lundi 11 mai 2009

Revue de presse 11 mai 2009


L'UMP veut modifier l'élection des présidents d'université


Comment s'assurer que les présidents d'universités seront plus souvent du côté du pouvoir politique ? Et plus sensibles aux demandes des directions d'entreprises ? En renforçant l'influence de l'Etat et des personnalités non élues des conseils d'administration dans le choix du président ! C'est l'étrange notion de "l'autonomie" que défend une proposition de loi du député UMP Benoist Apparu. Il vise à ne plus revoir - comme sur cette photo (Matthieu Rouault, http://www.lemensuel.net/)prise à la Sorbonne où les présidents de Paris-4, Paris-8, Montpellier-3 et Rouen - des présidents qui s'opposent vigoureusement à la politique d'un gouvernement.

Le texte de cette proposition a été déposé à la Présidence de l’Assemblée nationale le 5 mai 2009. Sous la forme d'amendement à la loi LRU, il propose une série de dispositions censées être en conformité avec l'esprit de la loi, ce qui en dit long sur cet esprit...
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Exams reportés: un mois de bourse en plus ?

Les aménagements de calendrier, prévus dans plusieurs facs touchées par la grève, sont problématiques pour de nombreux étudiants. Le ministère parle «d'aider les plus fragiles».

(Reuters)

Rattraper les cours et décaler les dates d’examens. La plupart des facs touchées par le mouvement de grève des enseignants-chercheurs ont décidé d'aménager le calendrier universitaire. Nombre d'étudiants vont devoir plancher fin juin et certains recteurs évoquent même la possibilité de sessions d'épreuves en juillet. Sauf qu’en pratique, de tels reports posent des problèmes. En termes d’organisation administrative, évidemment. Mais aussi et surtout, pour les étudiants. Les boursiers en particulier.

Problème n°1: le logement

De nombreux étudiants ont déjà déposé leur préavis pour quitter leur appartement fin mai-début juin, date initialement prévue pour la tenue des examens. «Certains vont se retrouver dans des situations délicates, sans appart en plein examens», constate François-Loïc Pichard, vice-président de la Fage, deuxième organisation étudiante....

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Les universités françaises bloquées votent sous la menace
Reuters

Les universités françaises bloquées par les étudiants qui protestent contre les réformes du gouvernement ont commencé lundi à voter sous la menace de l'exécutif pour décider si elles mettent fin au mouvement.

Le ministre de l'Education Xavier Darcos a en effet averti les auteurs des blocages qu'ils se verraient privés de leurs diplômes de fin d'année s'ils persistaient dans le mouvement, commencé parfois depuis plus de trois mois.

"Méfiez-vous, l'opinion se retourne", a-t-il dit lundi sur RTL. "Il n'y aura pas de licence ès grève, de mastère en pétition ou de doctorat en blocage, donc on ne donnera pas des diplômes à ceux qui auront fait en sorte que les universités ne fonctionnent pas".

Il estime que les blocages frappant encore une vingtaine d'universités sur 85 nuisent aux étudiants les plus fragiles et les plus modestes. Malgré ce discours ferme, le ministre n'a cependant pas exclu une ultime concession sur la réforme du recrutement des enseignants, qui doivent voir leur formation allongée de Bac+3 à Bac+5 en 2011.

"Nous sommes en discussion", a-t-il dit. "Est examiné l'éventuel recrutement dans la période intermédiaire de la réforme de personnes à Bac+4".

Face à la grogne dans les lycées et les universités qui dure depuis la fin de l'année dernière, le gouvernement a déjà notamment reporté une réforme du lycée et accepté de revoir la modification du statut des enseignants chercheurs.

L'Unef, principal syndicat étudiant, a condamné les propos du ministre, dans lesquels il voit "une stratégie de la tension et du pourrissement irresponsable et dangereuse".

Dans un communiqué, le syndicat estime que des solutions visant à terminer l'année universitaire sont déjà en oeuvre - permettant, par exemple, que les examens ne portent que sur les cours effectivement dispensés.

DES VOTES À BULLETINS SECRETS

Des votes ont débuté dans certaines des universités en conflit, mais pas dans toutes, dans un climat de tension et de confusion. Les résultats étaient attendus dans la soirée.

A Bordeaux-III, (lettres et sciences humaines), les personnels administratifs, enseignants et étudiants ont commencé à voter à bulletins secrets dans l'après-midi pour choisir entre deux modalités de sortie du conflit, a constaté Reuters.

Le choix, proposé par la présidence après accord avec le "comité de mobilisation", propose une solution avec reprise des cours immédiate et examens à la mi-juin et une autre plus "dure" avec une organisation d'examens hypothétique, conditionnée à la "satisfaction des revendications".

L'université Jean Moulin Lyon 2 ne donnait pas de signe de reprise, plusieurs sites étant toujours bloqués lundi et certains des enseignants poursuivant la grève, tandis que le "comité d'action" distribuait des tracts devant la gare TGV...
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Vous remarquerez la faute sur l'université

Les étudiants de Lyon II font la manche

Il s’agit de leur nouvelle action pour dénoncer la loi sur l’autonomie des universités, qui selon eux fera augmenter les frais d’inscription.
Ces étudiants arboreront à la mi-journée devant la gare de la Part-Dieu des pancartes comme « Etudiant a besoin d’argent pour payer année universitaire a 8 000 euros » ou « Etudiant, mon pouvoir d’achat ne me permet pas de payer une année à 9 000 euros ». Les...
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