mardi 24 novembre 2009

Revue de presse du 24 novembre 2009

La mobilisation pour l'Education est peu suivie

Selon le ministère, les taux de grévistes étaient à mi-journée de 13,39% en primaire et de 12,26% en collèges et lycées, alors que la FSU faisait état de respectivement 20 à 30% et 40% de grévistes. Les salariés de la Poste étaient également appelés à se mobiliser.

Défilé d'enseignants grévistes à Nice le 24 novembre (AFP)

Défilé d'enseignants grévistes à Nice le 24 novembre (AFP)

La première mobilisation dans l'Education nationale depuis la rentrée a été peu suivie mardi 24 novembre, en l'absence d'unité syndicale. Les manifestants à Paris et en province ont pointé "l'asphyxie" du système éducatif.
Selon le ministère de l'Education nationale, les taux de grévistes étaient à la mi-journée de 13,39% en primaire et de 12,26% en collèges et lycées, alors que la FSU faisait état de respectivement 20 à 30% et 40% de grévistes.
"Ce n'est pas une grève majoritaire mais c'est une base suffisante pour montrer qu'il y a un mécontentement réel. C'est un coup de semonce", a déclaré à Paris Gérard Aschieri, le patron de la FSU, seul grand syndicat de l'éducation qui appelait à cette journée, aux côtés de la CGT et Sud.
Ces organisations ente...
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Educ: Les mille et une raisons de manifester

Luc Chatel avait promis le dialogue et au début cela lui avait plutôt réussi. Mais aujourd'hui toute une partie du monde de l'Education ne le croit plus, dénonce des réformes imposées et un simulacre de consultations. Il affronte ainsi sa première grande mobilisation qui sonne comme un avertissement. Retour sur les principaux motifs de mécontentement.

Manif à Nice le 24 nov 09 (reuters)

- La réforme de la formation des enseignants, ou masterisation C'est l'un des grands sujets qui cimente les différentes organisations: toutes la jugent mauvaise. On ne compte plus les prises de position. Pour le supérieur, cela va de la Conférence des Présidents d'Université (CPU) au Snesup-FSU et à Autonome Sup (plutôt à droite) en passant par SLU (Sauvons l'Université), SLR (Sauvons la Recherche), les étudiants de l'Unef, etc. Pour l'enseignement scolaire, même si les critques sont parfois divergentes, il y a une quasi unanimité contre, des syndicats de la FSU comme le Snes (pour le secondaire) et le Snuipp (pour le primaire), de l'UNSA, du Sgen-CFDT, etc.

Le sujet est potentiellement plus explosif. Avec la réforme du statut des enseignants-chercheurs, il avait été au coeur de la contestation universitaire de l'an dernier. Devant la mobilisation, les deux ministres concernés - outre Luc Chatel, Valérie Pécresse à l'Enseignement supérieur et la Recherche - avaient dû reculer et accepter de la reporter. Cela avait d'ailleurs été l'un des succès la plus tangibles du mouvement.

Les deux ministres ont rendu leurs arbitrages sur les questions-clé qui restaient en suspens. Et cela a provoqué un tollé. Pour résumer, les con...
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Les projets d’entreprises sur le site de l’ANR : un nouvel outil pour faciliter la rencontre entreprises et laboratoires

plateformerpe.jpgAujourd’hui 24 novembre, a été lancé sur le site web de l’Agence Nationale de la Recherche, l’espace “Appels à projets d’entreprises”, nouvel outil de facilitation des rencontres et partenariats entre entreprises et laboratoires publics.

Ce nouvel espace constitue l’étape intermédiaire avant lancement d’un portail unique sur les partenariats en janvier 2010, annoncé en juin 2009 par Valérie Pécresse et présenté comme le futur “Meetic de la recherche” et qui regroupera toutes les ressources et outils disponibles en France ainsi qu’une cartographie des compétences de la recherche publique française.

Cet espace dédié doit permettre les rencontres entre les besoins des entreprises en matière de recherche & développement et l’offre de compétences des laboratoires publics.

Les entreprises peuvent proposer des appels à projets en complétant un formulaire téléchargeable puis transmettre le dossier par mail pour validation et mise en ligne...

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