif de stages sera organisé pour tous les étudiants de M1 et de M2 se destinant à l’enseignement afin de permettre une préparation progressive à l’exercice du métier d’enseignant. Ces étudiants stagiaires seront encadrés, d’une part, par des professeurs d’accueil ou référents de l’Education nationale et, d’autre part, par des formateurs universitaires qui seront responsables de la validation des stages ainsi que de leur bonne insertion dans le cadre des masters.
En M1, les étudiants se destinant à devenir enseignants pourront ainsi bénéficier de stages d’observation et de pratique accompagnée d’une durée de 108 heures. De même, des stages en responsabilité d’une durée également de 108 heures seront proposés aux étudiants de M2. Ces stages en responsabilité seront rémunérés.

4- Dès la rentrée universitaire 2009, un dispositif social nouveau au profit des étudiants qui se destinent à devenir enseignants sera créé, de manière additionnelle à ceux existants déjà dans les universités.
§ 12.000 bourses, pouvant atteindre 2500 euros et calculées en fonction du revenu fiscal de référence, seront attribuées sur critères académiques pour l’année de M2 aux meilleurs étudiants de M1.
§ Pour favoriser la promotion sociale et la poursuite d’études pour devenir enseignants, les étudiants ayant droit à une bourse sur critères sociaux à l’échelon 0 (exonération des frais et des droits de sécurité sociale seulement) bénéficieront d’une bourse complémentaire de 1449 euros annuels.
§ Les stages en responsabilité, qui pourront bénéficier à 50.000 étudiants, feront l’objet d’une rémunération de 3.000 € pour 108 heures d’activité.
§ Enfin, 5.000 postes d’assistants d’éducation seront réservés aux étudiants de M2 inscrits aux concours de recrutement et 4.000 postes seront réservés aux étudiants souhaitant se destiner au métier d’enseignant inscrits en M1.

5- Les épreuves des concours de la session 2010 auront un caractère provisoire, afin de mieux prendre en compte l’offre de formation de niveau master déjà existante dans les universités et d’assurer une transition pour les candidats qui ont bénéficié d’une préparation aux concours cette année.
Pour la session 2010 des concours du second degré, une épreuve disciplinaire comparable à une des épreuves existantes précédemment se substituera à l’épreuve de connaissances générales du système éducatif qui était initialement prévue. Ces dernières connaissances seront cependant abordées au sein de la formation continue dont bénéficieront les jeunes enseignants stagiaires.
Quant à l’agrégation, ses épreuves demeureront en l’état.
Pour la session 2010 des concours du premier degré (CRPE), les épreuves écrites continueront de comporter une composante didactique.
Par ailleurs, pour l’ensemble des concours (CRPE, CAPES, CAPEPS, CAPET, CAPLP, CPE et Agrégation), outre les étudiants inscrits en M2, ou déjà titulaires d’un M2, pourront se présenter et être admis à la session 2010 sans condition nouvelle de diplôme, tous les candidats présents aux épreuves de concours de la session 2009.
Par ailleurs, pour le premier degré, comme pour le second degré, il y aura au moins autant de places mises aux concours externes de recrutement en 2010 qu’en 2009.

6- Dès la rentrée scolaire 2010, les jeunes enseignants bénéficieront d’un meilleur accompagnement lors de leur entrée dans le métier.
Conformément aux principes exprimés dans la Charte du 30 septembre 2008, les jeunes enseignants stagiaires, recrutés à l’issue de la session 2010 des concours, bénéficieront d’une formation continue renforcée, dans le cadre de leurs obligations de service, comprenant, d’une part, une partie pratique sous la forme d’un tutorat, et, d’autre part, une formation hors écoles ou établissements, de nature disciplinaire ou professionnelle dont les universités seront les acteurs essentiels.
Le tutorat permettra d’apporter au jeune enseignant un appui pratique et adapté à ses besoins. Chaque jeune enseignant stagiaire sera accompagné par un tuteur dont la fonction sera reconnue et valorisée et qui pourra intervenir dans la même classe que son stagiaire. Dans le premier degré, cette fonction s’appuiera sur les professeurs des écoles maîtres formateurs (PEMF).

7- Enfin, la mise en œuvre de ce processus de mastérisation permettra de revaloriser substantiellement les rémunérations des jeunes enseignants dès à compter de la rentrée scolaire 2010.

Les deux ministres invitent les organisations représentatives à discuter des dispositions précédentes, en ce qui concerne la définition du processus abouti de la réforme en 2011 et l’organisation de l’année transitoire.