mercredi 25 mars 2009

Lyon II: l'AG de Bron vote le blocage

Après plusieurs semaines de blocage du site des quais, l'AG de Bron vote aussi le blocage du site. Malgré une communication fouillis, l'AG a réuni à 14h amphi D plus de 300 personnes. Mais la disposition du lieu a fait fuir les plus hésitants.
Le débat du jour a commencé sur un état des lieux et les perspectives du mouvement. Après plusieurs interventions, principalement faites par les militants de la FSE (et d’autres organisations qualifiées d’extrêmes gauches par les médias), l'AG a désigné les représentants envoyés à la coordination nationale étudiante ce week end à Paris. Puis vint la question du blocage qui fut le moyen de réunir autant de monde. A l'instar des AG des quais du site des berges du Rhône, la discussion s'est faite dans un calme rarement vu dans les AG de Bron. Majoritairement en faveur du blocage, les interventions ont centré sur le "soutien au quais". A l'issu de 30 min de débat, le vote a été fait et le blocage aurait été approuvé par 141 personnes contre 70.
Mais des le résultat une masse de personne a quitté l'amphi en jugeant les méthodes de comptage qui "sont pas fiable " selon une étudiante pourtant favorable au blocage. "La FSE a monté ce vote de toute pièce" avoue une étudiante mécontente de l'absence de l'UNEF dans l'organisation de l'AG. Il reste que le blocage semble avoir du mal à s'organiser (à 17h). Malgré les débuts fouillis, le comité d'action a renoncé à mettre en place l'action Printemps des chaises prévu initialement demain matin conjointement avec des professeurs.
La situation devrait être chaotique demain matin en vue du nombre de personnes présentes demain à 8h sur le site pour bloquer.

L'équipe du blog

27 commentaires:

  1. Mdrrr. Ecoutez arrêtez avec ce blocage maintenant : vous croyez que c'est bénéfique pour la mobilisation mais ça provoque l'effet contraire.

    Les gens ont une vie à côté et ne peuvent pas assister à des AG sur les quais, a bron, manifester, ...etc

    Le blocage est décidé à combien? 150 personnes, combien sommes nous sur le campus de Bron? Bien plus.

    Ces blocages divisent les étudiants et finissent pas pénaliser les étudiants, et d'abord les étudiants modestes.

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  2. Je ne sais pas qui tu es mais si je peux me permettre, beaucoup de gens se plaignent que seuls les militants FSE et extrême gauche prennent la parole dans les AG ce qui est à nouveau relayé ici !! je préviens que je ne suis ni syndiqué ni positionné politiquement mais cela me retourne complètement d'entendre de tels propos se tenir notamment derrière moi à l'AG de cet après-midi alors que ces personnes ne se sont même pas données la peine d'aller parler. Si on critique on se bouge ! Or si ce sont majoritairement ces personnes qui font vivre les AG ce n'est pas démagogique c'est juste que personne d'autre ne réclame la parole !

    Maintenant le blocage va s'organiser. Je pense aussi qu'il est bénéfique de rejoindre les Quais. Je comprends que beaucoup soient déçus de par les cours et peut-etre pour certains, leur non adhésion au mouvement. Cependant, je pense personnellement (et ça n'engage que moi) que si on ne fait rien aujourd'hui, c'est pour toujours qu'on va en chier. Merci au passage aux professeurs qui sont intervenus à l'AG de cet après-midi pour relancer le débat et réexpliquer les enjeux... Essayez de vous renseigner globalement car certaines réformes (en plus des décrets) font extrêmement peur pour l'avenir... Alors battons nous maintenant pour nous comme pour les générations futures, on a un rôle à jouer là dedans, il ne faut pas flancher.

    Rendez-vous aux conférences données pour une fac vivante !

    P.S : Je regrette par contre le comptage des voix également car, même si j'ai voté pour le blocage et que la majorité y était effectivement, les résultats étaient un peu différents je pense. A surveiller la prochaine fois.

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  3. Pardon pour la première version qui été la prise de note a la sortie avec les fautes de frappes et les phrases pas complètes

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  4. Très bonne initiative ce site d'informations... Continuez....

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  5. Trois clampins pour bloquer environ 50 entrées et plus de 15 000 étudiants... Ha ha ha ! Il faudrait songer à redescendre sur terre ;)

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  6. Bonjour,
    "3 clampins…" : si je ne me trompe pas, le blocage proprement dit des bâtiments (effectif par ailleurs à cette heure à Bron) ne nécessite pas plus d'une poignée de personnes car il suffit de mettre en place du matériel encombrant et difficile (et long) à défaire. Cela s'est déjà vu et fait -- sur les quais par exemple. Je ne suis donc pas convaincue par la relation entre la soi-disant impuissance d'un groupe et le faible effectif dudit groupe.
    En outre, tous les mouvements, qu'ils aient été perçus favorablement ou non par la majorité, sont le fruit d'une minorité qui, même si on peut lui reprocher son radicalisme par maints égards, sait ce qu'elle veut et fait ce qu'elle dit. Bien peu ont cette ténacité et cette honnêteté dans l'action.
    Que l'on approuve ou non ce mouvement, on doit savoir que l'indifférence est une pure perte intellectuelle. Ceux qui veulent agir dans l'un ou l'autre sens doivent le décider et le faire.
    Pour ma part, comme vous l'avez devinés, j'ai choisi : je suis le mouvement !
    Bonne journée.
    P.S.1 Que ceux qui veulent m'insulter (ou me cracher dessus -- suivez mon regard) ne se gênent pas... tant que cela est argumenté, je suis réceptive.
    P.S.2 Bravo aux auteurs de ce blog. Bon courage pour la suite. Je vous lis régulièrement.

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  7. J'ai oublié de dire que je suis aussi favorable à ce qu'une seule AG soit souveraine pour les décisions des 2 campus. Je ne vois d'ailleurs pas pourquoi les étudiants de Bron ne pourraient pas voter à l'AG des quais et vice versa.
    Pourquoi ne pas organiser par exemple une AG alternée sur les 2 campus par semaine ? ou 2 AG par semaine, une sur chaque site ? simple suggestion, certainement déjà reprise ici ou ailleurs.

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  8. Mouais, je pense qu'à Bron y a toujours moyen de trouver une entrée...

    Et que 140 étudiants sur 15 000 (ou plus) qui décident de bloquer ça craint (surtout que les gens qui vont aux AG sont en général ceux qui sont mobilisés et pour ce mouvement...). Et ne dites pas "les autres n'avaient qu'à venir à l'AG" parce que 15 000 dans un amphi relève de l'impossible.

    Je tiens à préciser que je ne suis ni pour, ni contre, d'ailleurs je me suis abstenue de voter. Nihilisme quand tu nous tiens...

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  9. Pour info, j'ai moi même trouvé un passage ce matin, mais de toute manière mes cours avaient été annulés. Mais j'étais curieux de savoir si le blocage pouvait vraiment contenir tous les passages, et visiblement, non. Sinon, entre 140 et 15.000, il y a une grande différence. Les Anti-bloqueurs pouvaient très bien venir plus nombreux sans forcement être 15.000. Une centaine aurait suffit pour renverser la tendance.

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  10. Non mais même si les personnes présentes avaient voté contre le blocage... ça craint que 400 personnes décident de telle ou telle chose pour 15 000 autres...

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  11. "Que l'on approuve ou non ce mouvement, on doit savoir que l'indifférence est une pure perte intellectuelle." ... Et bloquer les seuls cours qui sont encore assurés, c'est pas de la perte intellectuelle ?

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  12. Pour information aux différents pessimiste et mauvaise langue. Aujourd'hui le blocage a très bien fonctionner. Au nouvelle strictement aucun cours n'a eu lieu (on chipotera pas si un ou deux ont quand même pu se faire quand on connait la taille de Bron), ce qui prouve que nous étions le nombre suffisant pour tenir celui-ci (après on verra pour les prochains jours, là j'avoue, ça risque d'être plus folklorique.)

    La réunion de socio-anthropologie de 9h30 et la réunion d'information de 11 heure co-organisé par les enseignants mobilisés et des étudiants (dans les deux cas, pour la plus part non favorable au blocage) ont pour une fois fait salle comble et ont permis de renouer un peu le dialogue entre les personnes mobilisés et les autres.

    Enfin, hormis quelques tensions devant l'Amphi Cassin avec le doyen d'AES et un prof "nerveux" en Info-Com, la journée a été calme, sans violence et sans bagarre d'aucune sorte. Enfin le personnel administratif et d'entretien n'a pas trop mal accueilli ce blocage. Une partie des bloqueurs ayant passer leur mâtiné à faire le tour des secrétariats pour négocier des portes de sortie et/ou de secours pour chacun d'entre-eux.

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  13. Enfin, pour ce qui est du comptage lors de l'assemblée générale, je ferais juste remarquer qu'il y avait 5 compteurs, deux de la FSE, deux non syndiqué-ni encarté et un membre de l'Unef (qui a par ailleurs voté contre le blocage) et que, les résultats donnés sont une moyenne de chaque compte (généralement, il y avait une marge de +10 et -10 entre le plus haut et le plus bas comptage). Donc si vue de la salle ça pouvait paraitre être un peu du cafouillage, ce ne l'était pas.

    Tout ça pour dire que le blocage de Bron est maintenant effectif et tenu, et que vous êtes invité à venir nous aider (tous les matin dès 7h00). Pour bloquer déjà, et si vous le voulez, pour organiser l'AG de mercredi prochain, on sera jamais de trop pour compter :)

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  14. Effectivement, je sais que plusieurs cours ont pu avoir lieu, avec d'ailleurs une prof d'anglais qui a quand même fait l'appel. Honteux. Enfin bref, j'étais partisans du 'non-blocage' afin de trouver de meilleurs moyens de nous faire entendre, mais à partir du moment ou les Quais ont voté le blocage, il FALLAIT bloqué aussi Bron. L'injustice est trop grand entre ceux qui auraient eu des cours, et ceux qui n'en auraient pas eu. Soit on bloque tout, soit on bloque rien. En tout cas, même si je suis idéologiquement contre, je serais présent demain sur le campus de Bron pour aider au maintien des barricades.

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  15. "L'injustice est trop grand entre ceux qui auraient eu des cours, et ceux qui n'en auraient pas eu". Je la trouve un peu facile ton injustice trop grande...Tu crois pas que c'est injuste de bloquer une fac? Si des personnes ne sont pas de ton avis, laissons leur la liberté de choisir, d'aller en cours ou de faire la grève!

    La question du blocage des 2 sites ne pouvaient se définir en un seul lieu. C'est dans la logique des choses qu'il y ait une AG sur chacun des campus. D'un point de vue géographique..

    Quant à savoir si le blocage va vraiment avoir un effet, je suis dans le doute... On termine une septième semaine de grève... Le blocage est loin d'être une solution pour se faire entendre, je pense que ca va vraiment envenimer les choses...

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  16. Moi je suis sur les quais et j'ai cours donc faudrait revoir tout ça héhé !

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  17. "Tu crois pas que c'est injuste de bloquer une fac?

    Relis le comme il faut. Il dit qu"il était ANTI-blocage.

    Perso, je suis d'accord. L'injustice est bien plus grande quand certains de mes camarades ont cours, et pas moi. Ou l'inverse. Alors qu'on est dans la même filière, mais juste avec des profs différents, dans des lieux différents. Donc si l'on commence à bloquer un peu, on bloque à fond. Ou alors on bloque pas.

    Quant au fait de laisser ceux qui sont 'pas du même avis' aller en cours, le problème c'est que une grand majorité sont CONTRE ces réformes, mais veulent aller en cours égoïstement, pour leur petite personne, et sont donc contre le blocage pour de MAUVAISES raisons. Le jour ou c'est vraiment eux que ça touchera, ils seront bien content d'avoir du monde pour les soutenir.

    Quant à ceux qui sont pour les réformes, ou qui s'en foutent, je les invite à venir aux AG pour voter.

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  18. Coucou à tous, de retour. Alors…

    1) "15 000 dans un amphi relève de l'impossible."

    En se serrant un peu ou en grimpant les uns sur les autres, cela peut être rigolo… Plus sérieusement, c'est une évidence, mais elle est précisément théorique. En pratique le problème ne se pose pas car une telle masse ne se présentera pas aussi spontanément. Quand bien même le nombre de participants dépasserait la capacité "normale" d'un amphi, je suis convaincue qu'une solution adaptée serait trouvée dans la foulée. Donc…

    2) "ça craint que 400 personnes décident de telle ou telle chose pour 15 000 autres"

    Où est le problème ? c'est le principe même de la représentation doublée de la délégation (le tout soumis à un contrôle et à une sanction -- par destitution par exemple -- dans un régime "relativement" démocratique).
    Le rapport 400 / 15 000 (décideurs / population) est dérisoire face au rapport 40 / 60 000 000 (l'effectif de l'équipe gouvernementale dans les grandes lignes / la population de France) par exemple, pire dans d'autres pays à forte démographie comme la Chine, l'Inde, le Pakistan, la Russie ou les États-Unis. Et encore, dans nos AG de Lyon 2, 400 personnes décident pleinement, directement, individuellement, sans intermédiaire alors qu'un gouvernement qui décide et exécute est une collection de personnes nommées (!) par une seule personne (le président), la seule personne élue dans l'histoire (inutile d'essayer de contre-carrer avec le parlement, qui légifère et de fait ne décide pas contrairement au gouvernement).
    Donc, s'il vous plait, merci de ne plus soulever l'argument intenable du rapport de participants dans une AG à l'effectif d'une université. On l'a répété : peuvent venir aux AG tous ceux qui le veulent bien (à la limite, on peut se reprocher d'avoir fait une mauvaise communication sur la date ou le lieu de l'AG ; mais c'est tout ce qu'on peut rétorquer sur ce point !) Aux décisions des AG, chacun est ensuite libre de voter oui, non ou blanc (et qu'on ne m'évoque pas un quatrième choix -- c'est l'apanage de ceux qui ne se mouillent pas, contrairement au vote blanc qui correspond à un mélange de "oui" sur 0, 1 ou plusieurs points et de "non" sur les autres points d'une décision donnée).
    Désolée alors si le résultat d'un vote s'oppose à son choix personnel -- c'est le principe même de la majorité démocratique (oui, oui, je sais qu'au moins 2 types de majorité sont considérés dans les suffrages démocratiques mais cela ne change pas le sens de mon propos). On se doit de respecter ce résultat (bien sûr, ce résultat doit avoir été obtenu sans fraude !)
    Attention : je n'ai pas affirmé que l'on devait aussi respecter toutes les conséquences de ce résultat. En l'occurrence ce n'est pas parce qu'un président est élu à la majorité qu'on doit approuver chaque mesure qu'il applique. Non, justement, on a le droit d'en discuter, de s'y opposer, et de manifester cette opposition -- du moins, peut-on l'espérer (encore ?) dans une démocratie.

    3) "bloquer les seuls cours qui sont encore assurés, c'est pas de la perte intellectuelle ?"

    Je réponds : non, désolée. Bloquer, c'est entre autres soulever la conscience de ceux qui seraient "choqués" par cette mesure ou en désaccord avec cette opération. Je ne vois là au contraire qu'inspiration intellectuelle !!!!
    Non, ce que je qualifiais de perte intellectuelle est l'attitude de ceux qui s'affirmeraient "indifférents" à ce qu'il se passe (je différencie les soi-disants indifférents des pro- et anti-blocage). Comment peut-on rester ou prétendre rester indifférent face à toutes ces informations lancées à notre face, d'un côté ou de l'autre, erronées sans doute en partie (personne ne prétend être parfait ni détenir la totale vérité ni divulguer la seule vérité), complètement sensées et raisonnées pour la grande partie ?
    Donc : non, être pour ou contre le blocage n'est pas pour moi un dommage intellectuel et ne l'implique pas. En revanche, ceux qui ne se positionnent pas "perdent" une occasion de réfléchir sur des évènements qui intéressent inéluctablement le sort de notre ou nos sociétés.

    4) "Soit on bloque tout, soit on bloque rien."

    Oui, je partage totalement cet avis ! Je ne vois pas pourquoi il y aurait 2 mesures différentes pour une même communauté.
    Une AG, éventuellement alternée chaque semaine entre les 2 sites, devrait souverainement décider des actions concernant l'ensemble de notre communauté (blocage ou non-blocage inclus). Cela rejoint simplement l'idée que les décisions des AG devraient être respectées et appliquées littéralement par tous (ceux qui ont participé au vote et ceux qui n'y ont pas participé), qu'elles aient été ou non en accord avec l'avis de chacun.

    5) "La question du blocage des 2 sites ne pouvaient se définir en un seul lieu. C'est dans la logique des choses qu'il y ait une AG sur chacun des campus. D'un point de vue géographique.." ? --

    Désolée mais je trouve abusif d'évoquer "la" logique des choses. On dirait que c'est la seule logique possible : pas du tout !
    Lyon 2 forme une communauté. Qu'elle soit répartie sur plusieurs sites importe peu. Une AG de Lyon 2 doit s'imposer pour les 2 campus.
    Sinon, au rythme de "une AG sur chacun des campus, d'un point de vue géographique", pourquoi n'évoquerait-on pas tant qu'on y est le point de vue disciplinaire et considérer les décisions de chaque AG de composante (que je sache, à l'échelle des composantes, seules existent pour l'heure des AG mixtes étudiants-personnels) ? pourquoi le point de vue géographique "dominerait-il" la granularité des AG ???? c'est un choix que je trouve trop arbitraire.
    D'ailleurs je ne serais pas défavorable à une fédération des décisions des AG par composante… Le nombre de participants (potentiels ou réels) est déjà plus petit, le décompte plus fiable pour les vote et la discussion plus ouverte car en comité plus restreinte, avec un temps de parole plus grand pour chacun (en AG de site, c'est difficile de faire parler tout le monde, on le reconnait).

    6) "Moi je suis sur les quais et j'ai cours donc faudrait revoir tout ça héhé !"

    … Et il ou elle est content-e ???? et les autres camarades, où sont-ils ? pas là parce qu'ils n'ont pas été informés de la tenue dudit cours ou parce qu'ils ont choisi de faire grève et que ce choix doit être respecté ???? pas sympa pour eux.
    Non, je le répète : il ne devrait y avoir aucun cours en cas de blocage (sauf les cours explicitement non bloqués -- mais normalement c'est précisé en AG ou par les co-mob).

    7) "ceux qui sont pour les réformes, ou qui s'en foutent, je les invite à venir aux AG pour voter."

    Oui, oui et oui. Ceux qui sont pour les réformes, ceux qui sont contre, ceux qui sont pour une partie des réformes et contre l'autre… n'hésitez pas à participer aux AG (et à voter oui, non ou blanc -- et pas autre chose que ces 3 choix). Ceux qui s'en foutent… franchement, c'est dommage ; pour moi, ils comptent implicitement sur les autres pour décider ; donc ils n'ont pas à émettre d'avis critiques positifs ou négatifs sur le mouvement (sur le reste, ils disent et font ce qu'ils veulent).

    Voilà. Désolée d'avoir été un peu longue. Mais tous ces messages appelaient un commentaire. Bye.

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  19. « Nous pouvons considérer notre vie comme un épisode inutilement perturbateur de la félicité tranquille du néant. » ai-je envie de dire... Pourquoi s'agiter... « Aujourd'hui est mauvais, et chaque jour sera plus mauvais - jusqu'à ce que le pire arrive. » ...

    Ceci était la pensée Schopenhauerienne du jour.

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  20. "La pensée schopenhauerienne du jour".

    Merci pour cet instant de culture de haut niveau (sans rire). Qu'on ne s'y méprenne pas cependant au sens qu'y donne Schopenhauer : ce n'est pas parce que le pire est inexorable qu'il faut s'en contenter ; au contraire, c'est bien un appel (thérapeutique) à la résistance. Et c'est exactement ce à quoi le mouvement actuel aspire et ce qu'il voudrait inspirer en périphérie ! :)

    Donc : je suis d'accord avec vous, Zarathoustra, sur ce point. ;)

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  21. A la résistance ? Le livre IV du "Monde comme Volonté et comme Représentation" se termine tout de même par la négation du vouloir-vivre, i.e. la résignation par la connaissance de l'essence de la Volonté... qui elle-même mène à l'ascétisme... Mais nous nous éloignons du sujet... ;)

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  22. L'ascétisme… oui, on pourrait s'y résoudre — je suis encore d'accord avec cela ! :D
    Mais convenons que dans cette cité "moderne", à moins de s'emmurer ou de s'en éloigner (comme du sujet, comme vous l'évoquiez très justement), il parait difficile, pour ne pas dire impensable, de ne pas être affectée même à moindre échelle par les manifestations quelles qu'elles soient. Une (ré-)action se révèle de fait naturelle pour celle ou celui qui ne se laisse pas aller à l'indifférence.
    Bon, on ne va quand même pas verser dans le pessimisme et la fatalité, non ? ;) Vu vos lectures, (mon cher / ma chère ?) Zarathoustra, je suis sûre que vous avez plein d'idées — et de bonnes idées — pour améliorer la condition humaine (oui, j'exagère sur l'expression mais pas tant que cela en fait) à l'université, et que ces idées ne se résument pas en un "non au blocage pour la liberté d'étudier" (un argument bien trop bancal pour un esprit éveillé et érudit comme le vôtre semble l'être — sans rire, une fois encore).
    Bonne fin de journée.

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  23. nous avons mis en place un forum pour débattre du problème du blocage et la grève en générale

    http://infoloipecresse.forum-actif.eu/

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  24. Ouais ! Enfin quelqu'un reconnaît mon génie (ou pas, en effet). Et vous pouvez dire "ma chère" car jusqu'à présent je suis un individu de sexe féminin paraît-il.
    De bonnes idées ? Je n'en dirais pas tant et puis "nihiliser" (je me permets d'inventer des mots, je crois) occupe tout mon temps ;)
    Nous nous éloignons toujours plus du sujet, c'était histoire de répondre quand même.
    Bonne soirée.

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  25. Coucou,

    @Zarathoustra : merci pour la réponse (et désolée encore pour les lecteurs qui ne doivent pas vraiment se sentir concernés et qui doivent même penser à de la pollution de commentaire... ah ah ah). Perso', je préfère vous lire et vous écouter — et vous répondre bien sûr — car vous au moins vous n'insultez pas à tout bout de champ et vous avez un certain recul — et c'est exactement ce que les « désagréments » actuels veulent susciter.

    Bon, je file me mêler à d'autres activités (notamment du côté de Lyon 1 où mon ami s'active, question de cohésion ;) ).

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  26. J'oubliais : j'ai bien noté l'ouverture du forum, merci pour l'information ! ;)

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  27. C'est drôle, j'ai entendu des enseignants chercheurs de Lyon 2 dire qu'ils démissioneraient si la réforme passait ... Vu le nombre de demande pour se pourvoir à ce poste, je ne pense pas que cela fasse peur au gouvernement, certains espèrent que mercredi ils posent enfin leur démission.
    Ensuite les étudiants bloqueurs ... c'est drôle on se demande ce qu'ils veulent ... protéger l'université ? Si elle était si bien que cela, cela se saurait mais apparemment la France a l'un des pire système universitaire des pays développés (peut-on faire pire que pire ?). Non, ils se sentent plus révolutionnaire, râler pour râler, contester pour contester et les moutons de nos extrémistes. Ils se permettent de bloquer les universités à leur gré et de monter des AG à des heures tara-biscotter et de plus non représentatives (peut-être pourrait-on faire des votes sur internet ?). J'entend déjà les contestataires dirent que viens qui veut (vu les conditions de vote de certaines universités et la méthode de comptage faut-il vraiment venir ?) et pour ceux qui diraient que tout comme le gouvernement, une minorité peut régner ; il ne m'a pas semblé avoir participé à l'élection d'un président gréviste ? Il ne faut pas confondre démocratie où le peuple choisi ses représentants et dictature où ce sont les représentants qui se choississent (comme ici). Ces bloqueurs n'ont aucune légitimité quand à bloquer et empêcher les autres de travailler. Si encore ils faisaient grêve dans les rues (comme les 5 pauvres malheureux qui tournaient en rond au Terraux) et laissaient les cours continués celà passerait mais non il faut qu'ils cassent les pieds aux autres.
    Mais qu'aurons-nous donc en juin ? Une réforme peut-être pas parfaite mais mieux que le système mis en place, un semestre de gâcher par un 50ène de moutons. Ces mêmes moutons pensent qu'ils auront leur année comme en mai 68. Mais lorsque nous passerons en année supérieure sur quelle base pourrons nous suivre les cours ? Nous serons perdus devant travailler + non pas pour gagner + mais pour compenser la bêtise des moutons. Et pour ceux qui auront leur licence ? Qui voudrat d'eux sur le marché du travail ? Une licence trouvé dans un pochette surprise ne vaut rien et personne ne voudra d'eux.

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