samedi 16 mai 2009

Lyon 2 : Article Le progres sur les examens. ATTENTION Etant donné l'absence de communiqué officiel, information a prendre au conditionnel

[Le Progrès] Lyon 2 : des examens en apparence normaux
http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/rhone/article/1168504,184/Lyon-2-des-examens-en-apparence-normaux.html

Le conseil d'administration a validé hier les propositions de la présidence, avec quelques amendements destinés à rassurer les étudiants

« On fait comme si c'était une année normale. Les professeurs vont pouvoir mettre les épreuves qu'ils veulent ! ». Face aux décisions concernant les modalités d'examen, cette étudiante de psychologie à Lyon 2 est très déçue. Dans sa matière, comme dans d'autres (droit, économie, histoire, histoire de l'art) des étudiants ont déjà fait remonter des problèmes concernant la validation des connaissances. « Certains professeurs envoient des dizaines de pages de cours en ligne à la dernière minute », souligne Leslie Salta, étudiante syndiquée à la FSE (Fédération sociale étudiante).

Hier matin, le Cevu (Conseil des études et de la vie universitaire) s'est prononcé sur les modalités de contrôle. La partie s'annonçait serrée. En ouverture, deux délégations (étudiants et professeurs) ont de nouveau demandé la « neutralisation du deuxième semestre », à savoir pas d'examen ou bien des examens sur la base du volontariat. Seuls les membres de liste PAU (Pour une autre université) et de la FSE ont suivi cette proposition. Une fois le principe d'examens acté, le Cevu devait définir le calendrier et les modalités.
Comme prévu, les étudiants disposeront d'une semaine supplémentaire pour réviser. Les examens se dérouleront donc entre le 25 mai et le 6 juin. Les rattrapages auront lieu du 23 juin au 8 juillet, et non pas en septembre,perspective inquiétante pour les boursiers, les salariés, ou les étudiants logés en résidence universitaire.

Le contenu des examens a aussi fait l'objet de discussions. Selon le principe adopté, les examens ne porteront pas sur les cours qui se sont tenus pendant les perturbations. Lorsqu'ils n'ont pas eu lieu sur le campus, certains ont été pratiqués dans des squares, des bars, voire au domicile de certains professeurs. Les contrôles ne doivent pas non plus porter sur les cours donnés
pendant les jours de manifestation.

Par ailleurs, seules les notes excédant 10 seront prises en compte dans le contrôle continu. Toute demande d'assiduité sera acceptée. Pour éviter que des étudiants soient lésés en raison de leur engagement, les copies seront rendues anonymes. Autre garde-fou, une commission est chargée de surveiller en amont et en aval si les sujets ne sont pas décalés par rapport aux enseignements
dispensés. Enfin, un jury, absolument souverain, pourra décider de changer une note au cas par cas, s'il estime qu'il y a eu injustice. A la sortie du CA, Jacques Bonniel, vice-président de l'université chargé des formations, a estimé que toutes les conditions étaient réunies pour garantir l'équité et permettre le bon déroulement des examens.

11 commentaires:

  1. j'attend le vrai communiqué pour etre sur pour ma part . La presidence devrait nous informer réellement ils ont exagéré

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  2. J'ai envoyé un email cet après midi à la présidence. En retour, j'ai reçu un message de Stéphane Nivet du service communication de Lyon 2. Il m'indique que :
    "Toutes les informations concernant les examens et les aménagements afférents votés ce vendredi seront disponibles sur nos supports habituels dès lundi."

    Pas plus....

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  3. Ce jour, 15 mai 2009, deux délégations de grévistes, mandatées par l’Assemblée générale, se sont rendues dans les Conseils centraux (CEVU et CA). Les délégations avaient comme mandat de promouvoir une neutralisation du semestre pair.
    Le but de ces délégations était de porter les voix des assemblées générales, instances démocratiques dirigeantes de la mobilisation. Mais aussi, avoir pour espoir de déboucher au minimum sur une solution de compromis acceptable, sur la base de conditions ne pénalisant ni ne laissant de côté qui que ce soit.
    De plus, la concordance des revendications avec la délégation issue de l’assemblée générale des enseignants prouve la légitimité des exigences portées par celles-ci.
    Malgré les promesses faites par la présidence lors de réunions préalables, les délégations ont vu leur temps de parole réduit à 15 minutes, afin de les empêcher de participer pleinement aux débats. De plus le CEVU et le CA ont refusé de voir la délégation assister aux délibérations. Méprisant les revendications des ces dernières, la présidence a contre attaqué sur la possibilité de la neutralisation (cela a été fait dans d’autres Universités tel que Paris IV), tout en étant incapable de proposer une solution acceptable pour la communauté universitaire.
    Aussi, les Conseils ont passé à la trappe les revendications des délégations dès leur sortie. En dehors de certaines interventions, le CEVU et le CA n’ont plus souhaité tenir compte de leur avis. Pourtant les débats ont révélé une quantité invraisemblable de problèmes techniques qu’auraient résolu de manière simple la neutralisation.
    De toute évidence, les positions des différentes parties étaient préparées en avance et le fait de recevoir des délégations n’avait que pour but d’apaiser de manière hypocrite les inquiétudes légitimes des étudiants.
    Les décisions finales exposent aux yeux de tous que le CEVU et le CA n’ont absolument pas tenu compte de ces inquiétudes, et sous la pression, à même accouché d’un texte dont le contenu est totalement inacceptable. Ce texte ne répond à aucune des revendications minimales émises en Assemblée générale. Pire, il est une remise en cause de toutes les promesses faite par la présidence aux représentants des de celles-ci.
    Nous, représentants mandatés par l’assemblée générale, considérons que cette situation est une dangereuse remise en cause des garanties qui nous avaient pourtant été offertes. C’est une capitulation des conseils centraux face aux UFR les plus opposées à une solution globale, pire, c’est une défaite de la démocratie à l’université, face aux petits intérêts et prestiges d’une poignée de seigneurs féodaux.
    De plus, ces décisions sabotent le mouvement de la communauté universitaire, cédant au chantage aux examens, fait par le gouvernement, par l’intermédiaire de son bras armé, le rectorat.
    Les délégations appellent à se rassembler devant les prochains CEVU et CA, afin de ne pas se soumettre à des décisions défavorables à l’ensemble des étudiants et à participer aux assemblées générales.

    Les délégations mandatées aux Conseils centraux.

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  4. La colère de la FSE quant aux conseils centraux du 15 Mai 2009 est grande. La FSE conformément aux AG des étudiants et des professeurs, revendiquait la neutralisation du semestre. A défaut, une note plancher à 10 aurait permis d’agir sur les secrétariats et non pas de devoir négocier des modalités d’examens avec chaque professeur.
    Mais la FSE aurait également accepté de prendre ses responsabilités pour ne pas envoyer les étudiants dans le mur et de voter POUR des modalités qui lui auraient paru acceptables.
    Or, ce n’est absolument pas le cas ! Rien dans ce texte, qui devait par ailleurs être mis en ligne immédiatement après les conseils, ne comporte suffisamment de précisions pour qu’il soit un réel cadre réglementaire. Le volume qu’il est possible d’étudier, les possibilités techniques des étudiants, ces modalités sont laissées à la libre appréciation des professeurs. Le « contrôle » effectué par l’administration a finalement été remplacé par une médiation entre profs et présidence.
    C’est bien là le signe de la défaite de la présidence à imposer un cadre réglementaire général. Combien d’inextricables situations particulières vont-elles demander une âpre négociation ?
    Tant de profs ont au préalable refusé d’adapter leurs examens aux consignes de la présidence, nous allons au devant d’une multitude de recours et de batailles épuisantes.

    L’Université n’a pas pu ou voulu s’imposer vendredi aux chefferies des professeurs. Les seuls examens neutralisés sont une part de ceux d’UE libres, Mr Puech, directeur de Filtre, s’octroyant ce droit refusé à toutes les autres composantes !

    De plus, envoyer les étudiants dans le mur permet d’éliminer les plus faibles de l’université. Ce ne sont d’ailleurs ni les grévistes ni les antigrévistes, mais bien la fameuse majorité silencieuse, inorganisée, qui risque d’en pâtir.
    C’est une victoire de l’inégalité : dans certaines filières, les modalités d’examens seront très favorables. Nous étions prêts à les amoindrir pour que celles où les examens consisteront en une vengeance à l’encontre des grévistes ou à une purge des classes populaires de l’université.

    Nous déplorons l’attitude des cadres de l’UNEF qui n’ont même pas pris la peine de défendre leur position, répétée à chaque assemblée générale (et à chaque fois mise en minorité).

    La FSE appelle les étudiants à la contacter (uselfse@yahoo.fr) dans tous les cas où vous estimerez que vos modalités d’examens sont injustes. Nous devons absolument donner au cadre politique une réalité réglementaire qui soit dans l’intérêt de tous les étudiants, dans chaque filière, dans chaque cours. Elle les appelle à se mobiliser sur les campus, à continuer la grève.

    Nous devons absolument tenir des assemblées générales massives la semaine prochaine pour savoir quelle attitude adopter face aux examens. Elles auront lieu mardi à 11h00 sur les quais et mercredi à midi à Bron.

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  5. Etudiant de Lyon 217 mai 2009 à 00:33

    Pas croyable que ce soit le Progrès qui nous informe sur les modalités d'examens. Je ne savais pas que le Progrès était le journal de la fac.
    On doit lire la presse régionale pour savoir, maintenant.

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  6. Étudiant de Lyon217 mai 2009 à 14:50

    Je vais me contenter de réagir sur le dernier paragraphe de l'article, phrase par phrase.


    - Par ailleurs, seules les notes excédant 10 seront prises en compte dans le contrôle continu

    Autrement dit : impossible de ne pas avoir son semestre, je me trompe ? Et cela correspond au message de la FSE plus haut : "A défaut, une note plancher à 10 aurait permis d’agir sur les secrétariats et non pas de devoir négocier des modalités d’examens avec chaque professeur." Donc tout le monde devrait être satisfait, non ?


    - Toute demande d'assiduité sera acceptée.
    Alors là, je ne comprends simplement pas le sens de cette phrase, si toutefois il en a un. Demande de DISPENSE d'assiduité ? Non, vraiment, cette phrase ne veut rien dire !


    - Pour éviter que des étudiants soient lésés en raison de leur engagement, les copies seront rendues anonymes.
    Euh... ce n'est pas vraiment une grande première ça... x)


    - Autre garde-fou, une commission est chargée de surveiller en amont et en aval si les sujets ne sont pas décalés par rapport aux enseignements
    dispensés.
    Et sur la base de quoi ? Comment une commission externe va savoir "ce qui a été enseigné" et "ce qui ne l'a pas été" ? Plan prévisionnel du cours ? Demande auprès du prof, des étudiants ?


    - Enfin, un jury, absolument souverain, pourra décider de changer une note au cas par cas, s'il estime qu'il y a eu injustice.
    Là encore, rien de bien nouveau... Je peux vous en faire d'autres des lieux communs du genre :
    > Information exceptionnelle : les examens auront lieu respectivement sur les campus des Quais et Porte des Alpes.
    Un autre ?
    > Incroyable mais vrai : les étudiants composeront sur des feuilles blanches et auront droit à quelques feuilles de brouillon de couleur !
    Allez, un p'tit dernier...
    > Communiqué de la Présidence : les copies seront corrigées par les professeurs eux-mêmes !


    Ça c'est de l'info, merci les gars. Pour ma part, j'attends impatiemment les courriers officiels de la Présidence, qui devront nous être transmis demain visiblement.
    À titre d'info, je n'appartiens à aucun syndicat étudiant, je suis... libre (comme Max) ^^

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  7. Et que se passera-t-il pour les étudiants qui n'ont jamais eu cours à cause d'un (ou plusieurs) professeur en grève ?
    J'ai un prof qui a mis 10 pages en ligne il y a deux semaines et qui a fait savoir que son partiel serait une dissert... Pas très juste, non ?

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  8. Devant la non communication inacceptable de la présidence, devant l'injustice des examens à venir, et au moindre problemes concernant vos passations d'examens, je vous invite à suivre le conseil de monsieur Tiran: "Si des étudiants porte plainte au tribunal administratif, les examens seront annulés"!!!!!

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  9. je pense que pour les notes de 10, cela concerne uniquement les étudiants ayant rendu un devoir en td, les examen de fin d'année n'aurront pas une note plancher, donc si tu un eu une note de 10 a ton td et un 6 à ton exam et bien ta pas validé ta matière.

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  10. Je comprends comme Anonyme : 10 pour le controle continu d'assuré (n'avait-il pas été plus ou moins supprimé durant le bloquage ?) mais pas de plafonnement en examens terminaux (si tu ne te présentes pas, tu auras 0, pas 10)

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  11. Non, ça ne veut pas dire qu'on aura tous 10 en contrôle continu, contrôle qui par ailleurs était effectivement censé être suspendu. ça veut dire que dans le cas ou les profs ont fait quand même du contrôle continu, seuls les points au dessus de 10 seront pris en compte pour faire un genre de bonus. donc, si t'as rien rendu ou si t'as eu moins de 10, tu seras pas pénalisé.
    Ceci dit, on est lundi 11H et toujours pas vu le moindre communiqué officiel (à part pour les UE libres, mais bon...) et je commence à trouver ça vraiment, vraiment abusé.

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