jeudi 5 mars 2009

Revue de presse du 5 mars 2009

Aujourd'hui c'est manif ! Comme le rapporte l'AFP. Ils font aussi un point sur les evolution du decret des enseignents chercheurs. Par contre la difference entre les differentes revendication etudiantes ne sont pas trés reprise pour le moment. un flou mediatique existe encore

Nouvelle journée de mobilisation, Pécresse et syndicats négocient


[ 05/03/09 - 07H18 - AFP ]
© AFP/Archives - Stephane de Sakutin
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Enseignants-chercheurs et étudiants s'apprêtent à descendre une nouvelle fois dans la rue jeudi, partout en France, pour protester contre les réformes dans l'enseignement, tandis que Valérie Pécresse essaie de déminer le terrain en négociant avec une partie des syndicats.

L'appel à manifester a été lancé par la coordination nationale des universités, puis par une large intersyndicale de l'enseignement supérieur - des syndicats de la FSU, CGT, FO, Unsa Education, Sgen-CFDT, Solidaires - les collectifs Sauvons l'université, Sauvons la recherche, et les étudiants de l'Unef.

Des manifestations sont prévues dans les principales villes de France. A Paris, le parcours, en cours de négociation avec la préfecture, devrait partir de Denfert-Rochereau à 15h00, en direction de Sèvres-Babylone.

Les organisateurs demandent le retrait du projet de décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs, dont la réécriture faisait l'objet de négociations au ministère de l'Enseignement supérieur mardi.

Ils réclament aussi le retrait de la réforme de la formation et du recrutement des enseignants du premier et second degré, la restitution des postes supprimés au budget 2009 et l'"arrêt du démantèlement des organismes de recherche".

Alors que le mouvement des enseignants-chercheurs est entré dans sa cinquième semaine, quelle sera l'ampleur de la mobilisation jeudi? Les cortèges de la précédente journée de manifestations, le 26 février, étaient moins fournis que lors des précédentes journées: entre 17.000 et 33.000 personnes, selon les sources, étaient descendues dans la rue, contre par exemple entre 43.000 et 100.000 le 10 février.

De son côté, après l'annonce la semaine dernière par le Premier ministre du gel des suppressions de postes dans les universités en 2010 et 2011, le gouvernement entend trouver au plus vite une sortie de crise.

Mardi soir, une nouvelle rencontre portant sur la réécriture du projet de décret réformant le statut des enseignants-chercheurs réunissait la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse et les syndicats hormis le principal, le Snesup-FSU.

Les protagonistes - la ministre et le Sgen-CFDT, Sup'Recherche Unsa, FO et Autonome-Sup - avaient pour projet de conclure la rencontre, même tardivement dans la soirée, par un texte entièrement réécrit, selon l'entourage de Valérie Pécresse.

Le Snesup-FSU a refusé à nouveau de participer, jugeant "trop restreint" le périmètre des discussions.

Vendredi, un premier round de négociations avait permis aux acteurs de se mettre d'accord sur de grands "principes".

Parmi eux, la modulation de service d'un enseignant-chercheur...
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Les étudiants votent le blocage de l'université Lyon II

UNIVERSITE - Il a fallu diviser le patio du bâtiment Déméter en deux camps pour départager les « pour » et les « contre ». Avant les avancées de la nuit entre syndicats et ministère de l'Education nationale, l'université Lyon 2 votait hier l'hypothèse d'un blocage. Il a fallu voter deux fois, à mains levées, sous les huées du camp d'en face, jusqu'à ce que le résultat, très serré, ne soit (presque) plus contesté. Au terme de trois heures de débats surchauffés, la majorité des 500 étudiants réunis en assemblée générale a voté le blocage pour une semaine, avec des revendications qui dépassent les seules discussions menées au niveau national. Seul le site des berges du Rhône (5.000 étudiants) sera concerné. Le campus de Bron doit se prononcer en assemblée générale jeudi matin...

Les revendications dépassent ...
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UBO (Brest) : les syndicats quittent l'assemblée, furieux
Pour Pascal Olivard (au premier plan, deuxième en partant de la droite), c'est une « réunion » des trois instances de direction de l'UBO et il n'y aura pas de vote. Or, les syndicats l'attendaient avec impatience. De colère, ils ont quitté l'assemblée. Pour Pascal Olivard (au premier plan, deuxième en partant de la droite), c'est une « réunion » des trois instances de direction de l'UBO et il n'y aura pas de vote. Or, les syndicats l'attendaient avec impatience. De colère, ils ont quitté l'assemblée.
Les trois conseils réunis ? Mercredi aurait pu être une journée d'union. Au contraire, entre les syndicats et le président de l'UBO, le torchon brûle.
Le clash

Hier, amphi P, à la faculté d'AES, la réunion commence vers 9 h. Une heure plus tard, rien ne va plus. Quarante-sept élus quittent l'assemblée, en colère. Ne reste qu'un amphi dégarni. Georges Tymen, président, lève la séance. Beaucoup éprouvent un sentiment de frustration. Voire de gâchis. « Une perte de temps », regrette Jean-Marie Filloque, élu CFDT.

Pourtant les trois instances de direction de l'UBO (127 élus) s'étaient enfin réunies : conseil d'administration, conseil scientifique et conseil des études et de la vie universitaire. Pour les élus étudiants, enseignants, personnels et les personnalités extérieures, c'était l'occasion de définir une position claire de...
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Droite/gauche/droite, la politique de la recherche depuis 1981

2 mars
2009


Sarkozy Nicolas Sarkozy l’a affirmé dans son désormais fameux discours du 22 janvier 2009 : la science n’est pas une affaire droite/gauche. Voire.

Voici donc une brève histoire des relations entre la droite, la gauche, et la politique de la recherche depuis 1981. Une histoire singulière, totalement subjective, écrite non à travers rapports et chiffres (d'autres l’ont fait), mais vue à travers les ministres qui ont occupé cette charge depuis que je couvre ce secteur comme journaliste professionnel. Certains diront que c’est un peu court... ils ne pourront pas ajouter «jeune homme».

Si cette histoire présente un autre intérêt qu’anecdotique, ce n’est pas seulement à travers les choix de ministres de la recherche (parfois mise dans le même sac ministériel que l’enseignement supérieur et même l’Education nationale sous Claude Allègre). Encore que certaines nominations ont montré à quel niveau d'importance (très bas) un Président de la République et ses Premiers ministres (Jacques Chirac, Alain Juppé et Jean Pierre Raffarin) pouvaient placer ce secteur pourtant décisif pour l’avenir du pays.

On y retrouvera une rapide mise en perspective qui éclaire les problèmes et défis d’aujourd’hui, alors que Nicolas Sarkozy a décidé de mettre le paquet sur le sujet, afin de remodeler l’université et la recherche selon son programme politique. Une décision qui, comme il le reconnaît lui-même dans son discours du 22 janvier «provoquera des remous.» Une de ces prédictions, c’est rare en politique, qui s’est totalement réalisée... au delà probablement des attentes de son auteur.

1981-1986 L’espoir puis la pause

De Giscard à Mitterrand, la politique de la recherche connaît une véritable rupture. Le président deGiscardportraitofficiel__2 droite glosait sur «le déclin biologique de l’espèce (humaine)». Son premier ministre Raymond Barre vantait une politique «de créneaux», sacrifiant les secteurs...
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