8h00 : départ de la ronde des obstiné-e-s, place des Terreaux. 9h00 : réunion du comité d’action de Lyon-2, devant la cafétéria de la fac des Quais. 9h00 : réunion préparatoire des élus CTP à Lyon-1. 10h00 : comité technique paritaire (CTP) à Lyon-1. 17h00 : séminaire de S. Béroud et C. Hamidi sur les « résistances ordinaires » à Lyon-2-Quais. 20h30 : soirée débat, « l’avenir de l’école publique », à la salle des fêtes d’Ampuis.Programme issu du site rebellyon.info
La FSE condamne les violences qui ont eu lieu cette après midi sur le campus des quais, vers 18h50. Les étudiants grévistes, par surprise, ont été violemment agréssés, gazés et frappés, l'un d'eux devant être accompagné aux urgences, un ordinateur portable appartenant à un des grévistes a été fracassé. Nous exigeons que les auteurs de ces actes, revendiqués par les jeunesses identitaires, soient poursuivis et une condamnation de la part de la présidence de l'université.
RépondreSupprimerVers 18h50, il est enfin temps d'arrêter de tenir les piquets de grève. Les grévistes se réunissent pour se reposer après leur harassante journée, devant le batiment clio. Trois, dont un avec un ordinateur portable, se trouvent sur sa gauche, le reste sur sa droite.
Soudainement, cinq jeunes (entre 1m75 et 1m80, 70 kgs) ont surgit de l'intérieur du batiment CLIO et se sont dirigés rapidement vers les trois étudiants isolés.
L'un des étudiants assis recevoir un coup de poing sur la nuque de la part de l'un d'entre eux, il a juste après reçu un coup avec une chaise vers la nuque encore une fois, un troisième agresseur s'est emparé de l'ordinateur puis l'a jeté violemment contre le sol le brisant ainsi. Le troisième étudiant a eu un échange de coup de poings avec les agresseurs.
Le bruit des chaises a fait réagir les grévistes qui sont allés porter secours aux trois autres. La solidarité faisant paniquer les agresseurs, deux d'entre eux ont sorti des bombes lacrymogènes de taille moyenne et se sont mis à asperger les étudiants en visant la tête de certains d'entre nous, un autre des agresseurs a rangé dans sa poche le couteau qu'il avait dans la main, sentant le vent tourner. Devant la réaction des grévistes, les jeunesses identitaires ont pris la fuite vers la sortie du 4 rue de l'université tout en continuant à utiliser les bombes lacrymogènes et en criant "on va tous vous niquer". Certains étudiants ont pu les pourchasser (malgré le gaz qui flottait dans l'air) jusqu'à les perdre de vue au croisement rue de l'université / rue de Marseille.
Les grévistes ont appelé la police pour signaler cette agression. Environ 15 minutes plus tard, deux voitures des agents de police sont arrivés et quatre étudiants les ont accompagné en vain à la recherche des agresseurs.
L'étudiant qui a reçu le coup de poing et un coup avec la chaise sur la nuque a été accompagné aux urgences de l'hopital saint joseph, il saignait du lobe de l'oreille droite et a un hématome qui allait du haut de l'oreille droite jusqu'au bas de la nuque.
La FSE appelle les étudiants à être solidaires face à la répression, qu'elle soit policière ou vienne de groupuscule d'extrême droite
jeunesse identitaire = bande de dégénérée
RépondreSupprimerJe suis contre tous type de violence, de la part d'étudiants fracassant un bureau de vote comme de la part de groupuscule règlant leurs comptes à coups de poing ou à coups de chaise.
RépondreSupprimerJe suis par contre très étonnée de la réaction des étudiants grévistes d'appeller la police (dans l'enceinte même
de l'université ? si c'est le cas ils ont franchis un cap que CHRISTIN n'a pas osé franchir) afin de faire interpeller les suspects et de demander au président de déposer plainte.
Si je résume ce qui c'est passer ces derniers jours :
- une AG de 300 personnes votent le blocage à main levées (1,5% de participation) : c'est LEGITIME
- l'administration fait voter à bulletin secret sur la poursuite du blocage (15% de participation) : c'est ILLEGITIME
- Suite à la destruction d'un bureau de vote (jet de chaises, jet de barrière, jet de pétards, utilisation d'extincteurs sur des personnels de la fac) la direction fait appel à la police : c'est de la REPRESSION
- Suite à l'agression de trois des leurs, les étudiants grévistes vont appel à la police : c'est NORMAL
Ai-je mal compris ce qui c'est passé ou l'Université Lyon2 a-t-elle juste basculée dans la 4 ème dimension.