vendredi 6 mars 2009

Revue de presse du 6 mars 2009

Universités: "on trouvera des voies de passage", assure Valérie Pécresse
AP | 06.03.2009 | 09:26

La ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse a assuré vendredi matin que le gouvernement trouvera "des voies de passage" sur la réforme de l'université "par le dialogue".

Alors qu'elle reçoit dans la matinée les enseignants-chercheurs, Valérie Pécresse a estimé sur LCI qu'"on trouvera les voies de passage pour rassurer les enseignants-chercheurs, les universitaires, pour leur donner les garanties que l'autonomie pour eux, cela va bien se passer par le dialogue, et pas par le blocage".

"Nous nous donnons tous les moyens avec les organisations syndicales représentatives de trouver la voie de passage, dans le plus large consensus, qui nous permettra de rétablir la confiance", a ajouté Valérie Pécresse.

La ministre de l'Enseignement supérieur a précisé que...
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Universités : la colère persiste, les présidents optimistes

[ 06/03/09 ]

La mobilisation des enseignants-chercheurs, en baisse la semaine dernière, vacances obligent, n'a pas marqué le pas hier. Entre 24.000 (selon la police) et 43.000 universitaires (selon les organisateurs) ont battu le pavé en France contre les réformes Pécresse à l'appel de leurs organisations. C'est plus que le 26 février (entre 17.000 et 33.000 manifestants,) mais moins que le 19 (entre 32.000 et 53.000 manifestants). Si les protestataires ne désarment pas, le camp réformiste se prépare, lui, à un nouveau marathon de négociations aujourd'hui pour achever la réécriture du décret sur les enseignants-chercheurs. Optimistes, les présidents d'universités croient à une « sortie de crise » possible grâce aux « avancées sérieuses » consenties par le gouvernement sur le statut des enseignants-chercheurs et les postes (pas de suppressions en 2010 et 2011). Toutefois, « il reste à traiter la formation des enseignants, qui est devenue le principal sujet de crispation d...
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Les réformes de l'hôpital et de l'enseignement à l'épreuve de la rue

Plusieurs textes phares du gouvernement ont amené des milliers de manifestants dans les rues ce jeudi. Il s'agit de la réforme hospitalière et des réformes concernant l'enseignement ( université et statut des enseignants-chercheurs ). Des médecins et des personnels des hôpitaux publics ont ainsi manifesté pour réclamer davantage de moyens mais surtout le retrait du projet de loi Bachelot en cours d'examen à l'Assemblée. Ils estiment que ce texte menace l'emploi et la qualité des soins. Des rassemblements ont donc eu lieu dans une trentaine de villes à l'appel de syndicats de médecins (Amuf, CPH, INPH, Snphar) et de personnels (CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, Sud). À Paris, les manifestants (1.600 selon la police, 3.000 selon les syndicats), parmi lesquels de nombreux personnels de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), ont défilé derrière une banderole de tête demandant : "Des moyens pour la santé et l'action sociale, Retrait du projet de loi Bachelot."

À Marseille, des manifestants (300 selon la police) avaient inscrit sur une banderole : "L'hôpital, un avenir à soigner, défendons-le." Des personnels de l'hôpital de Belfort-Montbéliard ont déclaré leur établissement "hôpital-mort" et les employés d'astreinte portaient un brassard noir. Des personnes ont aussi battu le pavé, notamment à Nantes (400 selon la police), Roanne (entre 300 et 400) ou encore à Nancy (entre 100 et 500)...
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Pécresse, les embûches d'une bûcheuse
Chahut. La ministre résiste face à la contestation et à son rival aux régionales.

« Le président m'aurait nommée juste parce que je suis blonde ? » lâche-t-elle en penchant la tête sur le côté, d'un air faussement naïf. Dans son bureau, en robe-pull beige et bottes marron, la sage et discrète Versaillaise Valérie Pécresse se fait mordante. Dehors, à quelques mètres de son ministère bien gardé par les CRS, des milliers de manifestants crient leur colère contre sa réforme.

Chahutée par la rue depuis un mois, malmenée dans la primaire francilienne, cible de l'agacement de Nicolas Sarkozy, la ministre de l'Enseignement supérieur traverse une mauvaise passe. Pourtant, rien n'y paraît. Ce jeudi 26 février, elle semble même soulagée. La veille, François Fillon a annoncé des mesures en faveur des enseignants-chercheurs : la réécriture du décret contesté et le maintien de 225 postes censés être supprimés. Certains y voient le signe de son impuissance, un désaveu du président. Pécresse assure, au contraire, qu'elle attendait cet arbitrage. Depuis plusieurs jours, elle tentait de convaincre le président et le Premier ministre de faire un geste. C'est chose faite. « Maintenant, il faut recommencer avec de bonnes règles du jeu », dit-elle avec entrain.

Malgré l'optimisme affiché et un sourire poli, les dernières semaines n'ont pas été une sinécure pour « la blonde » de 41 ans. On lui a reproché son manque de souplesse en s'accrochant au maintien du décret réformant le statut des enseignants-chercheurs, son profil d'énarque éloigné du terrain, sa communication confuse... « Il y a eu des formulations maladroites qu'on n'a pas réussi à rattraper, reconnaît-elle. Tous les messages étaient brouillés, je n'étais plus audible... » D'où la nomination, le 9 février, de la médiatrice Claire Bazy-Malaurie-que certains disent imposée par l'Elysée-pour éteindre l'incendie. Las ! le profil non universitaire de cette magistrate a créé la polémique au sein même de l'UMP.

« On ne demande pas à un ministre d'être zéro défaut, se défend Valérie Pécresse. L'important, c'est de reconnaître ses erreurs et de ne pas renoncer. » « Elle est très courageuse, estime l'ancien ministre de l'Education nationale Luc Ferry. Là où elle n'a pas eu de chance, c'est d'hériter du dossier de la mastérisation [une partie de la réforme de la formation des enseignants], qui vient de la Rue de Grenelle. » Pécresse aurait espéré que son collègue Xavier Darcos, avec qui les relations ont tourné au bras de fer, repousse sa réforme. Niet !

Pas de chance non plus quand Nicolas Sarkozy s'en mêle... Le 22 janvier, devant un parterre de chercheurs, le président dénonce des « résultats médiocres », « un système infantilisant » et « paralysant ». Les images, diffusées en boucle sur Internet, vont mettre le feu aux poudres. Et le 13 février, Sarkozy l'aurait priée d'explorer « rapidement » de nouvelles pistes.

En temps de crise, les amis se font rares au gouvernement. Valérie Pécresse a pu compter sur le soutien de Luc Chatel, un fidèle, et sur la neutralité bienveillante de Roselyne Bachelot. Mais il en faut plus pour décourager « la blonde », qui dit avoir vécu ces dernières semaines comme un simple « aléa de la vie politique ». « J'y crois encore ! » affirme cette catholique pratiquante. « Je ne peux pas rater. Surtout que je sais qu'il [Sarkozy] y tient... »

Dites-lui qu'elle n'est « pas cap' », et elle redouble d'efforts ! Le machisme de certains de ses collègues stimule aussi cette mère de trois enfants. A l'Assemblée, le 10 février, alors que des députés UMP se levaient pour l'encourager, le bruit a couru qu'elle avait les larmes aux yeux. « Les femmes, quand elles se battent, il y a forcément des larmes ! » ironise l'auteur...
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