dimanche 6 septembre 2009

Vers une nouvelle grève?

A quelques jours de la rentrée , les médias commencent a parler de l'ère nouvelle de l'université autonome. Mais la grève du deuxième semestre 200-2009 laisse un gout amère pour beaucoup, un gout d'inachevé. Sans aucune fin précise, celle-ci ne pourrait finalement n'etre qu'en pause. Retour sur 2 mois de pause universitaire . Revu du web :


Lu sur http://alteruniversite.wordpress.com/

Facs : une nouvelle mobilisation à prévoir pour la rentrée

In 1 on 1 juillet 2009 at 11:27

Juste avant de céder sa place à Luc Châtel à l’Education, Xavier Darcos a annoncé la suppression de 16 000 postes. Et après un semestre de dialogue impossible avec le gouvernement, le monde universitaire refuse de rendre les armes. On peut d’ores et déjà prévoir une reprise de la mobilisation, avec d’autres moyens, pour l’automne prochaine.

Sale temps sur la contestation dans les facs. Après cinq mois de protestation tous azimuts, alors que s’amoncellent les copies d’examens sur les bureaux des enseignants-chercheurs, la communauté universitaire accuse le coup. Elle reste sonnée par une politique ministérielle du rouleau compresseur déterminée à imposer, quel qu’en soit le prix, sa refonte du système universitaire français.
Alors qu’est finalement passée, après un très léger toilettage, la réforme tant décriée du statut des enseignants-chercheurs, les universitaires ne veulent pas baisser les bras. Leur lutte contre le démantèlement du CNRS continue. Leur dénonciation de la future formation des enseignants – la “mastérisation”, d’ores et déjà repoussée à 2011 – ne faiblit pas non plus. Mais la Ronde des obstinés a quitté le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris, et le temps des grandes manifestations semble terminé.

La dernière “Academic Pride” (une “marche des savoirs”) n’a pas eu le succès escompté. En attendant la rentrée prochaine, la communauté universitaire poursuit donc la lutte en mode mineur. Et fait un “bilan d’étape” pour mieux réfléchir à la suite des actions.
Car malgré son unité, le mouvement doit panser ses plaies. “On a mis du temps à comprendre que le pouvoir ne céderait pas”, analyse Isabelle This Saint-Jean, présidente de l’association Sauvons la recherche. Pour mater sa communauté scientifique, Nicolas Sarkozy semble prêt à tous les excès. “Le gouvernement ne respecte aucune des règles du ...
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Communiqué de presse de la FSE daté du 18 juillet 2009


Valérie Pécresse l'a annoncé : 33 universités vont rejoindre le 1er janvier prochain les 18 établissements déjà passées à l'autonomie le 1er janvier 2009. Près de
60% des universités seront donc passés, à cette date, sous le régime de l'autonomie budgétaire.

La FSE, à l'automne 2007 et cette année, a participé à lancer et a pleinement participé aux mouvements lors desquels les étudiants ont très largement exigé
l'abrogation de la loi Pécresse. La LRU constitue en effet un pas de plus vers la privatisation des Universités et leur fermeture aux enfants de la classe ouvrière.

La FSE continue à se battre pour une Université publique, gratuite ouverte à tous et à toutes. Par conséquent, nous nous opposons à la mise en place de la LRU, continuons de revendiquer son abrogation, tout comme nous exigeons le retour sur toutes les lois dans la lignée du processus de Bologne (comme le LMD).

Abrogation de la LRU !
Pour une fac critique et populaire !

Pour la FSE, le président porte parole, Thomas Miele.

Et si c’était maintenant que ça commençait ?

In 1 on 25 août 2009 at 12:56

Le 10 août 2007 est promulguée la loi LRU (Libertés et responsabilités des universités), adoptée à la sauvette le 1er août : prenant en charge cette élaboration hâtive, Madame Pécresse a pu croire longtemps que la rupture du paradigme universitaire qu’elle promouvait ainsi allait passer sans trop de difficultés. Certes, en octobre 2007, les étudiants engagent un mouvement dans une bonne moitié des universités françaises ; certes, ils sont soutenus çà et là par des universitaires et des collègues du personnel administratif ; certes, un vrai débat est lancé dans certains des syndicats et certaines des associations de l’enseignement supérieur et de la recherche dont l’une, SLU, voit justement le jour à cette occasion ; certes, le débat – et le combat – connaissent une nouvelle étape au printemps 2008 avec le mouvement lié à la remise en cause des organismes publics de recherche. Reste toutefois qu’il y a un an et demi, le monde de l’enseignement supérieur et de la recherche ne s’était pas massivement saisi des questions posées par cette nouvelle loi. Pas plus qu’il ne s’était vraiment emparé l’année précédente des conséquences du Pacte pour la Recherche ou de la création des deux agences nationales (ANR et AERES), dont on allait vite percevoir le rôle essentiel dans le nouveau dispositif voulu par le gouvernement. Toutes celles et tous ceux qui avaient tenté de mobiliser leurs collègues durant cette période partagent sans doute ce constat.

Le premier semestre 2009 nous met devant une situation de nature profondément différente. On pourrait l’expliquer en posant que les acteurs de ce mouvement ont agi à la fois parce qu’ils étaient touchés en tant que personnes et parce qu’ils étaient atteints en tant que membres d’un corps. Du même coup, les conditions commençaient à être réunies pour que le dossier devienne politique aux yeux d’une ...
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Les universités automones