samedi 9 mai 2009

Revue de presse du 9 mai 2009

Le ministère de Pécresse brièvement occupé, une centaine d'interpellations

PARIS (AFP) — Le ministère de l'Enseignement supérieur a été brièvement occupé jeudi après-midi par des étudiants qui ont réclamé la démission de la ministre Valérie Pécresse et dénoncé les réformes en cours, à l'issue de quoi une centaine de personnes ont été interpellées.

"Une annexe du ministère a été occupée" par "moins d'une centaine d'étudiants" qui ont été rapidement "évacués par les forces de l'ordre", a-t-on indiqué dans l'entourage de la ministre.

"Il y a eu des dégradations, notamment une porte a été forcée, il y aura un dépôt de plainte", a-t-on ajouté.

Une centaine de personnes ont été conduites au commissariat suite à ces dégradations, a-t-on indiqué de source policière, confirmant des informations sur une centaine d'interpellations données par des enseignants ayant manifesté aux abords du ministère, dans le Quartier latin à Paris.

"On demande la démission de Valérie Pécresse, l'abrogation de la LRU (loi sur l'autonomie des universités, ndlr) et le retrait de la +masterisation+ avant toute négociation", avait expliqué à l'AFP pendant l'occupation un étudiant de Paris-I, souhaitant garder l'anonymat.

"On est une centaine, on a réussi à investir les bâtiments principaux", avait déclaré un autre étudiant, également désireux de rester anonyme.

Selon l'entourage de la ministre, les slogans entonnés ne concernaient pas uniquement l'enseignement, par exemple "des papiers pour tout le monde".

La "masterisation" est la réforme de la formation des enseignants...

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Un fossé entre les jeunes et le gouvernement

Tribune par Jean-Baptiste Prévost, président de l'UNEF

Nicolas Sarkozy a été élu à la présidence de la République le 6 mai 2007. A cette occasion, Slate.fr a demandé à des économistes, syndicalistes, politologues, journalistes, blogueurs et représentants de la société civile de dresser le bilan des deux premières années du chef de l'Etat. Mon bilan de deux ans de Sarkosysme, par Jean-Baptiste Prévost, président de l'UNEF.


Après deux ans de présidence de Nicolas Sarkozy, nous constatons que la défiance entre les jeunes et le gouvernement s'est considérablement accrue. Le fossé s'est creusé entre les aspirations de la jeunesse et la politique qui a été menée.

Si leurs inquiétudes et leurs aspirations continuent à rester sans réponse, on peut s'attendre à ce que la désespérance des jeunes s'exprime d'une manière ou d'une autre dans les mois à venir. Car elle se nourrit d'un sentiment d'injustice et d'incompréhension qui aujourd'hui est très fort. Le creusement de ce fossé n'est pas seulement dû à la crise, dont les jeunes sont les premières victimes. Il y a une inquiétude en l'avenir et un malaise structurels.

Les jeunes d'aujourd'hui refusent de vivre moins bien que les générations précédentes. Ils ont exprimé à de nombreuses reprises ces dernières années leur volonté de sortir de la précarité qu'ils subissent, leur refus des inégalités entre universités, leur besoin de formation, leur désir d'insertion professionnelle durable, leur aspiration à l'autonomie. Le président de la République est resté enfermé dans...
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La police évacue les bloqueurs de l'université de Caen: 21 interpellations

CAEN (AFP) — La police a fait évacuer "dans le calme" vendredi matin des jeunes qui interdisaient depuis deux semaines l'accès à des bâtiments de l'université de Caen et a procédé à 21 interpellations, a-t-on appris auprès de la présidente de l'établissement, Josette Travert.

L'ensemble des personnes interpellées, parmi lesquelles figurait "un tiers environ d'étudiants", ont été relâchées dans la journée, a dit la police.

Quatorze d'entre eux ont passé la journée en cellule de dégrisement.

L'intervention menée par une dizaine de policiers en uniforme survient deux jours après une déclaration du Premier ministre François Fillon dans laquelle il s'engageait à "rétablir l'ordre" sur les campus "chaque fois qu'un président d'université (le) demandera".

Mme Travert a démenti que les autorités aient sollicité l'intervention des forces de l'ordre, alors que le mouvement universitaire qui dure depuis trois mois menace de s'enliser.

"J'ai appelé la police ce matin à cause d'une intrusion des occupants dans un laboratoire" du bâtiment de sciences, qui "représentait un danger", a-t-elle dit....

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