vendredi 20 mars 2009

A venir

Mercredi 25 mars à 18h30

A l’Amphi

Entrée libre


Dans le cadre de la parution de son dossier spécial, “Lyon vue par la presse étrangère“, à paraître le 26 mars, Courrier International vous accueille pour une rencontre autour du thème “La France vue de l’étranger“, avec Anthony Bellanger, de Courrier International, Pierre Collet, consultant de l’Opéra de Lyon, animée par les étudiants de Sciences-Po Lyon. Culture, politique, économie, art de vivre… autant de sujets abordés par les intervenants et le public.

Dans son supplément, Courrier International, à la croisée de toutes les cultures proposera un éventail d’articles éclairés sur Lyon :

> un article de Grèce qui revisite Lyon à l'aune de l'icône de la chanson et de la politique grecque Melina Merkouri, qui adorait la ville)

> un article allemand sur la gastronomie locale (un classique mais qui ne s'arrête pas aux "bouchons" et évoque plutôt le "bassin lyonnais" et son exception culinaire)

> un article italien dithyrambique sur "l'esprit lyonnais" ; un article argentin sur la dernière biennale de danse qui "transfigure la ville"

> un article espagnol sur les ambitions de l'OL

> un article du New York Times sur ce milliardaire de Dubaï qui veut recréer un petit Lyon dans le désert

> un article amusant du Chicago Tribune sur les tribulations d'un Américain dans la capitale des Gaules et même un articles américain du Christian Science Monitor sur le Festival des lumières et les villes qui s'en inspirent… Ou comment voir Lyon comme vous ne l’avez jamais vue !

Communiqué du Président de l'Université Lumière Lyon 2

Cher(e)s étudiant(e)s,

Plusieurs semaines se sont écoulées depuis le début du mouvement contre les réformes de l'enseignement supérieur et de la recherche. Enseignants, chercheurs, personnels administratifs et étudiants ont manifesté leurs préoccupations et leur refus de se voir dicter, sans concertation, un avenir dans lequel ils ne se reconnaissaient pas.

L’ampleur des manifestations du 19 mars montre, une fois encore, la profondeur des inquiétudes de la communauté universitaire et son exaspération devant les tergiversations des ministères à engager de véritables négociations.

Mais cette mobilisation, que l’équipe présidentielle a d’emblée prise en compte pour que des salles et des créneaux soient réservés aux débats, que les étudiants et les vacataires ne soient pas pénalisés, que les personnels puissent participer aux assemblées générales, ne doit aujourd’hui pas exonérer chacun d’entre nous d’un certain nombre d’obligations ou d’engagements qui sont justement au cœur de ce que représente notre institution :

-d’une part, le devoir de respecter la sécurité des biens et des personnes, dont la présidence est garante et qu’elle entend assurer sans exceptions : nul ne doit être inquiété, menacé ou brutalisé parce qu’il entend faire cours ou ne pas faire cours, se rendre sur son lieu de travail pour accomplir la mission qui est la sienne. Les tentatives d’intimidation contre les enseignants, les dérives policières de certains bloqueurs qui obligent certains personnels administratifs à décliner leur identité pour les laisser accéder aux bureaux, les démontages de barrières qui protègent les passants des chutes de pierres, les dégradations sont absolument inacceptables. Le blocage n’est pas une solution mais un problème de plus.

-d’autre part, l’organisation de la nécessaire continuité de l’institution, mise à mal par les allégations calomnieuses, les informations mensongères distillées auprès des ministères, les appels à gripper la préparation du quadriennal, dont nous savons tous qu’elles entament gravement la crédibilité de notre université, nous éloignent de nos partenaires avec qui nous avons pris des engagements ambitieux et porteurs d’avenir pour nos filières et nos étudiants, nous promettent une pénurie plus grande encore que celle que nous affrontons déjà. Serons-nous vraiment victorieux de quoi que ce soit et de qui que ce soit lorsque le Ministère, alerté par une poignée de boutefeux sur des tentatives d’occupations nocturnes quotidiennes dans nos locaux, reverra à la baisse les crédits de mise en sécurité de notre établissement ?

-enfin, et c’est sans aucun doute le plus important, le respect de nos engagements vis-à-vis de nos étudiants, à qui nous devons songer au plus vite. Quels diplômes allons-nous délivrer cette année ? Sous quelle forme ? Dans quel calendrier. L’équipe présidentielle a organisé hier une première réunion pour apporter des réponses à ces questions, mais il importe que les enseignants-chercheurs s’en saisissent le plus rapidement possible, comme la coordination nationale l’évoque d’ailleurs.

Poursuivre un combat national, lutter pour préparer un avenir vivable aux universités, sauver la recherche en SHS, ne doit pas nous conduire à oublier notre université, Lyon 2, et les problèmes urgents qu’elle affronte. Chacun doit désormais assumer ses responsabilités sur ce terrain là aussi, sans renier ses autres engagements. L’équipe présidentielle prendra les siennes.

Olivier Christin

Président de l'Université Lumière Lyon 2