mardi 24 février 2009

Revue de presse du 24 fevrier

Valérie Pécresse convoque les syndicats au ministère vendredi


Valerie_pecresse_reference Ce matin, au ministère de Valérie Pécresse, scène de genre. Les porteurs de «projets» dans le cadre de l’opération Campus (les milliards provenant de la vente d’actions EDF) rivalisent de mètres carrés, ambitions, logements étudiants, laboratoires...

La ministre, tout sourire, se félicite de ce travail. Pas un mot sur la situation... une scène «surréaliste» dira une participante au regard du «chaos» dans les universités, selon le mot du syndicat Autonome Sup. Comme si les étudiants étaient en cours devant leurs enseignants dans tous les campus de France. Comme si, en fait de reprise des cours après les vacances de février les universités de Rennes, Nantes, Lille, Angers, Montpellier, Rouen, n’avaient pas vu de nouveau assemblées générales massives, vote de grève, organisations de cours publics, préparations de manifestations pour jeudi prochain. Bref, comme si l’on n’était pas dans la troisième semaine d’une grève inédite scandée par des manifestations massives.

Pourtant, le matin même, la ministre annonçait sur France Inter une énième réunion avec les syndicats, prévue vendredi. Une réunion dont l’ordre du jour officiel - la seule discussion des principes selon lesquels réécrire le décret sur le statut des universitaires - fait déjà polémique. Le Snesup déclare illico que, s’il ne s’agit que de cela, ce sera sans lui (lire ci dessous son communiqué). Tandis que le Sgen Cfdt annonce y aller pour élargir les discussions à l’ensemble des sujets.

En fait, Valérie Pécresse doit...
La suite sur le site de Liberation


Pécresse: primes supérieures à 20.000 euros/an pour les présidents d'université


PARIS (AFP) — Valérie Pécresse a affirmé que les primes annuelles que recevront les présidents d'université dans le cadre de la revalorisation des carrières des personnels universitaires seront supérieures à "20.000 euros", lors d'une conférence de presse mardi.

"Dans le cadre de l'autonomie des universités, il est évident que les présidents ne vont pas fixer eux-mêmes leur prime", a déclaré la ministre de l'Enseignement supérieur, interrogée sur le montant de celle-ci, en marge d'une réunion de présentation de l'opération "Campus" (rénovation universitaire).

"Cette prime sera fixée par un décret", et son montant "sera fixé en accord avec la Conférence des présidents d'université qui va me faire des propositions", a-t-elle ajouté.

"Pour l'instant le montant n'est pas fixé", a-t-elle dit, ajoutant : "Je n'accepte(rai) pas des primes pour les présidents d'université qui soient inférieures à ce que touche aujourd'hui le secrétaire général d'université, qui touche des primes (d'un montant allant) au-delà de 20.000 euros, en fonction de la taille de l'université".

"Je souhaite que les présidents d'université soient récompensés à hauteur de leurs responsabilités", a déclaré Mme Pécresse, faisant remarquer qu'"il y a des primes pour toute personne qui a des responsabilités", citant aussi celles des vice-présidents, des directeurs d'UFR, les primes d'excellence scientifique ou de responsabilité pédagogique pour les enseignants-chercheurs.

Le 20 octobre 2008, en présentant son plan de...
Suite sur l'AFP ici

Réponse du Snesup à l'invitation de V. Pécresse.



Le SNESUP a reçu ce matin une invitation de la Ministre à une réunion vendredi 27 février.

Vous trouverez ci-dessous le texte de ce courrier et la réponse faite ce jour par le SNESUP.

L'INVITATION DE LA MINISTRE :

Madame la Secrétaire Générale, Monsieur le Secrétaire Général, J'ai le plaisir de vous confirmer l'invitation de Madame la Ministre pour une réunion des organisations syndicales représentatives siégeant au comité technique paritaire des personnels de statut universitaire (CTPU), destinée principalement à présenter les orientations du travail mené par la médiatrice, Madame Bazy-Malaurie, dans l'objectif d'arrêter de concert les principes devant conduire à la rédaction du nouveau texte du projet de décret relatif au statut des enseignants-chercheurs. Bien entendu, la discussion pourra porter également sur tous les sujets d'intérêt commun que vous souhaiterez aborder dans le cadre de cette rencontre. Cette réunion se tiendra le vendredi 27 février à 10 h en salle Hubert Curien, 21 rue Descartes 75005 Paris. Je vous remercie de bien vouloir confirmer la représentation de votre organisation auprès de moi-même ou de mon secrétariat (secretariat.marchand@recherche.gouv.fr). Dans cette attente, je vous prie de croire, Madame la Secrétaire Générale, Monsieur le Secrétaire Général, à l'expression de ma considération distinguée. Dominique Marchand, Cabinet de la Ministre

LA REPONSE DU SNESUP

Madame la Ministre,

En réponse à l'invitation transmise par D. Marchand pour une réunion le vendredi 27 février 2009 à 10 heures, voici notre réaction :...
La suite ici

"Le mouvement s'étend à l'ensemble de l'éducation nationale", par X. Delaporte (L'Humanité, 24/2).

Universités. La quatrième semaine de mobilisation commence sous le signe d'une convergence active et accrue avec étudiants et enseignants du primaire et du secondaire.

« L'exaspération face au mépris sans précédent ». Voilà le constat des 65 établissements, 15 organismes de formation et de recherche et 19 syndicats, associations et sociétés savantes représentés et réunis lors de la dernière coordination nationale des universités à Nanterre. Face à ce constat (toujours le même), on voit de semaine en semaine s'allonger la liste des revendications. A vouloir passer en force, le gouvernement a donc provoqué l'effet inverse : une prise de conscience générale face au « projet cohérent qui est en train d'être mis en place de la maternelle à l'université ».

Depuis deux semaines, les coordinations fleurissent de tous côtés. Celle des étudiants qui ont très vite emboîté le pas aux enseignants-chercheurs avec une première assemblée générale à Rennes les 15 et 16 janvier et la deuxième à Angers le 28 février. Celle des collectifs parents-enseignants qui tiennent leur troisième A.G nationale à Montpellier le 14 mars. « Leurs revendications sont les nôtres », pouvait-on lire dans la première motion votée à Nanterre. Un serment qui se traduit par l'envoi d'une délégation de la coordination des universités aux A.G des étudiants et parents-profs. D'autres mandatés sont chargés de tisser des liens avec des organisations syndicales.

Sur l'aspect mobilisation,...
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