lundi 27 avril 2009

Lyon 2 : Un vote sous tazer

Comme annoncé depuis plusieurs jours, Lyon 2 a mis en place un vote sur la question du blocage. Théoriquement, toute la journée, le vote a connu des problèmes sur le campus des Quais.

Boycotté par beaucoup, ce vote ne semblait avoir qu'une valeur de sondage. Décidé à faire entendre son message d'opposition, vers 15h, un petit groupe de bloqueurs, qui tractait depuis le matin sur le campus, a voulu se rendre aux portes de l'isoloir pour distribuer ses prospectus. Les vigiles de l'université ayant eu ordre de tout faire pour éviter tout débordement ont décidé d'intervenir pour éloigner le groupe. Mécontent de se faire "dégager", comme nous a rapporté une personne dans la file d’attente, le groupe a voulu continuer son exercice en considérant qu'il avait le droit de discuter de la question du blocage avec les votants. Les vigiles ne l'entendaient pas de cette oreille et ont décidé d'intervenir. Maladroitement, ils ont utilisé leur seule arme, le gaz lacrymogène, créant ainsi un mouvement de panique. Le gaz, qui a été jeté devant la porte, a aussi fait sortir les personnes du bureau de vote. Les urnes et autres objets de la salle ont été victimes de la foule, annulant le vote et sa validé.

Les événements se sont très vite accélérés. Un groupe d'individus, présent pendant la scène, a décidé de porter plainte pour coups et blessures de la part des personnes qui tractaient devant le bureau de vote. Démentie par beaucoup de personnes sur place, cette information a tout de même fait venir les forces de l'ordre devant les portes de l'université, rue Chevreuil. Apres une AG organisée rapidement pour pouvoir sortir de la fac, le groupe de personnes présentes a décidé de sortir en tortue. Des enseignants présents au gazage ont immédiatement proposé de se mettre devant pour éviter que la police use de son autorité et interpelle des personnes non-responsables. Mais la police ne l’entendait pas de cette oreille. Le commissaire de police responsable de l'intervention a explicitement annoncé à une délégation qu'il ne partirait pas tant qu'il n'y aurait pas eu d'interpellations. Le cortège qui s'était réuni pour sortir de l'université en direction de la place Bellecour s'est alors massé devant la sortie de l'université. Le bras de fer entre manifestant et policier allait commencer.

Il aura fallu plus de trente minutes pour que le cortège sorte de l'université sous les yeux des dizaines de personnes poursuivant leur chemin devant une ligne de plus de cinquante policiers et CRS. La situation, qui ressemblait à un guet-apens, était surréaliste. Les trois cents personnes qui composaient la tortue ont tout de même décidé de modifier le trajet qui avait été décidé et, par contrainte policière, ont commencé à se diriger vers Jean Macé. Après vingt minutes de marche en direction de l'avenue Jean Jaurès, la police a choisi d'arrêter le groupe, qui ne se déplaçait que très lentement. C’en était trop, les étudiants devaient livrer les coupables !

C'est à partir de ce moment-là que la police a commencé ses interpellations. N'ayant que des descriptions physiques de la part des plaintifs, le choix était royal. Les forces de l'ordre n’avaient qu’à faire leur sélection. Une première victime fut choisie. Coïncidence ou hasard heureux, un leader de grève est arrêté et emmené dans un fourgon. Absent de l'incident au bureau de vote, son interpellation paraît arbitraire. La foule présente a aussitôt commencé à crier son mécontentement. "Il n'était même pas là !", pouvait-on entendre dans toute la rue. Excité par les forces de l'ordre, photographié par de nombreux observateurs, le groupe a continué sa route quelques mètres. Mais c'en était à nouveau trop et les forces de l’ordre procédèrent à deux nouvelles interpellations, puis une quatrième, et enfin une dernière arrivé à Jean Macé, le tout avec matraques et tazers. Horrifiée par cette scène, la foule s'est dirigée vers le commissariat de Jean Macé. Alors qu’elle arrivait devant, les cinq interpellés ont été discrètement évacués par une équipe de la police pour un autre commissariat.

Par la suite, un rassemblement plutôt pacifique s'est déroulé devant les yeux de trente policiers et CRS, puis le groupe s'est dispersé vers 20h. Au même moment, la présidence de l'université a décidé de fermer administrativement les deux campus. De source policière, seuls deux interpellés sur cinq auraient été identifiés comme ayant participé aux événements de 15h. En outre, on apprenait à 21h30 que les interpellés seraient accusés d'incitation a l'émeute. Politique du chiffre ou justification réelle, s'interroge les étudiants qui se sont rassemblés ce soir devant l'hôtel de police.

41 commentaires:

  1. Encore un témoignage très objectif...

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  2. Si tu trouves ce commentaire trop "subjectif", poste donc le tien. C'est toujours intéressant d'avoir plusieurs témoignages, tu as raison.
    Amicalement,
    SB

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  3. un "gai tapant" ? tout s'est donc fait dans la joie et la bonne humeur...

    (ouvrez un dictionnaire, bon sang !)

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  4. "La situation qui ressemblais a un gai tapant paraissait être surréaliste."

    Merci vous avez illuminé ma fin de soirée.

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  5. oups desolé pour la faute je rectifie tout de suite (correcteur orthographique de me**e

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  6. Pour avoir été au mauvais endroit, au mauvais moment (c'est a dire bâtiment Bénélos où avait lieu le vote vers 15h15) j'ai eu droit à un accueil au gaz lacrymo... il y a une limite au tolérable. Qu'on soit pour ou contre le blocage, là n'est pas la question. C'est inadmissible, je suis choquée et vraiment de bonne foi...

    Je suis partie vers 16h15, avant que les CRS et compagnie aient le temps d'encercler l'ensemble de la fac et honnetement, si j'avais lu cet article il y a quelques jours je n'y aurais pas cru, pensant à une exagération des bloqueurs, sauf que là depuis que j'ai vu de mes propre yeux une situation comme celle-là, et bien c'est malheureux à dire mais ça ne m'étonne plus.

    Etudiante en L3 à lyon2

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  7. et je trouve encore que l'article est sympa envers la police . j'ai croisé la manif a jean jaures et j'ai cru qu'ils allaient gazer tout les passants. J'ai vu un des type se faire emmener . Il etait a bron a 15h en train de tracter donc a moins que la police ai enfin mis la main sur superman je crois qu'il y a un probleme quelque part

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  8. OMG
    Je suppose que c'est de la faute du correcteur d'orthographe tout ça (non exhaustif):
    "la vote a connu des problème"
    "Les vigiles ...a décidé d'intervenir "
    "dans le fil d’attente"
    "une AG organisé "
    "Les événements se sont très vite accéléraient"
    "coup et blessures "
    "nombreux observateur"
    "le cinq interpellés "
    "On apprenais "
    "2 interpellé sur 5 aurai "
    "les interpellés serait accusé "
    "les étudiants qui se sont rassemblé "
    "aux événement "
    "s'en été trop"
    "La situation qui ressemblais a un guet apens "
    "Le bras de fer entre manifestant et policier allai commencer."
    Bonne correction !

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  9. J'avoue, là ça craint quand même, j'ai même pas lu jusqu'au bout tellement ça m'a repoussé :/ C'est à la limite du compréhensible des fois, un petit effort svp !

    Sinon, soyons honnête. Les violences policières sont toutes autant inadmissibles que les perturbations crées. Stop au n'importe quoi...

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  10. je ne suis pas francais si quelqu'un veut me corriger je suis preneur

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  11. Je suis trop bonne, je t'ai corrigé ton article, fautes de français, répétitions et surtout orthographe ;) En espérant ne pas en avoir trop ratées... Mais, sincèrement, la prochaine fois, demande à quelqu'un de te relire avant de publier, ça ne fait pas vraiment sérieux toutes ces fautes. Enjoy !

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    Comme annoncé depuis plusieurs jours, Lyon 2 a mis en place un vote sur la question du blocage. Théoriquement, toute la journée, le vote a connu des problèmes sur le campus des Quais.

    Boycotté par beaucoup, ce vote ne semblait avoir qu'une valeur de sondage. Décidé à faire entendre son message d'opposition, vers 15h, un petit groupe de bloqueurs, qui tractait depuis le matin sur le campus, a voulu se rendre aux portes de l'isoloir pour distribuer ses prospectus. Les vigiles de l'université ayant eu ordre de tout faire pour éviter tout débordement ont décidé d'intervenir pour éloigner le groupe. Mécontent de se faire "dégager", comme nous a rapporté une personne dans la file d’attente, le groupe a voulu continuer son exercice en considérant qu'il avait le droit de discuter de la question du blocage avec les votants. Les vigiles ne l'entendaient pas de cette oreille et ont décidé d'intervenir. Maladroitement, ils ont utilisé leur seule arme, le gaz lacrymogène, créant ainsi un mouvement de panique. Le gaz, qui a été jeté devant la porte, a aussi fait sortir les personnes du bureau de vote. Les urnes et autres objets de la salle ont été victimes de la foule, annulant le vote et sa validé.

    Les événements se sont très vite accélérés. Un groupe d'individus, présent pendant la scène, a décidé de porter plainte pour coups et blessures de la part des personnes qui tractaient devant le bureau de vote. Démentie par beaucoup de personnes sur place, cette information a tout de même fait venir les forces de l'ordre devant les portes de l'université, rue Chevreuil. Apres une AG organisée rapidement pour pouvoir sortir de la fac, le groupe de personnes présentes a décidé de sortir en tortue. Des enseignants présents au gazage ont immédiatement proposé de se mettre devant pour éviter que la police use de son autorité et interpelle des personnes non-responsables. Mais la police ne l’entendait pas de cette oreille. Le commissaire de police responsable de l'intervention a explicitement annoncé à une délégation qu'il ne partirait pas tant qu'il n'y aurait pas eu d'interpellations. Le cortège qui s'était réuni pour sortir de l'université en direction de la place Bellecour s'est alors massé devant la sortie de l'université. Le bras de fer entre manifestant et policier allait commencer.

    Il aura fallu plus de trente minutes pour que le cortège sorte de l'université sous les yeux des dizaines de personnes poursuivant leur chemin devant une ligne de plus de cinquante policiers et CRS. La situation, qui ressemblait à un guet-apens, était surréaliste. Les trois cents personnes qui composaient la tortue ont tout de même décidé de modifier le trajet qui avait été décidé et, par contrainte policière, ont commencé à se diriger vers Jean Macé. Après vingt minutes de marche en direction de l'avenue Jean Jaurès, la police a choisi d'arrêter le groupe, qui ne se déplaçait que très lentement. C’en était trop, les étudiants devaient livrer les coupables !

    C'est à partir de ce moment-là que la police a commencé ses interpellations. N'ayant que des descriptions physiques de la part des plaintifs, le choix était royal. Les forces de l'ordre n’avaient qu’à faire leur sélection. Une première victime fut choisie. Coïncidence ou hasard heureux, un leader de grève est arrêté et emmené dans un fourgon. Absent de l'incident au bureau de vote, son interpellation paraît arbitraire. La foule présente a aussitôt commencé à crier son mécontentement. "Il n'était même pas là !", pouvait-on entendre dans toute la rue. Excité par les forces de l'ordre, photographié par de nombreux observateurs, le groupe a continué sa route quelques mètres. Mais c'en était à nouveau trop et les forces de l’ordre procédèrent à deux nouvelles interpellations, puis une quatrième, et enfin une dernière arrivé à Jean Macé, le tout avec matraques et tazers. Horrifiée par cette scène, la foule s'est dirigée vers le commissariat de Jean Macé. Alors qu’elle arrivait devant, les cinq interpellés ont été discrètement évacués par une équipe de la police pour un autre commissariat.

    Par la suite, un rassemblement plutôt pacifique s'est déroulé devant les yeux de trente policiers et CRS, puis le groupe s'est dispersé vers 20h. Au même moment, la présidence de l'université a décidé de fermer administrativement les deux campus. De source policière, seuls deux interpellés sur cinq auraient été identifiés comme ayant participé aux événements de 15h. En outre, on apprenait à 21h30 que les interpellés seraient accusés d'incitation a l'émeute. Politique du chiffre ou justification réelle, s'interroge les étudiants qui se sont rassemblés ce soir devant l'hôtel de police.

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  12. C'est bien gentil de tout remettre sur le dos des vigiles et de la police... Mais bizarrement il y a des vidéos qui montrent le contraire (cf France 3)
    La vidéo de France 3 montre que des personnes cagoulées sont rentrées très violemment dans la salle de vote en "défonçant la porte"...(je ne pense pas que ce soient les gars de la sécurité qui se soient amusés à faire ça!)
    C'est toujours "de la faute des autres" mais pourtant, dans un de vos posts précédents, vous annoncez clairement le mot d'ordre pour cette journée de vote :
    "L’Assemblée Générale de grévistes de Lyon-II appelle également à des actions spontanées en vue d’une bordélisation générale de ce vote intrinsèquement illégitime."

    Assumez vos actes et arrêtez de reporter tout ce qui semble aller trop loin sur les autres...

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  13. Une doctorante de Lyon228 avril 2009 à 09:52

    Je suis ravie de voir qu'à une heure si grave bon nombre d'entre nous profitent de l'occasion pour donner des leçons d'orthographe! Il aurait été trop simple de remercier le journaliste en herbe, sans doute plein d'émotions, qui a du consacrer quelques minutes à la rédaction de ce texte (relativement long). L'université aura vraisemblablement bien remplie ses missions et je vais passer une bonne journée!

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  14. J'y étais et je peut vous dire que la police n'a fait que défendre les organisateurs du vote contre l'agressions de casseurs cagoulés stop au mensonge !

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  15. Bonjour à tous, je vous apporte le résultat du vote :

    4242 votants (14,90 % du corps électoral) dont 3999 exprimés :

    - OUI pour la levée du blocage : 3230 (80,77 % des suffrages exprimés)

    - NON à la levée du blocage : 769 (19,23 %)


    Ceci nous apprend deux choses :


    On peut maintenant répondre à la question "Les AG sont-elles légitimes" par la négative. En effet, il y a eu 4 fois plus de votants ici qu'à n'importe qu'elle AG ce qui montre bien que les étudiants ne font plus confiance aux AG et le résultat écrasant montre bien que les AG n'expriment en aucun cas la volonté des étudiants mais plutôt celle d'une minorité totalitaire.

    La deuxième chose que nous apprend ce résultat, et il faut bien le mettre au crédit des bloqueurs pour être honnête, c'est qu'effectivement il y a une majorité de parasites dans cette université qui se disent contre le blocage tout en ne venant pas voter, position un peu facile. En effet nous sommes 26 000 à Lyon II... ce qui fait 21 000 parasites. (évidement je généralise).

    Les cours vont enfin pouvoir reprendre... J'espère que chacun des deux camps pourra tirer les leçons de ce désastre.

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  16. oui et ça nous apprend un dernier point, qui est catastrophique, c'est que la jeunesse militante et engagée dont on nous parle elle n'existe pas. 90% des étudiants ont profité de deux mais de vacances et le peu qui se sont engagés (on peut leur accorder ce mérite) l'a fait au mépris total de la démocratie ......

    Elle est jaunie la jeunesse ......

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  17. oui je tiens à rajouter que quand j'ai voulu aller voter je suis arrivée juste après l'incident au gaz lacrimo (ils ont trooop abusé c'est vrai) mais figurez-vous que l'entrée au bureau de vote était bloquée (chaises et tables comme d'hab') alors il ne faut pas dire que les gens étaient venus juste pour "discuter"..!!!

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  18. Je pense que ce revers cuisant devrait faire réfléchir les bloqueurs quand même parce que là ils viennent définitivement de perdre toute crédibilité (ils n'en avait aucun mais bon).

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  19. "Grèveophobe", je vais tenter de rester poli mais quand on lit des idioties pareilles, excuse-moi mais ça énerve un peu. Deux mois de vacances? Deux mois à essayer de rattraper les cours rattrapables, à écrire aux profs, à faire les DM qu'on arrive à choper, à lire des bouquins en relation avec des cours qu'on a pas eu... Il me semble pas vraiment être en vacances mais plutôt être en train de traverser un vrai parcours du combattant. Je suis personnellement contre la réforme Pécresse de l'Université mais aussi contre le blocage.
    Je ne me rends pas aux AG. Pourquoi? Parce qu'elles sont tout sauf démocratiques: les personnes qui sont hostiles au blocage se font huer lorsqu'elles arrivent à prendre la parole et les votes qui ont lieu à la fin de ces dernières sont totalement illégitimes puisque faisant participer des personnes complètement étrangères à Lyon 2 (étudiants de Lyon 1 et 3 par exemple).
    Je n'ai pas voté hier. Pourquoi? Parce que beaucoup de syndicats étudiants on appelé à boycotter le vote, lui retirant par là même toute légitimité. Ensuite parce que, sachant que le vote donnerait raison aux anti-bloqueurs, dont je suis, la présidence de l'Université devrait désormais faire appel aux forces de l'ordre pour débloquer l'Université, ce qui n'est souhaitable pour personne. Enfin parce que je savais que ça allait finir comme ça, eu égard à la bêtise des personnes qui ont défoncé les locaux de l'Université mais aussi à la bêtise de certaines personnes au sein des forces de l'ordre, et que moi, j'avais moyen envie de me prendre un lacrymo ou un coup de matraque dans la gueule.
    Alors non, "Grèveophobe", je ne me considère pas comme un parasite.

    P.S.: "Grèveophobe" c'est pas super malin comme pseudo... Si t'es "Grèveophobe" en général en tout cas. Les grèves sont souvent nécessaires (quand elles ne virent pas à la violence comme en ce moment). Si il n'y avait jamais eu aucune grève, la France serait dans un bien drôle d'état aujourd'hui ;-)

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  20. Ceux qui ont imposé le blocage sont aussi co responsable (avec le gouvernement)du pourrissement de la situation et aussi de la dégradation de l'Unviersité qu'ils prétendent défendre.

    Et oui, les plus aisés sont rarement dans les facs, en bloquant vous pénalisez d'abord des étudiants qui veulent juste prendre l'ascenceur social.

    Mais de toute façon une majorité de bloqueurs ont pour seul mot d'ordre "on va foutre la merde". Il suffit de lire les communiqués, je n'invente rien. Par exemple, l'appel à la (je cite) "bordelisation du vote"

    Donc maintenant que les cours reprennent !

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  21. S Z en attendant tu ne votes pas et tu te plains ......

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  22. S Z t'es un marrant. Je bosse, j'ai un mémoire à faire je suis dans la merde comme tout le monde et je suis allé voter hier ce n'est pas une excuse.

    Et je ne reviens pas sur le fait que tu m'agresses en disant que tu ne vas pas voter aux AG parce qu'elles ne sont pas démocratiques puisque c'est exactement dans ce sens que va commentaire, si tu avais fais l'effort de le lire correctement.

    En fait j'ai marqué "bien entendu je généralise" pour éviter que des gens comme toi qui prennent tout pour eux s'emballent. Tu n'es pas le centre du monde, heureusement d'ailleurs.

    Alors le mieux à faire, tu relis ce que j'ai écris, tu essaies de comprendre et tu mesure tes propos.

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  23. Heu... comment dire?

    Personne ne se révolte contre les résultats du vote sachant que le bureau de vote des Quais a été saccagé, que nombre d'enveloppes ou encore de bulletins n'ont pas été pris en compte... et si on parlait des gens qui ne pouvaient venir voter qu'à partir de 17h ? et qu'ont pas pu le faire...

    Un vote légitime...? le résultat aurait été autre, ils auraient remis à une autre fois le vote...

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  24. Je suis plutôt d'accord avec ce qu'a pu dire Athé.
    Dans ce genre de cas, on ne peut pas valider le résultat de la consulation! D'après des emails de personnes présentes sur le stand du bureau de vote, la situation était plus que confuse.

    Si un bureau de vote est saccagé ou doit fermer plus tôt pour cause d'incidents pendant un scrutin d'ordre national, le vote aurait reporté à une date ultérieure!

    Cette question reste assez floue...Elle empêche à mon avis la légitimation des résultats.. Et pourtant j'attendais avec impatience le résultat de la consulation...

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  25. Non mais faut pas se voiler la face hein, ce vote était une consultation. Rien ne dit que les cours vont reprendre si mercredi le blocage est revoté. Alors au lieu de crier victoire à la démocratie, bandes de pleutres, venez à l'AG avec moi pour voter la reprises des cours. AG que vous fuyez par lâcheté depuis 13 semaines. Merde à la fin. Ca evitera l'appel des CRS et de la violence. Mais si au lieu d'attendre qu'on vous tende la main avec cette consultation, les 4000 votant pour la reprise des courses allaient en AG, les choses seraient bien différente. Et les huées, vous verrez qu'elles seront dans l'autre camps, donc stop les excuses.

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  26. "S Z t'es un marrant. Je bosse, j'ai un mémoire à faire je suis dans la merde comme tout le monde et je suis allé voter hier ce n'est pas une excuse." : tout le monde bosse, et si t'avais lu avec un peu plus d'attention ce que j'ai écrit, tu saurais que je ne suis pas allé voter non pas parce que je bossais mais parce que je trouve ce vote inutile. Si ce vote améliore la situation dans la semaine qui suit, fais-moi signe. Moi je suis persuadé que ça ne va faire qu'empirer les choses (preuve en sont les violences qui ont eu lieu hier).

    "Et je ne reviens pas sur le fait que tu m'agresses en disant que tu ne vas pas voter aux AG parce qu'elles ne sont pas démocratiques puisque c'est exactement dans ce sens que va commentaire, si tu avais fais l'effort de le lire correctement." : Je ne t'agresse absolument pas ;-) Si je t'agressais je te parlerais pas comme je le fais là! Par contre ton "Connardophobes", t'aurais pu t'en passer! On est donc d'accord sur ce point, les AG sont pas démocratiques! J'expliquais juste pourquoi je ne m'y rendais pas.

    "En fait j'ai marqué "bien entendu je généralise" pour éviter que des gens comme toi qui prennent tout pour eux s'emballent. Tu n'es pas le centre du monde, heureusement d'ailleurs." : Je ne prend pas tout pour moi, mais dire que 21 000 personnes sont des parasites alors que la majorité d'entre-elles tentent de s'en sortir à tout prix, je trouve ça limite. Et il se trouve que je fais partie de ces 21 000 personnes donc j'ai le droit de me défendre!

    "Alors le mieux à faire, tu relis ce que j'ai écris, tu essaies de comprendre et tu mesure tes propos." : Je t'invite aussi à relire et à comprendre ce que j'ai écris et si il y a quelqu'un, ici, qui doit mesurer ses propos, c'est bien toi! Parce que me traiter indirectement de connard, je trouve pas ça hyper respectueux...

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  27. Et je répond à la personne qui me répond anonymement : oui, je ne vote pas et je me plains. Je ne vote pas parce que je désapprouve ce vote, je me plains parce que je galère comme beaucoup de gens depuis trois mois.

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  28. S Z le premier anonyme a raison, tu ne participes pas au débat donc littéralement tu n'as pas le droit de te plaindre, c'est bien beau de critiquer n'empêche que tu n'a rien fais pour te mettre dans le débat alors ne commente rien ça vaut mieux.

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  29. Je pense que S Z est sur les nerfs ça peut se comprendre avec toute cette situation. Tu es en L1 L3 ou master non ?

    C'est vrai que ces années là sont particulièrement sur le fil du rasoir.

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  30. PseudoKiNeVexeraPersonne28 avril 2009 à 17:50

    Pour athé : on ne parle pas d'un vote avec 40% contre 50%. Il y a 80% de votants qui se sont exprimés contre le blocage..... c'est quand même important sachant que 75% du scrutin a pu être fait. Enfin je dis ça je dis rien.

    Au passage ça me ferait mal que les bloqueurs revendiquent un scrutin caduque parce que le vote a été interrompu vu que c'est quand même eux qui l'ont interrompu...

    Enfin il reste à savoir ce qui va se passer avec tous ces chiffres.

    En tout cas c'est un sacré revers pour les AG. Je me souviens pour ma première année ça avait été pareil avec le CPE. Les AG annonçaient le blocage reconduit avec 80% de pro blocages et quant la fac a fait intervenir un organisme privé pour faire le vote ben y a eu 80% contre le blocage.

    Ah les mathématiques c'est toute une histoire quand même.

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  31. S.Z. : nous aussi on galère et on va voter quand même. Si la fac est débloquée grâce au vote ou bloquée grâce à un vote d'AG tu n'as rien à dire, tu n'auras rien défendu. Si tout le monde galère dans la fac c'est aussi parce que des gens comme toi ne font pas l'effort de se mobiliser pour voter aux AG. Qu'on approuve ou désapprouve le type de scrutin il faut venir c'est tout.

    Tu sais ce qu'on dit : qui ne dit mot consent. Ben voilà c'est pareil. Tu es toi même l'instrument indirect de ta propre galère en n'allant pas voter.

    On sait que c'est long, que c'est injuste et mal fait, mais on est là et on vote !

    4000 Personnes qui votent sur le déblocage sur 21 000 c'est insuffisant parce que c'est notre travail d'être étudiants et d'être aux votes.

    Entièrement d'accord avec machinphobe y en a marre de ces gens qui viennent gueuler que c'est bloquer et qui viennent pas voter aux AG.

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  32. C'est sûre que rester sur son canapé à regarder la télé c'est vachement plus utile pour débloquer la fac.

    Pour une fois je suis d'accord avec les mecs qui barricadent, si c'est bloqué c'est aussi un peu de la faute de ces gens qui ne se mobilisent pas et balancent des leçons sans jamais se bouger.

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  33. Bon bah apparemment on a pas le droit de se plaindre parce que notre année est foutue... Donc je suis vraiment désolé, je vais vous laisser dans votre petit monde de gens engagés qui comprennent tout à tout et qui savent mieux que les autres ce qui est bon pour l'ensemble des étudiants. Vraiment désolé d'avoir essayé de débattre. C'est quand même bien triste...

    Et si je ne vais pas aux AG et que je ne vote pas, pour la dernière fois, ce n'est pas pour rester "sur mon canapé à regarder la télé" mais parce que les AG ne sont pas, pour moi, démocratiques, et parce que ce vote ne va faire qu'exacerber les tensions et ne va en rien régler le problème. C'est aussi facile de me balancer ça bien à l'abri, derrière son écran, en ayant pas lu ce que j'ai écris précédemment.

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  34. Rassure toi on a bien compris que tu n'aimes pas les AG et nous non plus. Et tu as raison sur ce point, maintenant il faut comprendre que c'est le seul mode de scrutin en place donc on doit passer par là c'est tout.

    Ne rien faire n'est pas une solution la preuve. Parce qu'au final tu ne proposes aucune solution si ce n'est ne rien faire.

    En fait tu prends assez mal tous les commentaires mais de nous tous c'est toi le plus à l'abri derrière son écran.

    On a bien compris ce que tu as écris rassure toi et c'est vrai que tu n'as pas tort. Mais tu proposes quoi à la place ? C'est ça la grande question.

    Je continue à penser que si on était venu à 5000 à une AG, qu'ils trichent ou pas, ils auraient été obligés de voter le déblocage.

    "Vraiment désolé d'avoir essayé de débattre" Un peu de tenue, tu t'énerves à chaque réponse, tu ne débats pas.....

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  35. perso je trouve le vote organisé par l'université plus légitime, même si il n'y a que 4000 personnes qui ont voté c'est déjà mieux que 500 en AG mais forcément si les pro-blocage ne s'expriment lors d'un vote comme celui de lundi, c'est sûr que ça sert à rien, le boycott du vote c'était n'importe quoi
    mais bon ne pas avoir cours c'est plus trop grave étant donné que les profs s'organisent pour les partiels.. les bloqueurs vont se rendre compte qu'ils sont étudiants et qu'on va pas à la fac pour que celle-ci nous donne nos diplômes !

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  36. O mon dieu les pauvres emmerdeurs qui empêchent le vote se font arrêter mais attendez c'est normal, quand on attaque les autre violemment et bien on assume ensuite... franchement arrêtez de déformer les faits e votre faveur...

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  37. Excusez-moi, j'aurais juste aimé savoir si les cours avaient repris normalement car je n'ai pas le mercredi et par conséquent j'aimerais si la fac est débloquée.

    Cordialement.



    P.S: je demande ça car je suis à Lyon 2 mais je n'habite pas dans le Rhône.

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  38. Désolé pour les oublis.

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  39. non la fac n'est pas débloquée.

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  40. Voilà la vérité filmée, donc arrêter de dire que les flics et les vigiles ont fat des abus de pouvoir et assumez vos conneries....

    http://www.dailymotion.com/video/x95zs6_universite-lyon-2-attaque-du-bureau_news

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  41. Bonjour à tous!!
    Petit coup de gueule!!!! Oui, lors des AG il n'est pas facile de s'exprimer car oui, comme de partout il y a des extremistes... Les grévistes ne donne légitimité qu'à leurs AG qui sont censé etre démocratique donc faite passer le message: que ceux qui veulent lever le blocage et qui se plaignent de la situation cessent de pleurer! La solution est simple! 600 pour le blocage et 1000 contre, lors du vote ça donne: levée du blocage...Alors on se bouge et on leve la main!!!!

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