jeudi 23 avril 2009

Message sur la question du vcote organisé par la presidence Lundi

Après l'appel au boycott du vote par les grévistes étudiants, les enseignants en grève appellent eux aussi a ne pas voter .

ORGANISATION D'UN VOTE SUR LA SITUATION DE BLOCAGE DES BÂTIMENTS DE L'UNIVERSITÉ


C
her(e)s étudiant(e)s,

imageDepuis quelques jours, un mouvement de reprise des cours dans les universités les plus mobilisées se dessine, dans le respect des convictions de chacun. La présidence de Lyon 2 a elle aussi appelé à une reprise des cours pour ne pas mettre en péril le processus de validation des diplômes et l'avenir de notre établissement. Elle rappelle que la validation automatique du semestre est exclue : celle-ci est en effet illégale et contraire aux valeurs de la communauté universitaire ; elle serait attaquée devant les tribunaux administratifs.

Face à cette situation de blocage, qui affecte tout le monde et met en danger notre établissement, il est désormais impératif qu'une large consultation par les urnes fasse connaître la position de l'ensemble des usagers sur cette question.

La présidence invite donc tous les étudiants, les enseignants et les personnels administratifs et techniques à venir faire connaître, à bulletin secret et sur la base de listes d'émargement, leur position sur le déblocage de l'Université. Cette consultation est prévue lundi 27 avril toute la journée sur les deux campus. Un prochain message en précisera les modalités.

La présidence souhaite que tous les acteurs de l'établissement puissent être associés aux opérations de vote, afin que celles-ci ne souffrent d'aucune contestation. Ils peuvent d'ores et déjà entrer en contact avec les services de la présidence qui proposeront à des représentants de l'ensemble des sensibilités de veiller au bon déroulement du vote.

La présidence veut mettre en garde ceux qui voudraient perturber les opérations. Personne ne sortirait grandi de troubles qui ne pourraient que nuire à l'image de notre université et à la solidarité nécessaire de notre communauté en cette période de crise.

L'équipe présidentielle

6 commentaires:

  1. De plus en plus se pose la question de la validation de ce dernier semestre marqué par la grève étudiante et enseignante dans les universités. On assiste, à ce propos, toujours davantage à la dénaturation et au détournement des débats et des discussions concernant la grève. Si cette question se doit en effet d'être abordée, il est toutefois important qu'elle n'occulte pas la situation et les enjeux qui l'ont fait naître.
    Cette question est de plus en plus utilisée pour renforcer les oppositions entre grévistes et non-grévistes, enseignants et étudiants, et pour remettre pernicieusement en cause nombre de modalités et d'expression de la grève. Il s'agit cependant d'approcher ce problème d'une toute autre manière afin de suggérer une solution qui puisse ne pénaliser aucun étudiant sans remettre en cause le droit constitutionnel de grève.
    Ainsi peut-on proposer la solution suivante comme revendication de grève au nom de tous les étudiants :
    Que leur soient donnés les ECTS (ou crédits) équivalents à ce semestre.
    Il s'agit de réaliser que la situation actuelle est belle et bien une situation de grève exceptionnelle et non pas une période conventionnelle. Cette proposition prenant place parmi les revendications de grève pose comme exceptionnelles ses alternatives, à savoir, le passage des examens et autres modalités d'évaluation.
    Tout étudiant est donc en droit de réclamer au minimum ses ECTS et, s'il le souhaite, de passer ses examens, d'être évalué pour obtenir les maigres avantages que cela peut lui apporter. Il est important de rappeler que cette proposition prend en compte l'appel de la CNU (Coordination Nationale Universitaire) de déconnecter les questions de la formation et du travail de celles de l'évaluation et de la validation, et le fait avéré que c'est indiscutablement l'administration universitaire qui octroie en dernière instance les ECTS nécessaires à la poursuite des études ou à l'obtention des diplômes.
    En effet, c'est bel et bien l'administration et non les enseignants qui pose le cadre de validation et c'est auprès d'elle et non auprès des enseignants qu'il s'agit de porter cette revendication. Les ECTS sont l'unité de valeur commune européenne mis en place par le processus de Bologne, tandis que les noteset les évaluations ne prennent sens qu'au sein d'une seule et unique formation.
    Cette proposition a pour avantage de « libérer » les enseignants de leur investissement administratif auprès des étudiants et donc de favoriser leurs éventuelles démissions administratives.
    Pour les étudiants, ballotés entre enseignants et administration, cela permet de préciser le véritable interlocuteur concernant cette question de validation, le seul qui dispose du réel pouvoir et du dernier mot dans ce débat : l'administration.
    Le piège tendu par l'apparente complexité de la bureaucratie universitaire est d'opposer sur ces questions les enseignants et les étudiants en faisant croire que ces premiers sont ceux qui assurent la validation, alors qu'ils assurent la formation et une éventuelle évaluation (qui peut être contestée, on a pu le voir, par l'administration). De même, celui d'opposer grévistes et non-grévistes alors que leurs aspirations sont fondamentalement les mêmes, à savoir poursuivre une formation et valider cette dernière à la fin de l'année universitaire.
    Cette proposition se verra sans doute contestée par des menaces d'un éventuel recours au tribunal administratif. Il s'agit avant tout de définir par qui ce recours pourrait avoir lieu, contre qui ou quoi et sur quel(s) article(s) de loi. Rappelons que, du fait du mouvement de grève, la majeure partie des cours n'ont pas eu lieu, un rattrapage remettant en cause l'expression de ce droit constitutionnel de grève. L'année et les diplômes sont déjà vidés de leur substance, et de ce fait les examens perdent tous leurs sens sinon celui d'une façade de principe.
    Partant de ce constat, soulignant l'inutilité des examens et des autres modalités d'évaluation pour obtenir une validation, l'université resterait plus sensible à un recours en cas de refus de validation qu'en cas de validation.
    Cette proposition s'inscrit donc comme une perspective à défendre pour tous les étudiants, ainsi que les enseignants, afin d'accompagner la continuité et le support des revendications des acteurs de l'université.

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  2. Réunis en assemblée générale étudiante, organe décisionnel de la mobilisation contre la LRU, les étudiants de Lyon II campus de Bron ont revoté massivement (450 voix pour, 202 contre, 40aine d'abstention) le blocage de leur campus. L'assemblée générale à également pris parti pour une validation systématique des crédits ECTS pour tous les étudiants, avec cependant la tenue d'examens facultatifs.

    Pour parvenir au respect par l'administration de ces décisions prises démocratiquement après débat, l'Assemblée Générale fera pression sur les CEVU et CA, instances antidémocratiques de l'université Lyon II, tenus vendredi 24 Avril, avec un rendez-vous dès 8h du matin sur le campus des quais.

    Elle appelle également à boycotter et perturber le vote extorqué sous pression par les anti-bloqueurs, prévu lundi.

    Enfin elle apelle à soutenir les grèvistes TCL en lutte actuellement et a appuyer leurs actions.

    La Fédération Syndicale Etudiante, syndicat de lutte, soutient intégralement les décisions prises par l'assemblée générale de Bron. Considérant que seul un débat démocratique peut être un préalable à un vote, et considérant que le sujet principal de la lutte est l'abrogation de la LRU, non pas la question du blocage, la FSE s'oppose à tout vote fait hors d'une assemblée générale. Elle dénonce l'aveu de faiblesse fait par les opposants à la grève avec occupation, boycottant le vote sur les quais, leur minorité étant évidente.

    En ce qui concerne les affiches montrant des captures d'écran du site communautaire Facebook, il apparait clairement à la FSE que ce sont les propos exprimés qui sont délictueux de part leur nature, leurs auteurs appelant au lynchage, voire à brûler vifs des grévistes. La nature publique de ces propos rend leur publique légale et légitime, leurs auteurs étant responsables de leurs opinions et invités à les exprimer publique en assemblée générale.

    La FSE rappelle qu'elle soutient la validation de l'année, seule possibilité intermédiaire, permettant tant la poursuite du mouvement que de couper court aux menaces de sanctions contre les grévistes. La tenue d'examens facultatifs permettant aux étudiants ayant eu des cours de ne pas être privés de leur travail, si ils souhaitent être évalués. Toute tentative de réglement UFR par UFR serait innaceptable et ouvrirait la voie à des pressions et des sanctions contre les mobilisés.

    En l'absence de garanties solides, la FSE appelle à maintenir et intensifier le blocage et les pressions sur l'administration, seules garanties pour la poursuite de la lutte de longue durée contre les réformes de l'université et la sécurité générale des forces mobilisées.

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  3. Nous, assemblée générale des étudiants de Lyon II, avons le mardi 21 avril reconduit le blocage jusqu'au jeudi 30 avril pour le campus des quais afin de continuer à nous mobiliser en vue de l'abrogation de la LRU. Nous nous sommes également prononcés pour la validation automatique du semestre avec des examens facultatifs pour ceux qui le souhaitent. En effet, certains professeurs tiennent avec la complicité de quelques étudiants des cours clandestins malgré le blocage, dont le contenu sera soumis à l'examen de fin d'année. Ces pratiques vont à l'encontre des décisions des étudiants mais aussi de la présidence. L'Assemblée générale des étudiants s'est également pronconcée contre un vote à bulletin secret.
    Les étudiants réactionnaires et antigrévistes ont, au contraire des grévistes qui respectent toutes les décisions de l'assemblée générale, même lorsque elle décide de débloquer comme ça a été le cas une semaine, fait pression sur la présidence qu'ils ont envahi pour obtenir des cours de ratrappages le samedi, la non validation automatique des crédits du semestre et un vote à bulletin secret lundi 27, toute la journée. Nous appelons au boycott de ce vote, réfutons le droit à la présidence et aux antigrévistes à passer au dessus des décisions de l'assemblée générale étudiante.
    L'Assemblée générale est ouverte à tous les étudiants et se réunit depuis de longue semaines tous les mardis à 11h00, elle est souveraine et seule légitime.

    Les votes de l'assemblée générale d'aujourd'hui sont la preuve de notre détermination sans faille et nous ne laisserons pas une minorité d'étudiants réactionnaires avoir raison de notre mobilisation.

    Assemblée générale Etudiante Lyon II QUAIS

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  4. "En ce qui concerne les affiches montrant des captures d'écran du site communautaire Facebook, il apparait clairement à la FSE que ce sont les propos exprimés qui sont délictueux de part leur nature, leurs auteurs appelant au lynchage, voire à brûler vifs des grévistes. La nature publique de ces propos rend leur publique légale et légitime, leurs auteurs étant responsables de leurs opinions et invités à les exprimer publique en assemblée générale."

    Les nazis employaient les mêmes méthodes en dessinant des étoiles de David sur les échoppes...En aucun cas cette affiche ne peut être acceptée quelque soit les propos des cibles.

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  5. Bonjour les extrémités, ça fuse de tous les côtés... essayez de modérer vos propos, ça ne vous ferait pas de mal à tous surtout quand on parle de "nazis"!! En ce qui concerne Facebook, c'est publique mais cet affichage avec photos et noms n'a fait qu'envenimer les choses. A la limite placarder ces propos avec les noms cachés me paraissait plus judicieux. Il fallait rendre publique ces propos, c'était nécessaire pour rétablir une certaine égalité mais il fallait essayer de tempérer le tout selon moi. Et à propos du vote de lundi, j'étais pas forcement favorable mais maintenant qu'il est mis en place je crois qu'il faut faire avec, le dénoncer mais quand même voter afin de se faire entendre parce qu'on sait très bien qu'il sera appliquer (comme l'année dernière). Et pour les absents qui seront à Louvain qu'ils donnent une procuration même si pour moi l'idéal serait de repousser à jeudi ou vendredi ce vote afin que tout le monde soit présent.

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  6. en quoi soutenir les TCL dans leur grève a un lien avec ce qui se passe actuellement à l'université??? faudrait arrêter les conneries là..

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